[oso] Mes critiques en 2013

[pabelbaba]

Je l'aime bien celui-là, même la guéguère entre Chen Kuan Tai et sa femme.

[osorojo]

Ben à la rigueur, ce petit passage comique entre les deux mariés est assez amusant. Mais j'ai quand même subi le reste ^^

[angel.heart]

J'en garde un bon souvenir de celui-la.

[osorojo]

Je suis clairement moins bon public que vous en SB

[angel.heart]

C'est vrai qu'en SB j'y trouve souvent mon compte.

De mémoire il y en a que un ou deux que je n'aime pas ( sur environ 70 de vus ).

[Mark Chopper]

Il vaut mieux espacer les visionnages en SB pour les apprécier.

[angel.heart]

Pas forcement.

Le studio propose quand-même des films assez variés il y a donc moyen de se faire une cure sans avoir l'impression de mater toujours le même film.

[Mark Chopper]

Oui, mais les acteurs se ressemblent tous

[osorojo]

Il vaut mieux espacer les visionnages en SB pour les apprécier.

Je m'en suis fait deux en deux semaines, c'est pas non plus du marathon

[Mark Chopper]

Dans un 1 an tu les confondras

[Scalp]

Je confirme

[Dunandan]

C'est pour ça qu'il faut faire quelques captures marquantes

[osorojo]

J'ai d'autres trucs à faire en ce moment ^^ Plus le temps pour passer trop de temps à faire des captures, déjà que j'ai du mal à me discipliner pour faire un petit topo sur chaque film que je vois

[osorojo]

VIGILANTE

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William Lustig (1983) | 8/10
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Après l'éprouvant Maniac, Lustig remet sa fougue picturale au service d'un vigilante movie à l'ancienne et s'approprie tous les ingrédients phares du revenge movie pour signer l'une des plus chouettes références du genre. Il faut dire que formellement parlant, même si le film accuse un peu le coup des ans, Vigilante est un modèle d'exécution, paré d'une photographie magistrale et d'une mise en scène très soignée. Ce que l’on trouve difficilement dans ce genre de film, généralement tirés vers le bas par des budgets riquiquis et des faiseurs d'image fonctionnels, Lustig l'insuffle à son essai. Dès lors, on prend un plaisir non dissimulé devant le moment badass sans concession qu'il nous livre, un requiem over the top pour l'autodéfense épurée de toute bonne morale.

La belle surprise du film concerne son rôle titre, Robert Forster, tout en retenu, qui incarne avec beaucoup de justesse un père dépassé par les événements forcé, de prendre les armes pour se faire justice. On pourra regretter certains seconds rôles qui sont par moment assez limites, mais dans l'ensemble, le casting est solide. De bonnes ganaches patibulaires pour les voyous, de belles trognes charismatiques pour les apprentis justiciers, guidés par un Fred Williamson magnétique, qui ouvre les hostilités avec un discours très brutal, la mâchoire fermée, les sourcils froncés, les frissons ne sont pas loin, l’envie d’un carnage en bonne et due forme bel et bien présente. Dès lors, c’est rassuré que l’on poursuit le visionnage : on peut continuer le visionnage l'esprit serein, on va en avoir pour notre argent, les masse d’armes seront de la partie !

Pour accompagner cette fougue de chaque instant, Lustig appose sur ses images une BO fleurie qui file la banane. Fleurant bon les années 80, elle permet, à elle seule, de faire des séquences clés du film de véritables moments de tension. C'est bien simple, dès que les riffs et les synthés donnent de la voix, notre visage s'orne d'un sourire à l'annonce des violences à venir.

Avec Vigilante, Lustig prouve qu'il a du talent dans les yeux, en imprimant sur grand écran un vigilante movie qui se place indéniablement au sommet du genre. Formellement magistral, sans concession aucune, il porte la marque du réalisateur de Maniac, qui n'a pas son pareil pour créer des ambiances poisseuses et morbides quand il ne fait pas de ses personnages des allumés qu'on n'aimerait pas croiser le soir en rentrant du boulot. Un sacré moment typé 80's qui fait sacrément du bien !

[Jack Spret]

Entièrement d'accord avec ta critique !
J'adore la fin toute en violence, les manchettes de Williamson, le côté guerre civile de la péloche.
Un très bon cru.