C'est juste AWESOME !
Extraits du test :
Plus d'un pad Playstation 3 se souvient encore aujourd'hui de la rage douloureuse avec laquelle son propriétaire le jeta furieusement contre un mur ou à travers une fenêtre en jouant à Demon's Souls. Il faut dire qu'il y avait clairement de quoi massacrer la pauvre manette (voire sa table basse ou son chat) lorsque, après la trente-huitième tentative, on continuait encore à se faire trucider par un boss refusant obstinément de trépasser sous nos coups de boutoir. Et encore, mourir face à un boss était presque une récompense quand on sait que le moindre mob, le moindre piège, étaient susceptibles de nous renvoyer à notre dernier point de sauvegarde en moins de temps qu'il ne fallait pour s'en apercevoir.
De nombreux combats mais aussi pas mal d'énigmes l'attendent durant cette aventure ponctuée de morts en tous genres. Plusieurs essais, beaucoup d'essais, voire des dizaines d'essais (!), sont régulièrement nécessaires pour progresser ne serait-ce que de quelques centaines de mètres dans des environnements en 3D où le moindre faux pas est synonyme de "game over".
Ce n'est que lorsqu'on tombe nez à nez avec un gigantesque démon au bout d'à peine cinq minutes de jeu que l'on se rappelle l'abominable vérité : on n'est pas là pour rigoler... mais alors pas du tout !
En fait, ce n'est qu'une fois ce colosse abattu que l'on commencera véritablement à toucher du doigt le concept de Dark Souls, à savoir souffrir, souffrir, et souffrir encore en échouant inlassablement pour ressentir tout à coup la jouissance foudroyante d'un succès inespéré. Car tout est là. Dark Souls n'est pas un jeu de rôle comme les autres et encore moins un beat'em all. C'est une véritable expérience de try and die où chaque mort nous rapproche lentement, très lentement, de la victoire sur nos adversaires et surtout sur nous-mêmes. Aussi convient-il de souligner, si besoin était, que Dark Souls se destine à une catégorie de joueurs très particulière aimant les défis à l'ancienne et un gameplay hardcore ne tolérant pas la plus petite faiblesse.
Voilà un jeu auquel je ne jouerais surement pas sous peine de l'abandonner en cours de route mais devant lequel je souffre de priapisme.