[Mark Chopper] Mes critiques en 2013

[Mark Chopper]

RAOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUULLLL !!!

[Scalp]

Best comédie Fr des 90's avec Bernie.

[Jed Trigado]

C'est pas un pédé mon chat !

[Scalp]

Dis donc grognasse, tu veux que je me casse l’autre ? Dieu a crée l’alcool pour que l’homme oubli sa femme.

[dagokhiouma]

le cri qui dessaoule !

[Mark Chopper]

Alors à vous Allart, rien qu'à vous, je vais dire la note : zéro. ZEEEEEEEEEEEEERO. Le zéro de la défaite. Le zéro éliminatoire !

[Scalp]

Nan, nan nan. Quéquette. Elle a un peu de problèmes avec les prénoms Français, forcément. Donc, je récapitule, Vultex, Quéquette, Durex, Zigounette et Ergie.

[Mark Chopper]

- C'est toi qui as demandé à ma soeur si elle suçait ?
- Ouais. Pourquoi, tu la remplaces ?

[Logan]

Tu donnerais presque envie de le revoir, je l'ai vu quand j'avais 15 piges et pas revu depuis.

(Bon allez je vais me programmer ca).

[Scalp]

J’vous répète, Monsieur l’Inspecteur, une bande de drogués. Des fous furieux. Oui. Ils ont ... ils ont fait fumer mon Victor. Hein ? Non. Non, Victor c’est mon chien

Il est génial ce film et pis c'est tout.

[Dunandan]

Le Sabre, de Kenji Misumi (1964)

L'histoire : Kokubu est choisi comme capitaine du club de Kendo d’une université, au détriment de Kagawa, pourtant meilleur dans cette discipline. Ce choix a été dicté par le mode de vie ascétique de Kokubu, tout entier régi par des règles ancestrales de discipline et de devoir...

Conclusion de la trilogie du sabre de Misumi, Le Sabre a sûrement surpris de nombreux spectateurs : de part sa contemporanéité, qui donne dans un premier temps l'impression de malmener la cohérence de l'ensemble, après les deux films d'époque que sont Tuer et La Lame diabolique, et du fait du choix du cinéaste d'opter pour un noir et blanc qui renforce cette impression sur le plan formel. Pourtant, il s'agit de choix judicieux et même logiques, qui ont permis à ce troisième volet de devenir une référence du chambara crépusculaire. Le fait d'adapter une nouvelle de Yukio Mishima permet à Kenji Misumi d'apporter une conclusion pessimiste au fil directeur de la trilogie : à savoir la crainte de la disparition des valeurs anciennes du Japon, parfois idéalisées, au profit de celles de l'Occident, synonymes de déliquescence morale.

La nouvelle de Mishima synthétise ses obsessions et oppose deux visions du Japon, à travers les personnalités antagonistes de deux étudiants pratiquant le kendo. D'un côté, nous avons Kokubu : droiture personnifiée, ce jeune homme ne vit que pour le sport et ne relâche jamais la pression, ne s'autorisant aucune légèreté, tel un samouraï des temps modernes. De l'autre, Kagawa : tout aussi doué en pratique, mais qui n'hésite pas à bafouer les règles par égoïsme. Le premier souffre de ne plus être en phase avec son époque, un temps où les préceptes du Hagakure semblent passéistes et inadaptés aux réalités, et le second, malgré ses plaisirs simples, ne peut s'empêcher d'admirer la pureté de son rival. Pessimiste, Misumi se démarque de l'auteur qu'il adapte en ne privilégiant aucune voie : l'avenir l'inquiète, mais il ne semble pas penser, contrairement à Mishima, qu'un retour au passé pourrait constituer une solution.

Et c'est là que le choix du noir et blanc semble justifié : Kenji Misumi, toujours aussi précis dans sa composition de plans, met en scène ses idées à travers des jeux d'ombre et de lumière. Son héros, d'abord aveuglé par le soleil et un idéal de puissance, finira par s'effacer, telle une ombre au crépuscule.

Note : 8/10

[Jed Trigado]

Tu l'a bien mérité, enfin une note qui sort du lot en ces lieux, je commençais à désespérer.



Hé ouais grand film sur la chute de l'esprit féodal face à la corruption progressive de l'occident, Mishima n'aurait pas esperé mieux que Misumi pour retranscrire sa vision désenchantée du monde.

[Mark Chopper]

J'ajoute cet approved à ma collection

[Mark Chopper]

Monsters Club, de Toshiaki Toyoda (2012)

L'histoire : Un jeune homme se retire dans une cabane isolée, dans un territoire enneigé, suite à la mort de ses parents et de ses deux frères. De là, il adresse des colis piégés à certaines personnes. Son but ? Protester contre une société qu'il juge de plus en plus liberticide...

Le film le plus étrange et le plus difficile d'accès de Toshiaki Toyoda... Tourné entre The Blood of Rebirth et I'm Flash!, Monsters Club s'apparente à ces deux longs-métrages au point de former une trilogie informelle. Ici encore, on retrouve un héros placé en marge de la civilisation, à l'image du cinéaste lui-même, rejeté un temps par l'industrie cinématographique nippone suite à une affaire de drogues. Toyoda, qui s'exprime depuis le circuit indépendant, tourne donc avec un budget réduit, sans véritable script et en deux semaines seulement, loin de la rigueur d'écriture à l'oeuvre sur 9 Souls et Le Jardin suspendu. Exit la tentation mainstream, qui laisse place à l'avant-gardisme et au poème filmique : tout d'abord bavard, puis éthéré et contemplatif, Monsters Club ne ressemble à aucun autre film, même si le goût pour la violence et la mélancolie du cinéaste répondent toujours présents.

Il emprunte plusieurs directions : adaptation des écrits de Theodore Kaczynski tout d'abord, terroriste surnommé le Unabomber, pour qui la société et les avancées technologiques asservissent l'homme chaque jour un peu plus, plutôt que de le libérer comme elles le devraient. Pour faire passer son message, cet homme avait adressé des colis piégés à différentes personnalités qui symbolisaient ce paradoxe. Le héros du film pense et agit de la même façon, mais bien vite, le long-métrage bifurque et se teinte de fantastique, évoquant un deuil douloureux... Malgré quelques longueurs, le film n'a pas le temps d'ennuyer, du fait d'une très courte durée et des fulgurances habituelles du cinéaste, notamment son goût pour les scènes surréalistes qui appuient le côté poétique de l'ensemble. Et l'ultime séquence du film, qui rappelle la première de Pornostar, le long-métrage des débuts, interroge.

Le cinéaste aurait-il bouclé une boucle ? Se serait-il purifié sur le plan stylistique pour repartir de zéro ? Son engagement pour un nouveau Crows Zero le laisse supposer... Difficile, de toute façon, d'échapper longuement à la civilisation.

Note : 8/10

[Dunandan]

Excellente ta critique du Sabre, ça me donne envie de lire du coup la nouvelle de Mishima pour "compléter" ma vision