[Scalp] Mes Critiques en 2013

[maltese]

Ah oui, effectivement j'ai aussi trouvé ça très noir. En tout cas, Lumet aura été un grand jusqu'au bout

[Scalp]

Bein Hoffman aurait pu buter Hawke avant

, voilà la fin le plus noir possible

[Scalp]

Le Transporteur Louis Leterrier - 2002

Pas grand chose à dire, de la prod europa quoi, y a une nana qui fait pipi, des audi et Jason qui met des beignes. Les scènes de caisses sont loin d'être mémorable, on retiendra surtout les quelques choré de Yuen ( embauché comme réal au début et qui se sentait pas de réaliser ) qui rendent Statham bien charismatique, le fight avec l'huile c'est du pur fight HK où on se sert intelligemment d'un élément du décors pour rendre un combat quelconque tout de suite plus intéressant.
Bon après y a pas grand chose à sauver à part la classe de Jason, le cul de Shu Qi et les 2 chorégraphies de fin, enfin ça dure 1h30 donc on s'emmerde pas.

4,5/10

[Heatmann]

j'adorais la BO moi

[Scalp]

Oue y a des bons morceaux, c'est comme celle du Baiser Mortel du dragon.

[Scalp]

Le Transporteur 2 Louis Leterrier

De mémoire c'était fun mais finalement mouais bof, on sauvera la nympho en porte jarretelles qui défouraille à l'uzi, la baston à main nue à la fin du film où on réutilise l'huile, une photo moins moche que le premier, et puis on a Keith David, voilà ça fait peu, le reste bof bof quoi. Entre des CGI complétement autre, une pseudo intrigue, des scènes de voitures pas folichonne, un méchant tout bidon ( le fils Gassmann est loin d'avoir un tiers du talent de son père ) et même Jason a l'air d'un peu s'emmerder.
Bilan, c'est moche, un peu chiant et finalement le seul truc qu'on garde en souvenir c'est un porte jarretelle.

4/10

[Scalp]

Dark City Alex Proyas - 1998

Revision un peu à la baisse et ce malgré le fait de le découvrir dans la version DC plus intéressante que la version ciné ( l'intro sans voix off est bien meilleure ) mais voilà je suis un peu nuancé sur la dernière demi heure ( pas fan du combat à la Akira ), bien moins bonne que tout ce qui a précédé et malheureusement c'est souvent la dernière impression qui prédomine et là une fin un peu plus faiblarde handicape le film ( et puis ce happy end ne colle pas avec tout ce qu'on a vu avant même si visuellement c'est bien foutu car après avoir été pendant presque 2h dans l'obscurité, le film se termine dans une lumière totale ).
A la sortie du film on pensait que Proyas était promis à une grande carrière car après le superbe The Crow il démontrait une nouvelle fois un sens visuel gothique bluffant ( c'est pas du caca à la Burton quoi ) et une technique abouti malheureusement quand on voit l'évolution de sa carrière on peut dire que sa carrière est malheureusement derrière lui.
La première heure paranoïaque est toute bonnement géniale et sans aucun défaut ( et la première demi heure on est même devant un chef d'oeuvre tant la mise en place de cet univers est exemplaire et prenante, et sacrément ludique ), Proyas pose son univers calmement et nous donnant les infos petit à petit ( et c'est là que la suppression de la voix off est très utile car ça nous fait vraiment réfléchir sur ce qu'on est entrain de voir ) et cette ambiance film noir est une merveille ( ce travelling sur la première scène de Connelly ) et le mélange polar noir/SF/cyberpunk est un beau mélange qui ici ne fait jamais gloubiboulga d'influence ( même si les être supérieurs, les humains esclaves et la réalité factice c'est du déjà vu )
Bon après une heure on part dans un truc plus classique avec les gros méchants à la poursuite du héros et un fight final, c'est finalement convenu.

La réal de Proyas ne fait jamais dans l'esbroufe, il est sur de sa technique, c'est carré et c'est toujours au service de son récit, les 5 premières minutes c'est un modèle de mise en scène efficace, bon après oui le fight final vieillit mal à cause d'incrustation pas top mais bon on va pas juger sur des CGI donc en terme de réal pure ça reste bien foutu.

Rufus Sewel en perso principal c'est casse gueule, parce que bon c'est tout sauf un grand acteur, il a pas un super registre et là finalement son coté droopy colle bien avec le personnage complétement paumé face aux évènements d'ailleurs il est largement meilleur au début du film car quand son perso s'affirme Sewel affiche ses limites, le reste c'est du tout bon entre Sutherland et son look, William Hurt en flic tout droit sorti d'un film noir, Jennifer Connelly et son physique, les gars qui joue les Monsieurs ont vraiment des putains de tronche et chacune de leur apparition est un régal ( le look longiligne et le gimmick des dents est une super idée ) et puis on a Melissa George et sa poitrine, et ça c'est cool.

La BO somnolente de Trevor Jones colle parfaitement à l'univers du film.

Dark City reste un des films majeurs des 90's car tout simplement marquant visuellement.

8,25/10

[angel.heart]

Revu cette semaine et globalement d'accord avec toi.

Par-contre moi j'aime bien la fin.

[Scalp]

Ca c'est mon coté j'aime pas les happy end, bon celui là il est pas spécialement forcé et offre un contraste intéressant mais j'aurais largement préféré un truc plus sombre.

[caducia]

[angel.heart]

Ca c'est mon coté j'aime pas les happy end, bon celui là il est pas spécialement forcé et offre un contraste intéressant mais j'aurais largement préféré un truc plus sombre.

Bah tu sais en général je suis comme toi, je préfère un truc bien sombre à un happy end mais pour le coup je trouve que cette fin est la meilleure possible.

Et puis bon, ça reste du happy end en retenu...

[francesco34]

Je comprends pas cette aversion systématique des happy ends au ciné...
Bon je suis pas pour un happy end forcé qui correspondrait pas à l'histoire ou à la tonalité du film et ferait factice, m'enfin globalement je préfère me sentir bien après un film que me sentir misérable... Pour les mauvaises fins y'a qu'à allumer les infos...

C'était un communiqué du bisounours aigri du mois

[Scalp]

Je fais pas une aversion au happy end, c'est juste que j'aime pas les happy end gratuit, bon là pour Dark City c'est mitigé, ça propose un truc sympa mais du coup ça colle plus avec ce qu'on a vu avant.

[francesco34]

oui j'suis d'accord, si ça parait gratuit ou factice par rapport au film c'est pas forcément judicieux...
Je suis pas pour le happy end à tout prix.
Mais j'aime bien quand ça finit bien

[padri18]

Parker Taylor Hackford - 2013

Je sais plus où j'ai lu ça mais y a une critique qui disait que chaque génération à son adaptation de Parker qu'elle mérite, et donc la génération 2010 bein elle mérite de la merde.
Pourtant ça commence pas trop mal, fin c'est toujours la même histoire ( ici en encore plus prévisible ), Parker s'est fait arnaquer et il veut récupérer son pognon, pendant 20 minutes ça fait illusion, après ça commence à ronronner mais c'est rien comparer avec l'arrivée de J.Lo dans le film où un scénariste de génie a eu l'idée d'en faire un sidekick comique ce qui est logique dans un polar hardboiled, d'ailleurs ça ressemble plus à du Leonard qu'a du Westlake, bon c'est pas mal un mal en soit c'est bien aussi Leonard mais ici le gros soucis c'est quand même toute cette partie à Jlo qui plombe vraiment le film et puis la bande de bad guy fait un peu pitié quand même, bien la peine de prendre Chicklis pour lui donner 2 scènes et demi.

Toute la longue partie dans Palm beach est d'un chiant ( pis c'est gogol ), jusqu'au casse finale, après oue Tatane quand il défouraille y fait pas semblant mais voilà y défouraille pas beaucoup.
Le réal est anecdotique au possible mais vraiment, rien à se mettre sous la dent, heureusement le fight dans l'hôtel est pas salopé et les quelques morts sont correct ( surtout celle de Chicklis, je spoil rien là !! ) et on remercie le classement R qui permet quelques éclaboussures de sang bienvenu.
Tatane il joue pareil tout le temps donc voilà là c'est Tatane et jamais Parker, après J.Lo en culotte c'est cool mais bon ça s'arrête là, sinon Chicklis comme j'ai dit c'est pas top, le pauvre il va jamais avoir de carrière ciné à ce rythme, sinon on a Nick Nolte et sa fille qui servent à RIEN.

Autant se revoir le Lee Marvin ou le Mel, parce que là autant le dire clairement ce film fait honte à ce personnage iconique du polar Hard boiled, le film durerait 20 minutes de moins je serais ptet moins sévère mais sérieux presque 2h pour raconter ce truc, c'est aussi douloureux qu'une sodomie à sec ( enfin parait que c'est douloureux, c'est comics le spécialiste qui me l'a dit ).

3/10