DARKMAN
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Sam Raimi (1990) | 7.5/10
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Jolie découverte que cet avant gout de la trilogie Spiderman, pendant laquelle Raimi posait toutes les thématiques de son futur succès. Complètement stylisé comic book, mix improbable d'humour dosé et de séquences sombres du plus bel effet, Darkman passe les années avec les honneurs et sait convaincre encore aujourd'hui le spectateur qui, comme moi, serait passé à côté de ce très bel essai autour du super héro dévasté par la différence qui fait sa force.
Dans Darkman, c'est d'autant plus marqué que le trauma du héro est assez extrême. Complètement défiguré par une explosion, il est par son apparence physique, condamné à vivre à l'écart, alors même qu'il allait se marier et que la vie idéale s'offrait à lui. C'est par la vengeance qu'il va continuer de respirer, transformant à la fois ses désirs de vie mais également sa personne dans tout ce qu'elle a de plus fondamentale. Entre rage destructrice et passion assassine, c'est un véritable changement psychologique qui accompagnera cette soif d'en découdre avec les enfoirés à l'origine de son mal être.
Cela étant dit, l'intérêt principal de ce Darkman, c'est bel et bien la fougue dont fait preuve Raimi en terme de réalisation pour donner vie à son héro torturé. En plus de mettre sur pied des ambiances graphiques de folie, mention spéciale aux maquillages qui encore aujourd'hui font leur effet, on ne pourra lui reprocher que quelques effets spéciaux qui accusent un peu le poids des ans, mais pour le reste c'est vraiment du solide. Et c'est en grande partie du au savoir faire du réalisateur qui délivre ici une sacrée copie.
Darkman est l'un des premiers films de super héro à avoir squatté les écrans et certainement l'un des plus agréables à regarder. Habité par une ambiance très sombre, il marque notamment par un final désabusé qui serait, à mon avis, difficile à vendre aujourd'hui pour une production du même type. Et si l'on pourra reprocher à Raimi un petit manque d'ambition en terme de script, on ne saurait lui décrier cette envie qui transpire de chaque plan de son film et nous met dans sa poche dès le début des hostilités.
Dans Darkman, c'est d'autant plus marqué que le trauma du héro est assez extrême. Complètement défiguré par une explosion, il est par son apparence physique, condamné à vivre à l'écart, alors même qu'il allait se marier et que la vie idéale s'offrait à lui. C'est par la vengeance qu'il va continuer de respirer, transformant à la fois ses désirs de vie mais également sa personne dans tout ce qu'elle a de plus fondamentale. Entre rage destructrice et passion assassine, c'est un véritable changement psychologique qui accompagnera cette soif d'en découdre avec les enfoirés à l'origine de son mal être.
Cela étant dit, l'intérêt principal de ce Darkman, c'est bel et bien la fougue dont fait preuve Raimi en terme de réalisation pour donner vie à son héro torturé. En plus de mettre sur pied des ambiances graphiques de folie, mention spéciale aux maquillages qui encore aujourd'hui font leur effet, on ne pourra lui reprocher que quelques effets spéciaux qui accusent un peu le poids des ans, mais pour le reste c'est vraiment du solide. Et c'est en grande partie du au savoir faire du réalisateur qui délivre ici une sacrée copie.
Darkman est l'un des premiers films de super héro à avoir squatté les écrans et certainement l'un des plus agréables à regarder. Habité par une ambiance très sombre, il marque notamment par un final désabusé qui serait, à mon avis, difficile à vendre aujourd'hui pour une production du même type. Et si l'on pourra reprocher à Raimi un petit manque d'ambition en terme de script, on ne saurait lui décrier cette envie qui transpire de chaque plan de son film et nous met dans sa poche dès le début des hostilités.