[Dunandan] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Dim 21 Avr 2013, 03:09

MAJ importante de ma critique de Suspiria et le changement de note qui va avec : 7.5 => 8.5.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Dim 21 Avr 2013, 17:45

Bah déception pas de commentaire sur ma nouvelle critique ? :( Pour une fois que j'adore un D. Argento où j'ai réussi à poser mon cerveau, en plus ma femme a beaucoup aimé, un autre miracle (bon elle a zapé les scènes d'horreur) :mrgreen:.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Dim 21 Avr 2013, 19:13

:eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Alegas » Dim 21 Avr 2013, 19:14

Si on devait commenter chaque changement de note de ta part ça multiplierait le nombre de posts du forum par quatre. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Dim 21 Avr 2013, 19:16

M'enfin ma critique a complètement changé (c'était l'une de mes 100 premières, je débutais quoi). Mais sinon c'est possible si ça m'arrive encore de faire déférencer l'autre pour que je publie "normalement" la nouvelle ?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar osorojo » Dim 21 Avr 2013, 19:47

Elle est très bien ta critique, comme d'habitude de toute façon et très joliment agrémentée :super:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Moviewar » Dim 21 Avr 2013, 20:59

dunandan a écrit:M'enfin ma critique a complètement changé (c'était l'une de mes 100 premières, je débutais quoi). Mais sinon c'est possible si ça m'arrive encore de faire déférencer l'autre pour que je publie "normalement" la nouvelle ?


Oui c'est faisable :wink:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Waylander » Lun 22 Avr 2013, 18:37

Dunandan tu me déçois ,t'es loin de la sagesse et de l'humilité là non ? :mrgreen: Si je devais poster ce genre de gémissements narcissique à chaque critique qui n'entraine aucune réaction je serais le Calimero number one. :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Lun 22 Avr 2013, 22:26

Oui c'est vrai :oops:.

Mais mon dilemme, c'était aussi la "visibilité" de ma critique complètement remaniée (ce qui ne se voit pas forcément avec une simple "MAJ"), car voilà j'aime partager et donc les réactions si elles ont lieu ...
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Rhapsodie en août - 5,5/10

Messagepar Dunandan » Mer 24 Avr 2013, 19:45

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Rhapsodie en août, Akira Kurosawa (1991)

Le problème avec les films d'utilité publique dont celui-ci fait partie, c'est l'évocation du sujet qui peut suffire pour en faire une histoire. Ici on est vraiment à la limite tant la mise en scène paraît pauvre et insignifiante, mis à part une poignée de plans travaillés ou significatifs. En plus, le thème du film a déjà été traité par Kurosawa dans Vivre dans la peur qui est selon moi bien plus réussi, surtout grâce à la prestation de Mifune qui a su incarner la peur elle-même du champignon atomique. Ici l'histoire est assez fade, avec aucun personnage vraiment attachant. Par contre le sujet demeure intéressant pour les passionnés du souvenir historique.

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Le point de vue est tout de même un peu différent du film précité, bien qu'on retrouve le thème central de la sphère familiale regroupée autour de la doyenne. Ce qui change, c'est le contexte, plus récent, produisant une passivité d'autant plus accrue de la nouvelle génération, hormis les jeunes petits-enfants qui acquièrent par le biais de leur grand-mère en train de ressasser ses souvenirs, une véritable conscience historique (que je trouve exagérée par rapport à leur âge : c'est l'un des gros défauts du film, ce décalage entre le message qu'on veut faire passer qui est tout à fait noble et important, et les personnages qui l'incarnent). Ces enfants visitent ainsi le monument érigé en souvenir des écoliers carbonisés par la bombe, et leur grand-mère leur raconte des histoires qui ont toutes, sans le savoir, un rapport avec le traumatisme qu'elle a vécu à la suite de la vision du cataclysme atomique (les yeux, l'éclair, les nuages ...). A chaque fois les enfants créent des jeux ou des escapades qui donnent corps à ces drôles d'histoires. La seconde différence avec Vivre dans la peur, c'est la réconciliation consommée entre le Japon et les Etats-Unis, dont l'amnésie temporaire de la grand-mère qui ne se souvient plus de son grand-frère expatrié sert carrément de prétexte, et se greffe par l'intermédiaire de Clark (Richard Gere) qui apparaît plus avancé que ses cousins japonais en acceptant son double héritage, japonais (en allant voir de ses yeux les "souvenirs" du Japon) et américain (en reconnaissant sa "faute").

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Dommage que le traitement soit un peu raté, car ce triple regard inter-générationnel sur la bombe atomique est intéressant dans l'idée, avec l'emphase sur les anciens qui "savent" (comme la grand-mère et une voisine qui se comprennent sans parler), et les petits-enfants comme génération à préserver de l'ignorance en laquelle repose l'espoir de rédemption, au détriment de l'entre-deux âges qui veulent oublier, et même prétextent le souvenir de leur mère pour visiter un riche oncle américain à qui ils veulent solliciter un petit coup de pouce. Le dernier plan est d'ailleurs lourd de sens, qui montre qu'aucune génération ne peut atteindre la grand-mère qui est définitivement dans un autre monde. Qu'est-ce qui reste d'autre ? Les petits jeux de l'enfance qui sont globalement énervants car sonnent "faux" (malgré la métaphore qu'ils portent), à l'image du piano qu'ils veulent essayer d'accorder et qu'on entend au moins dix fois jusqu'à ce qu'il sonne enfin juste (en étant gentil la finalité de la chanson est belle), reflétant lourdement l'harmonie enfin trouvée. Richard Gere qu'on entend parler japonais (et il se démerde bien), seul véritable acteur (même si son rôle paraît un peu surfait) hormis celle qui interprète la grand-mère. Heureusement que le film atteint parfois des éclairs de poésie narrative (les histoires que la grand-mère raconte) ou visuelles (tout ce qui tourne autour de "l'oeil" ou des signes de la catastrophe atomique), car le reste est assez pénible à suivre.

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Un devoir de mémoire sur la bombe atomique au Japon de qualité inégale, qui vaut surtout pour les (rares) métaphores visuelles ou narratives de l'horreur, et la manière dont les différentes générations l'intègrent. Pour les complétistes et les passionnés d'histoire.
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Oiseau au plumage de Cristal (L') - 6,5/10

Messagepar Dunandan » Ven 26 Avr 2013, 18:50

L'oiseau au plumage de Cristal

Réalisé par Dario Argento

Avec Mario Adorf, Tony Musante, Suzy Kendall

Giallo, Italie, 1h32, 1970

6.5/10

Résumé :
Témoin d'une tentative de meurtre dans une galerie d'art, un journaliste s'improvise détective et recherche l'identité du mystérieux agresseur.

Habitué avec Argento à une direction d'acteurs et un fond franchement light, j'ai été surpris de voir que l'ensemble tient la route, rythmé de manière assez efficace avec de nombreux rebondissements, mais qui rendent aussi le scénario légèrement confus par moments à force de multiplier les fausses pistes. Cependant, l'intérêt du film se situe moins dans cette histoire policière somme toute assez banale, que dans la manière dont Argento reprend les codes du Giallo en y injectant par petites touches ses obsessions personnelles et son style visuel. Je n'y vois pas un chef-d'oeuvre par manque de scènes marquantes, mais cet essai a le mérite de proposer une solide mise en bouche de ce que peut faire cet orfèvre du genre, je pense surtout aux Frissons de l'angoisse et à Ténèbres si on se cantonne aux oeuvres non fantastiques.


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Je retiens d'abord la mise en scène du tueur présenté en vue subjective, où seuls ses "outils" sont visibles, laissant une grosse part de suggestif en hors-champ : gants noirs, scalpel, yeux, voix déguisée. Même si la qualité d'exécution des meurtres est encore sage, la tension sexuelle y est déjà présente avec tous ses symboles (lenteur des gestes-désir, scalpel-sexe, jet de sang-orgasme). Ces séquences sont accompagnées par une petite comptine musicale de Morricone qui rajoute au sentiment de transgression. Puis à travers l'écrivain américain d'origine italienne, Dario Argento traduit son intérêt pour l'art, qui transparaît aussi par le cadre du premier crime (une galerie d'art), certaines compositions de plan, et les différents formats utilisés pour faire avancer l'enquête (photos, tableau ...). Il s'amuse enfin à contredire son personnage principal, à savoir l'idée selon laquelle il ne se passerait rien en Italie en proposant un environnement au danger permanent, en ville ou dans les environs, dans les rues désertes ou en pleine foule, avec une faune "autre" (le prisonnier bègue, l'artiste reclus, l'antiquaire homo ...).

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C'est à la lumière du dénouement final que se confirme l'intérêt de cette enquête parsemée de rebondissements et de trompe-l'oeil astucieux dont la clé maîtresse revient encore et toujours à cette première scène, rappelant que le regard est primordial chez ce réalisateur : par l'attention aux détails de l'enquête et des meurtres, et aussi par l'intérêt morbide que l'écrivain porte à ces derniers (ce qui va lui redonner l'inspiration ...), victime de la fascination pour cette violence qui touche aux pulsions les plus profondes.

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A travers cette histoire policière relativement banale mais bien rythmée, Dario Argento y injecte déjà certaines obsessions et un visuel qui s'affirmeront davantage par la suite.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Mer 01 Mai 2013, 05:15

Bilan du mois d'avril


12 films vus


Découverte du mois :

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Revus :

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Palme de l'ennui profond :

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Jed Trigado » Mer 01 Mai 2013, 07:09

Il s'amuse enfin à contredire l'idée selon laquelle il ne se passerait rien en Italie en proposant un environnement au danger permanent, en ville ou dans les environs, dans les rues désertes ou en pleine foule, avec une faune "autre" (le prisonnier bègue, l'artiste reclus, l'antiquaire homo ...).

Je ne sais d'où provient cette idée reçue mais c’était complètement faux, surtout à l'époque où le film était tourné, l'Italie vivait une vague de violence gratuite et d'insécurité sans précédent avec les attentats des Brigades Rouges qui ont bien emmerdé la population pendant des années, ça se ressentait bcp dans le cinéma populaire de l'époque (notamment dans les polars).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Mer 01 Mai 2013, 12:01

Ben c'est l'un des personnages qui le dit :mrgreen: (mais t'as raison je vais le préciser, j'aime être précis)
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Hulkiss » Mer 01 Mai 2013, 14:52

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