[Mark Chopper] Mes critiques en 2013

[Mark Chopper]

Nan, mais ils sont encore jeunes

Déjà au lycée, je détestais ses films.

[Alegas]

Bronson, de Nicolas Winding Refn (2008)

L'histoire : La vie de Michael Peterson, surnommé Charles Bronson, l'un des plus célèbres prisonniers du Royaume-Uni, qui a passé l'essentiel de sa vie adulte en isolement...

Refroidi par l'accueil réservé à Pusher 3 au Danemark, Nicolas Winding Refn décide de ne plus tourner dans son pays et entame son exil cinématographique en trouvant refuge au Royaume-Uni. Motivé par des raisons pécuniaires, il se retrouve aux manettes d'un épisode de la série Miss Marple et étudie la possibilité de livrer un film de commande, soucieux de pouvoir financer et monter le projet Valhalla Rising... C'est ainsi qu'il se penche sur ce biopic d'un célèbre prisonnier anglais, avant de lâcher l'affaire, peu motivé par l'idée de travailler avec un Tom Hardy qui, lors de leur première rencontre, lui a laissé une effroyable impression. Malgré tout, une nouvelle rencontre, positive, et l'idée de détourner le concept du film pour livrer sa propre autobiographie déguisée l'encouragent.

Refn, en effet, se soucie peu de ce Charles Bronson qu'il ne connaît pas et ne cherche pas à le comprendre... Ce qui l'intéresse, c'est ce qui, dans son histoire, lui rappelle sa personnalité : son obsession de la célébrité, sa résistance vis-à-vis de l'autorité et sa capacité à se réinventer, notamment à travers la pratique d'un art. Les conflits contre tout type de représentant du pouvoir rappellent ainsi tout un pan du cinéma britannique qui est ici convoqué : Orange mécanique, bien sûr, qui a souvent été cité, mais aussi If.... de Lindsay Anderson, sans oublier les courts-métrages de Kenneth Anger. Celui qui, à ce stade, ne connaissait du cinéaste que la trilogie Pusher et Bleeder, sans s'être penché sur le ratage Inside Job, n'a pu qu'être grandement surpris.

Exit la caméra à l'épaule et le souci du réalisme au profit d'une esthétisation et d'une composition millimétrée des plans... Sans oublier d'étonnants, mais pertinents, choix musicaux, du "It's A Sin" des Pet Shop Boys utilisé dans une scène délirante à Glass Candy en passant par New Order. Mais il ne faudrait pas oublier Tom Hardy, qui n'attendait que ce rôle pour exploser : l'acteur, littéralement possédé, bouffe l'écran qu'il occupe de manière quasiment continue. Dénué d'intrigue, Bronson ne plaira pas à tous, mais impose le respect de par cette volonté de se mettre à nu et de se donner corps et âme, tant de la part de son interprète principal que de son auteur.

Lui qui, en interview, joue un rôle suffisant qui peut en agacer certains, n'a jamais cessé de révéler ses fêlures pour mieux les affronter sur grand écran. Et dans ce film plus que dans tous les autres, il tombe le masque.

Note : 8/10

[Jed Trigado]

En accord total avec toi, dans ses "commandes" Refn à réussi a toujours transformer la contrainte en avantage en se mettant toujours dans la peau de ses personnages principaux et là, il s'en sort avec les honneurs, livrant un film très touchant sur les éternels conflits de l'Art et de la célébrité à tout prix.

Et depuis Hardy s'est révélé de manière intense en enchainant les projets intéressants, donc double bravo a lui (dire qu'il voulait prendre Jason Statham au départ).

[Mark Chopper]

J'ignorais pour Tatane. On l'a échappé belle.

[Killbush]

Ça me donne envie de le voir, je vais tenter cet aprem

[Mark Chopper]

Tu l'as jamais vu ? Je suis surpris.

[Heatmann]

meme moi je kiff ce Refn . mais bon , justement la il se regarde que filmer a l'impro pis bon hardy c'est autre chose que gosling

[Waylander]

Mark ce serait cool si un jour tu postais une critique qui me parle un peu. tu veux pas mater Blanche Neige ou Hobbit ou faire une critique d'un Malick que tu aimes ?

[comICS-soon]

Oué genre tu veux pas mater des films de merde pour plaire à Way ?

[Waylander]

Le mec il est lancé après moi là.

[Mark Chopper]

Je ne mate que des films qui me font envie. Alors la fantasy c'est mort. Malick, ça arrivera bien un jour par contre.

A toi d'être plus éclectique !

[Waylander]

Je suis très éclectique mais j'ai mes limites : les catégories 3 et autres trucs chiants japonais je peux pas. Le reste je peux , je l’ai même souvent fait alors qu'au départ ça n'intéresse pas plus que ça. C'était plus pour la "culture". Mais ça va qu'un temps.

[Mark Chopper]

Pareil. Plus trop le temps ou l'envie de sortir des sentiers qui me plaisent.

Mais bon, ce mois-ci il y a eu de la comédie française, de la comédie US et du Refn. Pas que des bridés.

[comICS-soon]

Je suis très éclectique mais j'ai mes limites : les catégories 3 et autres trucs chiants japonais je peux pas.

Quatre garçons pleins d'avenir c'est pas catégorie 3, vas-y tu peux mater

[Mark Chopper]

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