[angel.heart] Mes critiques en 2013

[Scalp]

Sauf erreur les 4 avis de référencé sont la DC.

[Heatmann]

j'irais jamais jusqu a 7 , mais je comprend et suis du coter d'angel , j'ai moi meme mit 5.5 a la DC et j'ai sous noter un peu .

apres ouai j'ai jamais ouvert une bd daredevil et m'en bat les couille , le film en l etat me plait plutot bien comme ca . et comme dit angel , en effet la 30en de minute de la DC , ca fait un bien fou jtrouve

[angel.heart]

Class of Nuke 'Em High ( Atomic college )
- Richard W. Haines, Michael Herz, Lloyd Kaufman ( 1986 ) -

Des méfaits de la radioactivité sur la gentille faune d'un lycée de banlieue... De la centrale nucléaire au collège, suivons le gang déjanté des punks psychotiques sur leurs motos, observons les horribles mutations génétiques qui s'opèrent sur nos gentils étudiants, tandis que de monstrueuses créatures s'épanouissent dans les sous-sols et les canalisations...

Du sang, du vomi verdâtre, des boobs, de la petite culotte en coton, du monstres radioactif, du gang de punks débilos et de l'érotico-hallucinatoire... Voilà quelques éléments présents dans ce joyeux foutoir aussi con que délirant, qui semble avoir été tourné sans scénar ( car s'il y a bien évidement un début et une fin, entre les deux le film n'est que succession de gags à la con et débordements gore balancés de façon totalement aléatoire ), interprété avec un talent et une implication de tous les instants ( hum... ) et réalisé de façon quelque-peu approximative pour ce qui restera une des oeuvres les plus cultes de la firme Troma et qui à l'instar du non moins culte Toxic Avenger, prendra rapidement des allures de saga.

C'est donc du bon gros Z qui tâche, dans la joie et la bonne humeur, très représentatif d'une époque où le cinoche horrifique nous offrait quelques petites bandes de gore festif parfumés au bitume et saupoudrés d'une petite touche de climat social miséreux ( Street Trash, Slime City, CHUD, Basket Case... ). En tout cas ce premier Class of Nuke 'Em High ( sorti en France en VHS sous le titre Atomic college ) se déguste avec plaisir, car même s'il ne transpire pas le talent à tous les niveaux le film est suffisamment généreux et varié dans ses délires pour filer le sourire et divertir non stop tout au long de ses 1h20. En tout cas moi je me suis plutôt bien éclaté et j'ai hâte de découvrir les suites.

7/10

[osorojo]

Miam, je note, je vais le choper celui-là

[angel.heart]

Ouais, tu devrais passer un agréable moment.

[osorojo]

Et puis, avec ce genre de film, à cette époque, ils avaient des affiches de ouf !

[angel.heart]

Ah ouais là pour le coup, l'affiche que j'ai posté déboîte sa mémé! Mais ça n'est pas de l'affiche d'origine.

Mais n'empêche elle arrache!

L'affiche française était sympa également ( très post-nuke dans l'esprit ).

[zen]

Et puis, avec ce genre de film, à cette époque, ils avaient des affiches de ouf !

Carrément, j'adore le style

Puis ça m'a l'air bien représentatif du contenu!

[angel.heart]

Ah bah là ouais, y a pas tromperie sur la marchandise.

Quelques autres affiches que je kiffe, pour des films similaires :

















Ça a quand-même plus de gueule que les photoshops tout pourri qu'on se tape aujourd'hui!

[osorojo]

Mais ouais clairement. De manière générale, peu importe le genre, le taff graphique fait sur les affiches (en général hein, y a encore de jolies exceptions aujourd'hui) était quand même plus bandant y a quelques années

[angel.heart]

Paperhouse - Bernard Rose ( 1988 )

Petite fille solitaire, Anna découvre qu'elle peut entrer dans un monde parallèle, plus précisément dans une maison qu'elle a dessiné sur une feuille de papier.

Hé bah putain, je ne m'attendais pas du tout à ça!

Bon, honnêtement j'ai bien aimé mais je suis quand-même un peu déçu. On va dire que le gros problème du film réside dans le manque d'épaisseur de l'intrigue et quelques choix scénaristique qui sonnent faux ( quand ceux-la ne sont pas carrément incompréhensibles ), pour un rendu à l'écran pas toujours très convaincant donc, en plus de ne pas être aidé par des acteurs aux jeux pas toujours très juste.

Sans ça l'idée de départ est sympathique et quelques années avant le génial Candyman Bernard Rose faisait déjà des merveilles avec une caméra. Le mec a un solide sens du cadre, donne de la grâce à ses mouvements, a un style, visuel mais pas que... Car à l'instar d'un Candyman on peut voir ici que ce qui intéresse le réal c'est une approche façon conte pour adulte, le pouvoir de l'imaginaire et l'incursion du fantastique au seins de quotidiens moroses. Sérieux, le mec avait l'étoffe d'un grand, dommage qu'il n'ait pas persévéré dans le genre...
Et puis encore une fois, la très belle bande son au piano/synthé donne vraiment de la force aux images qu'elle accompagne.

Le truc c'est que, malgré des qualités indéniable qui suffisent à maintenir l'attention du spectateur jusqu'au bout, à la fin du film je me suis quand-même senti frustré, ayant trop l'impression d'avoir vu une oeuvre qui n'aura pas su exploiter à fond son sujet. ( d'ailleurs, le final restera pour moi une énigme... )

Je le répète, ça reste donc très intéressant et inattaquable dans la forme mais selon moi on est passé à coté d'un grand film. Ah oui et puis il faut quand-même signaler que c'est parfois bien cucul. Réservé à un publique averti, donc...

7/10

[zack_]

C'est tentant merci pour l'avis

[Pathfinder]

J'adore les posters que t'as listé. T'as meme trouvé le moyen de me donner envie de revoir Street trash!

[angel.heart]

Poultrygeist : Night of the Chicken Dead - Lloyd Kaufman

Poultrygeist, ou quand Troma nous fait son Braindead!
Franchement ça claque, car non seulement c'est peut-être bien le film de genre le plus généreux en gore festif depuis la bombe de Peter Jackson mais en plus de ça le film se paye de luxe d'être une chouette comédie musicale délirante, méchamment énergique, délicieusement immature et totalement irresponsable.
Un régal, à consommer sans modération...

8/10




Melancholia - Lars Von Trier

Vraiment étrange... Un film aussi déroutant que fascinant et qui mets parfois franchement mal à laisse dans sa façon de nous décrire le changement de comportements de ses personnages avec comme toile de fond un contexte de fin du monde.
Ça m'a vraiment scotché!

8/10




Happy Feet - George Miller

Un des plus beaux animés qu'il m'ait été donné de voir à ce jour et ce, aussi bien pour sa forme, virtuose, que pour son discours qui est tout simplement un putain d'hymne à la vie, qui prêche l'amour et la tolérance et le fait de façon simple et sincère, ce qui peut lui valoir d'être taxer de film un peu simplet et naif et pourtant je trouve personnellement le traitement très adulte, inteligent et franchement pertinent.
En plus de ça le numéro musicaux sont juste énorme et filent méchamment la banane.
Une putain de réussite!

9/10




Grotesque - Koji Shiraishi

Mitigé. Si quelques bonnes idées élèvent le film un peu plus haut ( mais pas beaucoup, hein!.. ) que le statut de simple torture porn racoleur, le film reste quand-même souvent chiant malgré sa très courte durée.

5/10




Blackaria - François Gaillard, Christophe Robin

Déçu...
Si la présence de meurtres plutôt cool et de quelques paires de boobs assure le minimum syndical ça reste du giallo à la française, bien cheapos ( la photo et vraiment laide ), porté par une brochette d'acteurs tous plus mauvais les uns que les autres et peu passionnant dans son intrigue.
10 crans en dessous du magnifique Amer ( ok, le budget ne doit pas être le même mais clairement, il n'y a pas que ça qui joue sur la grosse différence de qualité entre les 2 films... )

5,5/10




Combat Shock - Buddy Giovinazzo

Du film de vétéran du Vietnam made in Troma, très très glauque, totalement dénué d'humour mais qui malheureusement mets beaucoup trop de temps à vraiment intéresser. Ça pète vraiment que dans les dernière minutes du film, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soit, au contraire, l'impact de la violence s'en sort décuplée mais le truc c'est que l'ensemble du film n'est pas suffisamment bien géré et c'est donc souvent chiant.
Dommage, car malgré tout on s'intéresse quand-même aux persos mais il aurait vraiment fallu une meilleure écriture pour remplacer de longes séquences de grand vide, formel, narratif et émotionnel...

6/10




Class of Nuke 'Em High 2 & 3 - Eric Louzil

2 suites qui partent encore plus loin dans le bon gros portnawak qui tâche mais qui restent néanmoins inférieure au premier épisode, car moins bien géré sur la longueur, malgré de nombreux gags délicieusement débiles et débordements gore franchement jouissif.

5,5/10 & 6/10




Si Douces, si Perverses - Umberto Lenzi

Chiant.

3,5/10




Rolls-Royce Baby - Erwin C. Dietrich

Du film érotique mettant en vedette Lina Romay ( muse de regretté Jess Franco, qui contrairement à son habitude est ici rasée! ) dans son propre rôle ( celui d'une petite coquine, folle du cul ) dont le plus gros défaut et que ses scènes "d'action", qui vont quand-même assez loin ( fellation, apparition de clitos... ), sont trop souvent filmées de façon banal. Par-contre, le film se montre plus intéressant ( car plus inspiré ) quand il film l'érotisme en retenu, à ce titre la chouette séance photo nous dévoilant le corps de Lina et ses changement de positions via l'objectif de l'appareil s'avère bien plus stimulante que toute les parties de jambes en l'air que le film offre.

5/10

Ça reste donc sympathique... :

[zack_]

Melancholia aurait mérité de rentrer dans la base
Avec ce réal soit on aime soit on déteste