[Caducia] Mes Critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar caducia » Mar 07 Mai 2013, 07:25

:eheh: non parce que il y a quand même quelques moments loué dingues qui dénotent.
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Kiss Kiss Bang Bang - 8,5/10

Messagepar caducia » Mar 07 Mai 2013, 21:51

Kiss kiss bang bang

Réalisé par Shane Black
Avec Robert Downey Jr., Val Kilmer, Michelle Monaghan
Comédie - USA - 2005 - 1h42

8.5/10



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Synopsis


Harry Lockhart, voleur en fuite, se retrouve accidentellement au beau milieu d'un casting de polar Hollywoodien. Afin de préparer au mieux son rôle, il fait équipe avec un détective privé sans foi ni loi et une comédienne en herbe. Ils finiront par se retrouver impliqués dans une réelle et mystérieuse affaire de meurtre.



Critique

Une jolie réussite que cette comédie policière qui détonne par son ton et son enchaînement de surprises. Certes l'histoire est pas très crédible mais on se laisse facilement embarquer dans cette histoire loufoque bien amenée grâce à ses personnages très attachants qui sont loin d’être parfaits. Le film repose sur une succession de malentendus, de petits détails qui changent tout faisant basculer l'histoire.
Ainsi la rencontre des protagonistes se fait par un pur hasard et ces personnes qui n'auraient jamais du se rencontrer se voient embarqués dans la même galère malgré eux.

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L'originalité du métrage vient du fait que la narration est située sur une enquête qui habituellement est gérée par des professionnels ce qui offre des résultats plutôt formatés, alors qu'ici les héros sont presque tous des imposteurs, des menteurs, des loosers et donc ont une assez grande liberté de mouvement offrant ainsi un potentiel illimité d'action n'étant pas restreints par la Loi. C'est pourquoi on se délecte de voir les personnages improviser la plupart du temps et commettre des bourdes monumentales pour des situations loufoques et décalées.

Globalement, Shane Black tente un hommage aux polars des années 50 mais aussi aux années 80 avec le buddy movie qui nous offrent des moments d’engueulades avec des dialogues ciselés ou de complicité procurant une vraie force de frappe.
Une narration originale découpée en chapitre avec une voix-off assez marquée qui donne une touche humoristique supplémentaire sans être envahissante pour autant. On a aussi droit à quelques flash-backs plutôt mignons pour la touche nostalgique permettant de mieux comprendre la relation entre Harry et Harmony ce qui permet de rendre la romance crédible et s'intégrer de façon naturelle au coté polar.

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Val Kilmer nous livre une de ses dernières bonnes prestations avec rôle de composition de détecive gay assumé très précieux. Robert Downey Jr. incarne idéalement le type paumé qui s'en prend plein la poire et doit se surpasser pour ne passer pour un lâche et qui a presque tous les défauts du monde.
Enfin la miss Michelle Monaghan ne ressemble pas à un travelo. :mrgreen:
Une brochette de protagonistes maladroits apprentis détectives.

ImageImage


Un rythme très bien géré qui mixe de multiples ambiances parfois barrées, nostalgique, tendue, romantique ou insolite.
La réalisation est très soignée, mettant en valeur les décors hollywoodiens avec des changements d'ambiance allant des villas élégants aux décors plus kitchs avec une critique sous jascente de la corruption gangrenant Los Angeles.
Des dialogues incisifs bien trouvés qui donnent du rythme et du charme au film pour un humour cynique jamais vulgaire pour des scènes savoureuses.
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Stoker - 7/10

Messagepar caducia » Dim 12 Mai 2013, 16:41

Stoker

Réalisé par Park Chan-wook
Avec Mia Wasikowska , Matthew Goode, David Alford
Drame , Epouvante-horreur , Thriller - USA/UK - 2013 - 1h40

7/10



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Synopsis

Après la mort de son père dans un étrange accident de voiture, India, une adolescente, voit un oncle dont elle ignorait l’existence, venir s’installer avec elle et sa mère. Rapidement, la jeune fille se met à soupçonner l’homme d’avoir d’autres motivations que celle de les aider. La méfiance s’installe, mais l’attirance aussi…

Critique

Un film empli d’ambiguïté permanente la fois dans ses propos et son éthérisme avec un sentiment d'étrangeté constant, néanmoins le script n'a rien d’exceptionnel basé sur le triangle amoureux avec des personnages torturés mentalement c'est surtout sa mise en scène qui en fait toute sa force.
Un cadre digne d'une maison de poupée qui mélange une ambiance art déco, années 60 mais les personnages évoluent tout de même à notre époque mais une histoire qui reste intemporelle.
Une maison idyllique où n'importe quelle famille "normale" vivrait des jours heureux en totale harmonie avec tout le confort nécessaire, mais ici on est bien loin d'une famille parfaite.
La thèmatique du non-dit et des secrets de famille tient au rôle central dans l'intrigue avec ces Stoker qui ont des apparences d'une gentille petite famille sans problème, façon famille Collins qui cachent des secrets inavouables et des fantômes dans les placards.
Nicole Kidman a le rôle le moins intéressant à la mesure de son talent, qui se résume à attiser le regard des hommes et à pleurnicher, et picoler bien sur. Le masque blanchâtre botoxée de l'actrice ne permet plus de retranscrire les émotions, et n'est plus bonne à grand chose si ce n'est à nous faire admirer sa plastique.
Mia Wasikowska assure le rôle principal sur ses frêles épaules affirmant son gout pour les rôles variés et risqués nous livre une admirable prestation à la fois vilain petit canard solitaire qui n'arrive pas s'intégrer à sa famille ou dans la société mais aussi sublime sur certains plans. Une peau d'une extrême pâleur, un look vraiment décalé pour une image de jeune fille timide et sage mais qui cache de profondes blessures refoulées.
Matthew Goode, acteur plutôt limité aux rôles insipides de comédies romantiques se révèle le meilleur personnage du film jouant aussi sur des apparences irréprochables avec une montée en puissance de la présence et de l'importance de son personnage dans l'intrigue.

Il est dommage que dans Stoker l'intrigue n'ai rien de renversant avec aucun retournement de situation bluffant car le réalisation sème de nombreux indices permettant de cerner les protagonistes et leurs secrets de façon progressive, il a donc peu de suspense, la force du film reposant sur son ambiance et l’imprégnation constante d'étrangeté. On ressent ainsi une sorte de malaise constant car les relations entre les personnages sont malsaines avec plusieurs suggestions d'incestes par des scènes suggestives ou par un lien surnaturel qui relie les protagonistes même au délà de la mort ou du temps.

Coté réalisation, c'est du très haut niveau, très méticuleuse, un univers sophistiqué avec une maison glaciale tout comme le sont ses habitants qui ne savent pas communiquer avec une tension sensuelle ou inexplicable qui est omniprésente. Un montage savant qui renforce l'effet dramaturgique de l'intrigue pesante dans un cadre ouaté.
Un rythme qui est loin d’être soutenu mais qui reste tout à fait fluide et envoûtant.
Un subtil mélange de styles, des indices et un bad guy Hitchokiens, des personnages Burtoniens, quelques plans Tarantinesques (giclées de sang dans les champs, BO de Pulp fiction) et des scènes sensuelles à la De Palma mais une ambiance à part avec une symbolique exacerbée.

Néanmoins, le film reste plutôt inégal dans son déroulement avec quelques longueurs ou des facilités, un coté répétitif lassant et très prévisible, nombriliste et pas très corrosif; il ne manquait plus qu'un peu de génie de M. Night Shyamalan pour en faire un petit bijou. Une perfection de mise en scène qui peut ennuyer à force, néanmoins des effets stylistiques inventifs qu jouent sur les textures et les couleurs de façon magistrale.
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Liste de Schindler (La) - 9/10

Messagepar caducia » Lun 13 Mai 2013, 21:29

La Liste de Schindler

Réalisé par Steven Spielberg
Avec Liam Neeson, Ben Kingsley, Ralph Fiennes
Drame - USA - 1994 - 3h15

9/10



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Synopsis

Evocation des années de guerre d'Oskar Schindler, fils d'industriel d'origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents hommes et trois cents femmes du camp d'extermination de Auschwitz-Birkenau.

Critique

Steven Spielberg offre une oeuvre qui joue sur la sobriété esthétique pour mieux mettre en valeur cette histoire forte qui n'avait nul besoin d'une mise en scène démonstrative. Du noir et blanc épuré, un film qui est très réaliste jouant sur la double personnalité des deux Allemands tous puissants et la détresse du peuple Juif dont le destin est entre leurs mains.
Un métrage qui offre à la fois un aspect documentaire notamment par le noir et blanc, une reconstitution minutieuse mais aussi pas mal de romanesque permettant une empathie plus forte mais avec un point de vue inédit.
Spielberg ne cherche pas à aligner les drames humains multiples mais il se focalise sur la destinée d'une dizaines de personnes.

Une première partie introductive basée sur la présentation d'Oskar Schindler mettant en évidence tous défauts : vanité, hypocrisie, il trompe sa femme, ne pense qu'à s'auto-promouvoir auprès des puissants à coup de cadeaux et de pots de vins avec toujours des arrières pensées malsaines. En gros, c'est un Allemand égoïste bien intégré au système qui a tout compris et qui en profite un maximum et qui aurait pu vivre aux crochets de cette société opportuniste pendant encore longtemps pour prospérer sans le moindre risque. Un homme plutôt introverti et manipulateur qui arrive presque toujours à ses fins en faisant jouer ses relations.

Ralph Fiennes a de nombreux points communs avec Schindler, il sait se fondre dans le système et en profiter, et il va même au delà car il est tout puissant sur son camp et est libre de ses gestes même les plus ignobles, comme tuer quelqu'un qui a dit un mot de travers ou qui ne veut pas dénoncer son prochain ou encore se la jouer sniper fou sur la première croix jaune qui passe. Malgré cette apparence d'une extrême froideur et cruauté qui vit dans sa bulle avec un extrême détachement envers sa fonction et ses décisions, Amon Goeth laisse apparaître une certaine fragilité et une attirance secrète et interdite envers sa servante juive, tiraillé entre son idéologie nazi et ses pulsions humaines.

Steven Spielberg nous montre de façon réaliste les rouages du système où la collaboration est une des seules façons de s'en sortir si on est né Juif. Il reconstitue ainsi les ghettos, les camps de concentration, les usines où règne rudesse de vie et frayeur quelque soit le sexe ou l'age. La solidarité se fait rare devant un système de terreur qui prône l'asservissement et la dénonciation, pourtant le cinéaste ne blâme pas les collabos anonymes de façon très appuyée.
Spielberg préfère largement montrer les survivants que les victimes.

Un fort sentiment d'immersion est crée et permet de ressentir la promiscuité, l'osmose des émotions des prisonniers face à leurs bourreaux et leur destin jouant sur l'imaginaire du spectateur en ne montrant pas toute la monstruosité du contexte mais en le suggérant.
L'entrée dans les camps de la mort sous une sorte de neige qui rend l'image sublime est en fait une pluie de cendres issues de cheminées n'a rien de magique, un beau détournement de la part du cinéaste.

Les dialogues sont ciselés, ne tombent jamais dans le pathos car les regards des acteurs sont parfois plus forts que les mots.

Le film prend un tournant lorsque Schindler prend conscience que le peuple Juif n'est pas qu'une masse de travailleurs mais sont avant tout des individus singuliers. L'industriel se rend compte de l'inhumanité de la Shoah et petit à petit tente de continuer à utiliser le système pour manipuler et amadouer ses compatriotes sans jamais s'en faire des ennemis. Progressivement, il arrive à changer le destin de certains Juifs et voit que son système peut prendre beaucoup plus d'ampleur et que sa pauvre vie de profiteur puisse servir quelques hommes.

Un métrage digne en dessous des horreurs de cette période qui nous prend aux tripes mais ne lâche pas l'attention du spectateur par son rythme très bien géré, son casting brillant et une mise en scène exemplaire.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar caducia » Jeu 16 Mai 2013, 19:40

1520- Par le sang du glaive : 6.25/10

Image

Réalisation pas inoubliable mais très bon casting et script original un peu inspiré du nom de la rose avec un point du vue original.

I'm Not There : 7.5/10

Image

Extremement original, une réalisation minutieuse, soignée et casting ébloussissant.
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Echine du diable (L') - 8,25/10

Messagepar caducia » Dim 19 Mai 2013, 09:26

L'Echine du diable

Réalisé par Guillermo del Toro
Avec José Manuel Lorenzo, Marisa Paredes, Eduardo Noriega
Drame - Fantastique- USA - 2002 - 1h47

8.25/10



Image



Synopsis

En Espagne, durant la guerre civile, Carlos, un garçon de douze ans dont le père est décédé, débarque à Santa Lucia, un établissement catholique pour orphelins. Il est remis au bons soins de Carmen, la directrice, et du professeur Casares. Mais il doit faire face à l'hostilité de ses camarades et de Jacinto, l'homme à tout faire. Par ailleurs, ce lieu hostile dissimule derrière ses murs deux secrets : l'or de la cause républicaine, et le fantôme d'un enfant qui hante le sous-sol.

Critique
Un conte fantastique dans la même lignée que le labyrinthe de Pan qui mélange subtilement le fantastique à une fable enfantine cruellement ancrée dans l'Histoire de la guerre civile. Le film confronte à la fois la dureté de la vie au sein de l'orphelinat qui touche à la fois les adultes et les enfants mais aussi les drames du passé avec l'insufflation d’éléments fantastiques qui ponctuent le métrage.
Les thèmes chers au cinéaste sont ici bien entendus très présents, les enfants, les cachettes secrètes, les insectes, les machines étranges.
Un cadre bien trouvé, la bâtisse de l'orphelinat situé en plein désert qui regorge de secrets, isolé de tout qui nous offre quelques plans digne d'un western.
L'ambiance est lourde de la part la rigueur exigée par l'établissement et les punitions sévères qui y sont infligées mais aussi par les légendes qui circulent qui font qu'un spectre est susceptible de surgir n'importe quel moment. Néanmoins, contrairement aux films fantastiques où les fantômes sont les méchants de service, ici Del Toro prend le contre-pied de ce dictât. L'identité du vrai méchant ainsi que celle du fantôme est révélée de façon progressive permettant de ménager le suspense narratif.
Une réalisation époustouflante très léchée qui met en valeur le regard enfantin à la découverte du monde des adultes qui se voient confrontés à la dure réalité et tentent de s'en échapper par des rares moments de naïveté à travers des jeux simples, des illustrés, des défis où tout le monde peut se reconnaître facilement grâce à la palette de personnalité de la bande de gamins allant du caïd faussement courageux aux plus chétifs.
Ici, les enfants sont géniaux et sont au centre du récit, sont toujours justes dans leurs mots, leurs gestes jamais énervants.
Une photographie pas du tout tape à l’œil qui regorge de détails discrets, avec une scène qui fait écho directement au tableau de Goya mais qui mélange les ambiances de façon subtile. Un rythme très intelligent qui ne permet aucun ennui où chaque péripétie apparaît calculée. Une histoire forte et prenante avec des moments chocs surtout en fin de métrage qui atteint son apogée pourtant Del Toro laisse encore planer le doute sur certains éléments et ne dévoile pas tous les mystères de cette histoire. Un découpage parfait, des dialogues précis qui n'encombrent pas nos oreilles pour rien, rien de superflu.
Un long métrage sur le parcours initiatique, la perte de l'innocence qui met en scène une troupe de gosses malmenés qui sont en train de devenir des hommes malgré eux pour leur propre survie. Del Toro aborde aussi les sentiments des adultes qui sont déchirés entre le sentiment amoureux avec un grand A et les instincts primaires.
Film adroit équilibré et intelligent qui fait coexister poésie, fantastique et Histoire.
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Auteur: Alegas

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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Dim 19 Mai 2013, 14:26

Très beau film de fantôme.
Ça fait un excellent double programme avec Pan.
Y'a une réelle continuité entre les deux oeuvres.


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Macadam Cowboy - 7/10

Messagepar caducia » Mer 22 Mai 2013, 20:25

Macadam Cowboy

Réalisé par John Schlesinger
Avec Dustin Hoffman, Jon Voight, Sylvia Miles
Drame - USA - 1969 - 1h53

7/10



Image



Synopsis

Joe Buck, blond et beau gosse, quitte sa petite bourgade du Texas pour monter à New York, où il espère se faire entretenir par des femmes riches. Mais la dureté de la ville lui fait
rapidement perdre ses illusions. Seul, sans un sou, il fait la connaissance de Ratso Rizzo, un petit Italien chétif, boiteux et tuberculeux. Parce que ce dernier a l'air encore plus seul que
lui, Joe accepte de partager son appartement miteux. À l'opposé l'un de l'autre, ils partagent pourtant la même misère dans les bas-fonds new-yorkais, s'accrochant au même rêve : partir
vivre sous le soleil de Floride...

Critique

Film plutôt précurseur pour son époque avec pour principal thème l'American Dream servi par un duo de choc Dustin Hoffman et Jon Voight. Pourtant les 2 protagonistes sont dans une situation qui est à l'opposé de leurs rêves, des êtres totalement paumés qui tentent de survivre au jour le jour en volant, ou en se prostituant pour l'un deux, squattant les immeubles insalubres vivant grâce à la récup.
Pourtant ce tandem reste très attachant car ils ne s’apitoient pas sur sort alors que leur précarité est extrême et que leur destin est tout tracé enchaînant les galères. Ils préservent chacun un doux rêve d'une vie rangée normale avec un job stable, une femme ou une rencontre...le personnage de Dustin Hoffman (Ricco) est obsédé par son Californian Dream, pourtant il ne fantasme pas d'une vie de château mais juste devenir un sous-fifre sous les palmiers.
Le duo d'acteurs est extraordinaire et mélange un tandem totalement opposé avec une sorte de cowboy naïf (Jon Voight) (qui ressemble beaucoup à Crocodile Dundee de part son caractère ou à Eastwood dans un sherif à New York), qui débarque à New-York et qui fait tout de suite tache dans le paysage. On ne sait pas si c'est la bêtise ou le courage qui l' a mené jusqu'ici.
Ce personnage immature reste indécis plein de bonne volonté et tente d'impressionner par son allure et ses biceps, alors que c'est un homme au grand coeur qui se fait bouffer par les autres, plein de bons sentiments et ringard.
Dustin Hoffman est donc un personnage opposé, c'est une sorte de rat des villes, complètement intégré à la grosse pomme qui connait tous les recoins, les combines, les adresses , roi du vol à la tire et embobineur de première. Pourtant le destin ne l'a fait croiser des victimes richissimes et se contente d'une piaule immonde.
Le point commun avec son acolyte c'est la lueur d'espoir et une part d'esprit enfantin qui les préserve du désespoir avec une profonde conviction d'un avenir meilleur.

Les deux loosers jouent aux montagnes russes à travers le script bien amené passant d'une vie misérable monotone à des expériences sensorielles ou des rencontres improbables qui leur offrent un moyen d'évasion intellectuel pendant quelques heures, c'est aussi ça New York.
Bouffé par le système impitoyable urbain qui délaisse les marginaux et ceux qui ne rentrent pas dans le moule, le cinéaste offre une dure vision de la vie aux USA avec un regard peu courant sur les délaissés de la métropole.
Rizzo est une sorte de guide pour Joe qui lui apprend les règles de base de survie.

Un film qui offre de jolis plans coté réalisation, avant gardiste pour l'époque, mais le ton n'est pas dramatique, il est constamment ponctué de répliques humoristiques ou des situations décalées avec ces séquences étonnantes, sensuelles, sensorielles et poignantes avec un changement d'ambiances approprié.
Une séquence montre une soirée underground façon Andy Warhol peuplée d’êtres délurés et défoncés à la recherche de sensations en tous genres, donnant droit à des situations cocasses au sein de cette faune urbaine.
Les plans de Joe répétant des répliques pour s'auto-convaincre ou impressionner rappelleront Taxi Driver.
Les deux anti-héros restent néanmoins très secrets sur leur passé, se livrant peu sur leurs émotions mais quelques flash-backs sont présents pour nous en dévoiler leurs traumatismes refoulés et névroses qui peuvent expliquer la raison de leur fuite vers l'inconnu en solitaire.
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Cemetery Junction - 6,5/10

Messagepar caducia » Mer 22 Mai 2013, 21:10

Cemetery Junction

Réalisé par John Schlesinger
Avec Felicity Jones, Matthew Goode, Ralph Fiennes
Comédie - USA - 2010 - 1h35

6.5/10



Image



Synopsis

Trois jeunes hommes, vivant dans le petit village de Cemetery Junction, arrivent à un tournant de leur vie où ils doivent prendre de nombreuses décisions...

Critique

Métrage 100 % british qui met en avant une bande de potes qui vivent dans un bled paumé d'Angleterre souhaitant ne pas suivre les traces de leurs parents et sortir de ce trou perdu.
Ecrit par Ricky Gervais, les personnages sont vraiment bien écrits, avec le rôle de Snork totalement loufoque qui apporte une touche décalée permanente (comme celui de Spike dans "coup de foudre à Notting Hill).
Un métrage plutôt réaliste sur les classes ouvrières d'Angleterre offrant un avenir plutôt limité dans les 70's mais qui offre quelques moments de fulgurances surréalistes et des dialogues bien pensés.
La force du film repose sur son brillant casting : Ralph Fiennes (qui n'excelle en rôle de méchant, as usual), Matthew Goode (celui de Stoker, qui assurait déjà en rôle de méchant Numéro 2), Felicity Jones (la valeur montante), et Christian Cooke / Tom Hughes qui sont les plus juniors mais ont un sacré potentiel.
Un BO qui est bien choisie insufflant une énergie supplémentaire au long métrage.
Un résultat pas mémorable pour cette comédie néanmoins maîtrisée, pleine de vie mais qui garde une belle adresse dans ses propos et ses personnages attachants, très divertissant et efficace dans son humour et situations loufoques surprenantes.
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Braveheart - 9/10

Messagepar caducia » Dim 26 Mai 2013, 12:29

Braveheart

Réalisé par Mel Gibson
Avec Mel Gibson, Sophie Marceau, Catherine McCormack
Historique - USA - 1995 - 2h45

9/10



Image



Synopsis


Evocation de la vie tumultueuse de William Wallace, héros et symbole de l'indépendance écossaise, qui à la fin du XIIIe siècle affronta les troupes du roi d'Angleterre Edward I qui venaient d'envahir son pays.



Critique

Fresque historique incontournable, très prenante menée par Mel Gibson qui malgré sa durée élevée ne nous ennuie que très rarement. Certes, on imagine que le personnage de William Wallace est enjolivé sur bien des points car ici il a absolument toutes les qualités, ce qui en fait un héros parfait qui sait être gentleman ou un terrible barbare selon les situations. Un héros quasi omniprésent à l'écran mais celà ne gâche rien car l'interprétation de Gibson est juste exceptionnelle sans faille, avec son regard bleu perçant et un charisme fou qui nous fait oublier les accoutrements difficile à porter.
L'ambivalence du personnage est à l'image du film qui nous présente à la fois des batailles très sanglantes et réalistes et d'un autre coté des images lyriques parfois issues de l'imagination du héros qui nous rappelleront La Passion du Christ, ajoutant une mini touche fantastique au métrage.
Un combat pour la liberté prenant qui est porté par de très spectaculaires et intenses scènes de batailles avec une montée en puissance de la tension, et de fabuleux discours épiques de la part de Wallace qui y met ses tripes et son coeur.
Une brutalité extrême très réaliste qui marque les esprits mais pourtant il n'y a que peu de séquences de combats sur tout le film mais ce sont celles qu'on retiendra ainsi que la scène finale bien entendu.
Pourtant l'intelligence du réalisateur est de ne pas montrer toutes les scènes violentes mais le pouvoir de suggestion des images font qu'on imagine aisément les images qu'on ne nous montrent pas.

Du point de vue de la reconstitution historique, à part certains costumes et coiffures avec lesquels j'ai du mal, l'ensemble est tout à fait cohérent et parfaitement mis en valeur par la réalisation de Gibson.
Des paysages embrumés splendides (Irlandais et non Écossais en revanche) une photographie très travaillée.

Les personnages secondaires sont font happer par Wallace, néanmoins ses alliés sont attachants par leur coté rustre et atypique, Patrick McGoohan a un rôle machiavélique en or, mais l'amourette avec Sophie Marceau n'est pas du tout crédible c'est vraiment le gros point noir du film.
Un script bien amené qui permet une gestion honnête des rebondissements ponctué de moments de grâce.

Un film empli de symboles au discours universel pour la liberté mais on y retrouve aussi de nombreux signes religieux faisant du héros une figure Christique et les piques homophobes.
Malgré un personnage un peu trop parfait, il reste mythique même s'il doit être loin de sa figure historique mais on lui pardonne , une ode exaltée à la liberté qui nous garde en haleine jusqu'à son dernier souffle.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar caducia » Dim 02 Juin 2013, 16:09

The liability : 7/10 - 2012

Image

Thriller assez prenant mais oubliable, bien mené riche en rebondissements, Casting excellent !
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 03 Juin 2013, 21:58

Freedom! :super:
I'm the motherfucker who found this place!
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar caducia » Dim 09 Juin 2013, 09:30

Le festin nu : 7.5/10 - 1992

Image

Un film vraiment dérangeant avec un hommage aux polars des 50's et bien entendu le coté organique et très sensuel de Cronenberg associé de la SF.

Vehicle 19: 0.25/10

Image

Un huis clos dénué du moindre intéret dans une voiture filmé avec les pieds.
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Top Gun - 6,75/10

Messagepar caducia » Mer 19 Juin 2013, 22:36

Top Gun

Réalisé par
Tony Scott
Avec Tom Cruise, Tom Skerritt, Kelly McGillis
Comédie - USA - 1986- 1h49

6.75/10



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Synopsis


Jeune as du pilotage et tête brûlée d'une école réservée à l'élite de l'aéronavale US ("Top Gun"), Pete Mitchell, dit "Maverick", tombe sous le charme d'une instructrice et doit bientôt se remettre en cause après un tragique accident...



Critique

Un film culte mais à double tranchant, à la fois précurseur dans le genre de part son thème et ses scènes aériennes plutôt bien réalisées pour l'époque et de l'autre coté, un scénario très léger et des protagonistes caricaturaux.
La trame narrative n'est qu'un prétexte aux scènes d'action certes mais l'histoire est vraiment très faiblarde avec 2 grandes phases : une 1ère paradisiaque où tout sourit au héros, la plus cul-cul et la seconde au contraire plus dramatique et épique.
Un film vraiment trop lisse de part sa mise en scène digne d'une publicité où Tony Scott tente de nous vendre sa marchandise avec un coté rétro 60's de ses décors, des héros parfaits musclés et presque constamment en sueur et un coté très gay-friendly avec ses scènes de douche et tapes amicales viriles.

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Ici on prône le dépassement de soi, l'esprit d'équipe, le gout de l'effort et d’être le meilleur des meilleurs, donc contrairement à ses jets, ça ne vole pas très haut.
Des dialogues fades, un VF à pleurer surtout au moment des chansons, l'enjeu dramatique qui relève un peu le niveau arrive bien tard pour un résultat esthétiquement joli mais plutôt ennuyeux de part son script cousu de fil blanc.
Une version Blu-Ray 3D est désormais disponible pour insuffler du renouveau à ce films des années 80 et on peut dire que visuellement c'est très réussi, avec un nettoyage efficace de l'image meme si parfois les couleurs sont un chouillat saturées, mais un bel effort sur la profondeur des images.
Ensuite, les scènes aériennes sont elles aussi bien mises en scènes et retravaillées pour la version Blu-ray 3 D au niveau de la lumière et des reflets ou de transparence avec un très bon rendu (le rendu 3 D est beaucoup moins réussi pour les scènes au sol avec un grain très visible par moment). Mais à moins d’être fan d'aéronautique, c'est assez répétitif tout ça (d'ailleurs les plans ne sont pas très variés), et comme la plupart des vols ont lieu pour le fun, il n'y a pas d'enjeu véritable qu'un concours d'égos entre pilotes.

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Tony Scott nous livre ses fameux couchers de soleil rose bonbons, quelques "lence flares" et une scène plutôt hot mais on est bien loin de sa meilleure cuvée.
La BO reste agréable apportant un coté kitsch supplémentaire.
Maverick ayant pour principal rival, le fameux Iceman qui au final ne s'affrontent la plupart du temps par des mots, des regards et n'ont droit qu'à un seul vrai duel aérien.
Au final, les personnages principaux se révèlent très agaçants à force de se la péter sans arrêt, reste le personnage du Dr. Green ('Goose' ) qui est le mieux écrit et le plus attachant.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Mer 19 Juin 2013, 22:53

Tu as été bien gentille quand même avec ce film. Déjà que je surnote avec mon 5 :mrgreen:
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