Unhingedde Don Gronquist (1982)
3 jeunes filles partent en voiture pour un concert... Elles se perdent sur une petite route forestière et ont un accident. Secourues, les voilà dans un manoir isolé, sans téléphone, où vivent une étrange femme et sa vieille mère handicapée et acariâtre.
Bien entendu un tueur rôde dans les environs...Le bon vieux pitch classique pour ce type de film. On lui en voudra pas trop puisqu'il date de 1982.
Alors c'est un mélange d'un peu de tout, du slasher bien sûr, une ambiance et des intentions formelles assez proche du giallo, un peu de Hitchcock façon
Psychose, et de quelques films d'horreur des années 70... Le résultat est un navet cosmique.
Le genre de film où tout du long on se dit que chaque choix de mise en scène est le mauvais. Le réalisateur ne sait jamais créer un suspense... Comme lors du premier meurtre sur une des filles partie à travers bois: le tueur déboule et le plan suivant la voilà morte. Plutôt que de faire monter la tension pendant sa marche. Au lieu de ça il filmait en caméra subjective les pieds de la nana qui manquait tomber à chaque petit caillou (elle était pas bourrée ni blessée pourtant).
Le film démarrait bien sinon, 2ème plan et déjà une paire de nichons, mais très vite quelle cata. L'horrible musique qui accompagne le film, au synthé, un truc qui n'a pu exister que pendant cette période 70-80, est utilisée à outrance pour tout surligner.
Les acteurs devaient être amateurs (unique film de la filmo de plusieurs d'entre eux), et sont tous assez mauvais.
Je passerai sur les incohérences (genre y'a un énorme charnier dans la petite maison, mais apparemment aucune odeur). D'ailleurs le plan de sa découverte aurait pu être marquant, si Gronquist n'avait pas opté pour un hideux ralenti saccadé. Y'a que le twist final, qu'on sent venir sans en deviner totalement la nature, qui n'est pas si nul (bien qu'on sente après très directement de quoi il est inspiré), mais c'est pas suffisant.
1/10