[Dunandan] Mes critiques en 2013

[Mark Chopper]

Je ne veux pas te faire peur, mais hier je me suis endormi au bout de vingt minutes de Outrage Beyond.

[Dunandan]

Je m'y attendais un peu vu que la BA ne m'a pas convaincu. Bon, je le verrai quand même car j'ai envie de faire mon complétiste, mais ça me rend triste d'assister à un tel déclin artistique .

Sinon j'étais outré de voir à quel point le film ne dit plus rien au bout de 30 minutes.

[Mark Chopper]

Tu apprécieras Achille et la tortue je pense, même s'il a ses détracteurs.

[Tyseah]

Barberousse

Réalisé par Akira Kurosawa Avec Toshirô Mifune, Yûzô Kayama, Kyôko Kagawa, Yoshio Tsuchiya, Tatsuyoshi Ehara, Reiko Dan, Terumi Niki, Akemi Negishi, Yoshitaka Zushi Drame, Japon, 2h57 - 1965

9/10

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[angel.heart]

Jolie.


Cela-dit, il me semble qu'il a fait mieux ( pire? )...

[Dunandan]

Barberousse

Réalisé par Akira Kurosawa Avec Toshirô Mifune, Yûzô Kayama, Kyôko Kagawa, Yoshio Tsuchiya, Tatsuyoshi Ehara, Reiko Dan, Terumi Niki, Akemi Negishi, Yoshitaka Zushi Drame, Japon, 2h57 - 1965

9/10

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Enfoiros

[Dunandan]

Rambo, Ted Kotcheff (1982)

Rambo appartient à cette catégorie de films malmenés par une VF rigolote mais qui ne leur rend clairement pas justice. Car avant d'être une icône tournée maintes fois en dérision et en mode parodie, il s'agit en effet d'un sérieux brûlot contre la guerre traité de façon intelligente, encore pertinente aujourd'hui : traumatisés par une guerre déshumanisante, les vétérans ne trouvent aucun accueil favorable dans leur propre pays, traités comme de la merde (le panneau "hope" au-dessus de l'entrée de la ville montre bien l'hypocrisie de la chose).

Si la forme a relativement mal vieilli avec des scènes d'action qui manquent parfois d'ampleur et de lisibilité (l'image du BR est assez sombre, ça n'aide pas), le fond conserve toute sa force. Plus qu'un film d'action, il s'agit d'une véritable pique non seulement contre la population locale qui ne comprend rien à la réalité du Vietnam, mais aussi contre l'administration américaine qui reçoit comme un uppercut la non-maîtrise de la situation après avoir lâché leurs hommes dans la nature, victimes de leur transformation en machines de guerre incontrôlables. De mémoire, c'est le Rambo le plus sérieux et premier degré, les suites étant beaucoup plus portées sur l'action décérébrée et jouissive.

Même si l'action n'est pas toujours le fort du film, il faut avouer que la partie survival est bien menée en dépit de sa courte durée, de manière crédible et expéditive, avec une menace filmée de manière souvent furtive. La violence est directe et sans chichi, faut pas l'emmerder le Rambo dans son environnement. Et c'est assez rigolo d'assister à une armée inexpérimentée qui se fait mater par un gars possédant juste un couteau et un fusil. Sylvester Stallone incarne ici l'un de ses rôles les plus iconiques avec bien sûr Rocky, magnifique dans la peau de ce personnage fragile et tout simplement humain, en dépit d'une résistance phénoménale de sa part. Par contre les seconds rôles sont assez anecdotiques, au mieux ils ont de belles têtes d'emmerdeurs qui seront attendus au tournant par un Rambo qui n'en demandait pas tant, le pauvre. Mais bon il leur rend bien la pareille.

Plus qu'un film d'action, Rambo est un brûlot intelligent à multiples lectures socio-politiques contre les horreurs de la guerre, et un portrait touchant d'un vétéran délaissé par son pays. Un classique.

[Alegas]

Tu fais quand même grave ton radin là, tu veux pas le revoir ?

[Dunandan]

Je l'ai peut-être trop vu ... J'attends de voir le dernier pour voir si je mets 8 à celui-ci ou au premier. Sinon c'est aussi que j'aime bien la saga dans son ensemble sans non plus l'adorer.

[Scalp]

Te laisse pas influencer par la froufrouteuse.

[Heatmann]

aaah scalp qui fait aussi le radin aussi sur First blood , je le rappelerai a la fin du mois pour sont 5em titre d aigris

[Dunandan]

Ah pourtant dans le topic sur Stallone, j'ai vu qu'il l'a noté 8.5 ... Mais bon 7.5 ça va, c'est juste que je ne suis pas près à le revoir de si tôt malgré ses qualités évidentes.

[Scalp]

aaah scalp qui fait aussi le radin aussi sur First blood , je le rappelerai a la fin du mois pour sont 5em titre d aigris

Hého, essaye pas de me faire dire quelque chose que j'ai pas dit.

[Dunandan]

John Carter, Andrew Stanton (2012)

Si on oublie un script parfois écrit avec les pieds (des rebondissements trop faciles, des ellipses pas toutes maîtrisées, et des enjeux peu approfondis) et qui manque d'ampleur (j'aurais aimé en savoir plus sur les peuples rencontrés), un acteur qui prend un drôle d'accent, et un budget qui n'est pas toujours bien exprimé à l'écran (par exemple les effets spéciaux manquent parfois de finition, mais c'est quand même assez impressionnant visuellement parlant en dépit du manque d'originalité du level design), John Carter demeure un honnête divertissement d'aventures/SF grand public, avec une petite touche d'humour bienvenue à la manière de La momie. En tous cas, je ne me suis presque pas ennuyé et ça donne envie de lire le bouquin (surtout en sachant qu'il n'y aura pas de suite), même si la patte Disney est bien présente avec de grands idéaux à défendre et une (très belle) princesse à sauver (ça donne une petite idée de ce que Star Wars donnerait avec eux aux commandes), avec une tonalité néanmoins plus adulte que leurs productions habituelles.

[Dunandan]

Hunger Games, Gary Ross (2012)

L'erreur à ne pas faire : comparer ce film avec Battle royale tant ces deux oeuvres, hormis l'idée de rassembler des ados pour s'entre-tuer, n'ont rien à voir dans le fond, à commencer avec le background qui tient ici de la SF d'anticipation d'une complexité assez agréable en dépit d'une destination plutôt jeune.

Ce récit d'initiation vers l'âge adulte se déploie aussi en critique de la société de spectacle aussi bien du côté participants que dirigeants, mettant en lice une société qui pour être gouvernée après une guerre totale, doit payer son tribut par le Hunger games afin de juguler la rebellion qui a sévi.

L'interprétation globale est plutôt pas mal - alors que ça aurait pu tourner au ridicule avec une approche esthétique qui flirte avec le kitsch pour le côté dirigeants adultes (sûrement pour montrer de façon maladroite que l'apparence représente presque tout dans une telle société) - Jennifer Lawrence en tête, vraiment la révélation féminine de ce film.

Cependant, ce dernier est loin d'être exempt de défauts : une réalisation assez chaotique avec une caméra presque toujours à l'épaule, donnant lieu à des affrontements confus ou hors-champ, en dépit d'une violence qu'on devine, et des effets CGI parfois catastrophiques. Le récit est aussi assez elliptique en ce qui concerne les relations inter-personnelles, ce qui sert parfois l'histoire (l'ambiguïté des deux personnages principaux), mais qui atténue aussi une émotion pourtant bien présente, soulignée par une BO vraiment sympa dans l'ensemble.

Bref, malgré des défauts de conception, voici une histoire plus sombre et étoffée que beaucoup de films calibrés du même genre.