[Scalp] Mes Critiques en 2013

[Mark Chopper]

Les 20 %, ce sont ceux de Ringo Lam ?

[Alegas]

Blague à part, les films de Tsui ne sont pas toujours faciles à trouver. Tu comptes mater quoi, Alegas ?

Ceux que tu m'a filé déjà , pour le reste on verra mais je dirais pas non à une seconde vision de Time and Tide.

[Scalp]

Les 20 %, ce sont ceux de Ringo Lam ?

Bein oue

[Heatmann]

Bein pas de craquage, du 7/10 quoi, pis ose dire que c'est pas mieux réaliser que 80% des autres JCVD.

et alors ? y a que la real ? y a plein de nanard ou c'est bien cadrer et des plan de kakou , so ?
putain rodman quoi , pis le look de JC , les moines espion , le lion , le tank , le look , enfin bref , je trouve le grand tournoi 1000 fois plus classe et je parle meme pas des hyams

@Heatmann : Je vois pas ce qu'il a de si risible ce film, c'est mieux foutu et rythmé que pas mal de blockbuster 90's quand même.

ho ben y a ma critique , moi je le trouve vraiment pas fameux , vraiment moche et pis tres con aussi , mais bon j aime JC et dennis donc je met 5 , mais je prend clairement aucun pied objectif devant ce truc

[Scalp]

Bein y a la notion de plaisir aussi, pis bon pour moi le nanard c'est plus le Roger Moore.

[Heatmann]

Bein y a la notion de plaisir aussi

yep , exactement :

[Scalp]

Bein je préfère voir JCVD se faire fouetter le cul que le voir faire son grand écart

[Alegas]

Celui là je dois l'avoir en VF dans mes vieux dossiers, je le verrais.

[Scalp]

Pour les JCVD, j'accepte la VF, par contre les autres si c'est VF, ne m'adresse même pas la parole !!!!

[Scalp]

Dupont Lajoie Yves Boisset - 1975

Ca fait pas dans la dentelle, mais en même temps ça sonne tellement vrai cette description du bon vieux beauf français dans toute sa splendeur et là les dialogues touchent au sublime, chaque ligne de dialogue ça balance dès le début du film et finalement tout le monde en prend pour son grade même si bien entendu les arabes sont les premiers visés.
Je sais pas comment a été reçu le film à sa sortie mais c'est quand même un sacré pavé dans la mare que jetait le père Boisset avec ce film.
Cette version badass de Camping et de son français moyen ( car on est devant une comédie qui vire au sordide avec viol et lynchage ) est bien sympa, alors si la fin est un poil gratuite ( même si on évite un happy end ) tout le reste du film c'est vraiment parfait, la montée de la tension, tout est rondement mené et on a une belle galerie de gros con, alors certains persos sont un peu plus nuancé mais alors Carmet et l'huissier eux y sont bien gratiné, le genre de gars tu parles 5 minutes avec t'as envie de leur foutre un parpaing dans la tronche.
Je trouve pas que le film manque de finesse, car là on est pas face à des persos bien fin, ce genre de personne ça existe donc Boisset n'avait aucun intérêt à nuancé, quand on est face à des gros con raciste et suffit de trainer au PMU du coin pour voir que ce genre personne ça existe encore donc le trait ici est tout sauf lourd, il est juste réaliste de cette France franchouillarde ( car faut être aveugle pour croire que cette France n'a pas existé et elle existe même encore ) et puis vu qu'on est chez Boisset tant qu'a faire autant taper un peu sur les autorités.

Sur la forme, on va pas s'étendre, c'est pas un monument de mise en scène, c'est même plus que fonctionnel et on est plus proche d'un téléfilm.

Carmet en français moyen pour qui être raciste est une normalité livre une grosse prestation, en fait c'est ambivalent, c'est un gros con mais c'est tellement naturel chez lui que ça le rend pas détestable, le reste du casting est au diapason avec un défilé d'acteur de l'époque qu'on a plaisir à voir : Jean Bouise en flic opiniatre, Pierre Tornade, Jean Pierre Marielle et même Isabelle Huppert qui est pas nulle.

Boisset un gars qui avait des couilles et qui faisait du bon cinéma social de genre, aujourd'hui à sa place on a Audiard, triste monde.

7,75/10

[Scalp]

7,5/10

The Last Run de Richard Fleischer - 1971]

Film à la genèse compliquée, puisqu'il fut commencé par John Huston qui quitta finalement le projet ( a priori le début du tournage fut épique et la cohabitation entre Huston et Scott un peu conflictuelle ), Fleischer se retrouva ainsi sur ce film et c'est dans la droite lignée de sa filmo des 70's où le pessimisme est de rigueur ( Les Flics ne dorment pas la nuit, Soleil Vert et le western avec Marvin, c'est pas des films qui respirent la joie de vivre ).
C'est donc l'histoire d'un ancien truand retiré du biz depuis 9ans ( excellent George C.Scott comme souvent) qui va reprendre son travail pour un dernier job ( The Last Run ) et ce dernier job c'est chauffeur pour un petit truand qui va s'évader de prison, un job a priori sans trop de risque mais bien entendu tout va partir en couille. Les personnalités des 2 personnages étant pas compatibles, enfin on devine que S.Scott était comme Mussante plus jeune, et si il a accepté ce dernier job c'est pour se sentir vivant.

Le film a un fort aspect road movie avec un trio de personnage ( la copine de Mussante ayant rejoint le duo et faut noter que c'est pas un perso boulet ) qui va apprendre à cohabiter pour sauver leurs peaux car ils sont poursuivis par la mafia ce qui donne lieu a des bonnes petites courses poursuites en voiture sur la côte Espagnol ( ou Portugaise, décors plutôt original pour un polar ricain ).
Ca prend relativement son temps, vu que c'était la mode du moment, le film avait été comparé à Drive à sa sortie en DVD (et comme toujours c'est en la défaveur du film de Refn), on voit ainsi Scott bricoler ( super générique d'intro ), bichonner sa voiture, une voiture dont on peut dire qu'elle fait qu'un avec lui. C'est pas un gars qui parle beaucoup, du coup le film est pas spécialement bavard ( enfin quand y a Mussante ça parle déjà plus ) et c'est même une intrigue carrément épurée ( 1 seul vrai rebondissement et c'est très linéaire ), mais Fleischer réussit bien a nous captiver car il caractérise à merveille ses personnages, il a pas besoin de les faire beaucoup parler, un plan sur un regard en dit très long.
Ce qui fait la force de ce film c'est sans aucun doute l'aspect crépusculaire qui flotte pendant tout le métrage avec ce vieux truand sur le retour qui doit faire équipe avec un jeune chien fou et sa copine ( personnage ambigu très intéressant ) et on va les voir s'apprivoiser pendant une heure et toute cette partie du film fonctionne à merveille.
La fin et la dernière réplique c'est du non sentiment powa, c'est même la fin parfaite pour ce film tellement ça colle avec les personnages et l'ambiance voulue par Fleischer.

La réal de Fleischer est tout en savoir faire, le gars était un bon technicien et ça se voit à chaque film, ici il nous livre notamment une course poursuite tout en dérapages sur une route sinueuse, du grand art et puis j'aime bien son rapport à la violence, c'est toujours cash ici on esthétise rien, quand on meurt c'est pas beau à voir et quand on crève on a pas d'éloge funèbre.

Le film est porté par un George C.Scott alcoolisé mais plus que convaincant, je dirais pas qu'il est mutique mais son personnage ne parle pas beaucoup et il prouve qu'on peut interpréter un personnage peu bavard sans passer pour un autiste, Tony Mussante plus je le découvre dans ses premiers films plus je le trouve convaincant il avait vraiment un petit truc en plus et je trovue qu'il a vraiment pas eu la carrière qu'il aurait du avoir, le trio est complété par l'actrice Trish Van Devere que je connaissais pas et qui joue avec beaucoup de conviction son personnage, elle fait vraiment bien passer les émotions et on comprend les états d'âme de son personnage.
Jerry Goldsmith et Fleischer c'est une affaire qui roule et ici leur collaboration accouche encore d'une super BO qui renforce le coté crépusculaire du métrage.

The Last Run c'est l'histoire d'un mec qui plus la mort approche plus il se sent vivant.

[angel.heart]

Tu l'as vu comment?

[Scalp]

J'ai le dvd Warner FR, par contre copie pas très propre et format 4/3

[angel.heart]

Super!

[Scalp]

Bilan Mai

35 films vu, Moyenne : 4,58

US : 20
UK : 4
France : 6
Espagne : 1
Danemark : 3
Norvège : 1

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