Ben je voulais lui donner à sa critique de Brazil mais je m'étais dis que ça faisait trop "ah je sors mon Approved parce que tu viens de me le faire"
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Si ma mémoire est bonne, je t'ai quand même dit que je l'approuvais
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
47 films vus (29 au cinéma - 11 en DVD - 5 en DivX - 2 en BR)
Moyenne : 6,47/10
Classement par pays :
USA : 26 France : 6 Angleterre : 2 Corée du Sud : 2 Argentine : 1 Australie : 1 Canada : 1 Espagne : 1 Hong Kong : 1 Islande : 1 Italie : 1 Japon : 1 Mexique : 1 Pays-Bas : 1 Turquie : 1
FILM DU MOIS
COUPS DE COEUR DU MOIS
Films découverts (40 films)
- Time bandits - Terry Gilliam [DVD, VOST] 6,5/10 - Inch' Allah - Anaïs Barbeau-Lavalette [Ciné, VOST] 6,5/10 - Two mothers - Anne Fontaine [Ciné, VOST] 6,5/10 - Amour & turbulences - Alexandre Castagnetti [Ciné, VF] 4/10 - 11.6 - Philippe Godeau [Ciné, VF] 6/10 - Side effects - Steven Soderbergh [Ciné, VF] 6,5/10 - Promised land - Gus Van Sant [Ciné, VOST] 7/10 - Ill manors - Ben Drew [Ciné, VOST] 7,5/10 - Free Angela & all political prisoners - Shola Lynch [Ciné, VOST] 7/10 - La maison de la radio - Nicolas Philibert [Ciné, VF] 6,5/10 - Jack the giant slayer - Bryan Singer [Ciné, VF] 4/10 - Tepenin Ardi - Emin Alper [Ciné, VOST] 5/10 - Pieta - Kim Ki-Duk [Ciné, VOST] 7/10 - I give it a year - Dan Mazer [Ciné, VF] 6/10 - Dead man down - Niels Arden Oplev [Ciné, VF] 5,5/10 - The adventures of Baron Munchausen - Terry Gilliam [DVD, VOST] 7/10 - The Croods - Chris Sanders & Kirk De Micco [Ciné, VF] 6,5/10 - Bella addormentata - Marco Bellocchio [Ciné, VOST] 6,5/10 - Aquí y allá - Antonio Méndez Esparza [Ciné, VOST] 5,5/10 - Les gamins - Anthony Marciano [Ciné, VF] 6,5/10 - El estudiante - Santiago Mitre [Ciné, VOST] 7/10 - Yi dai zong shi - Wong Kar Wai [Ciné, VOST] 7,5/10 - The fisher king - Terry Gilliam [DVD, VOST] 7/10 - Samsara - Ron Fricke [BR, VO] 8,5/10 - The host - Andrew Niccol [Ciné, VF] 3,5/10 - Extraterrestre - Nacho Vigalondo [DivX, VOST] 6,5/10 - Claustrofobia - Bobby Boermans [DivX, VOST] 5,5/10 - Oblivion - Joseph Kosinski [Ciné, VF] 6,5/10 - Cul-de-sac - Roman Polanski [Ciné, VOST] 7/10 - A haunted house - Michael Tiddes [DivX, VOST] 4,5/10 - Parker - Taylor Hackford [Ciné, VF] 5,5/10 - Djúpið - Baltasar Kormákur [Ciné, VOST] 6/10 - L'écume des jours - Michel Gondry [Ciné, VF] 8/10 - Iron Man 3 - Shane Black [Ciné, VF] 5/10 - Kibô no kuni - Sion Sono [Ciné, VOST] 7/10 - Mud - Jeff Nichols [Ciné, VOST] 7,5/10 - Don't look now - Nicolas Roeg [DVD, VOST] 6,5/10 - Parental guidance - Andy Fickman [DVD, VO] 5/10 - Dodookdeul - Choi Dong-Hoon [DivX, VOST] 7,5/10 - The brass teapot - Ramaa Mosley [DivX, VOST] 5,5/10
Films revus (7 films)
- Savages - Oliver Stone [BR, VOST] 8/10 - The french connection - William Friedkin [DVD, VOST] 8,5/10 - 12 monkeys - Terry Gilliam [DVD, VOST] 9/10 - Fear & loathing in Las Vegas - Terry Gilliam [DVD, VOST] 7,5/10 - The brothers Grimm - Terry Gilliam [DVD, VOST] 6/10 - Tideland - Terry Gilliam [DVD, VOST] 7,5/10 - The imaginarium of Doctor Parnassus - Terry Gilliam [DVD, VOST] 6,5/10
Séries
- 2 broke girls 2x17 à 2x20 - Californication 6x01 à 6x12 - Freaks & geeks 1x04 à 1x18 - Girls 2x06 à 2x10 - Go on 1x16 à 1x19 - Guys with kids 1x15 à 1x17 - Hatfields & McCoys 1x01 à 1x03 - How I met your mother 8x17 à 8x20 - The Mindy project 1x16 à 1x19 - The new normal 1x16 à 1x19 - Shameless US 2x01 à 2x12 - Suburgatory 2x14 à 2x17
Restant sur 2 films qui ne m’avaient pas vraiment emballé (L’arc et Souffle), ça fait plaisir de retrouver un Kim Ki-Duk dans un style un peu moins autiste. Primé au festival de Venise, Pieta est un film qui s’inscrit directement dans la liste des meilleurs drames coréens de ces dernières année. A mi-chemin entre Breathless pour son univers mafieux de recouvreurs de dettes et Old boy pour son côté « vengeance machiavélique », le film garde tout de même l’empreinte de son réalisateur et garde un rythme assez lent. Comme à son habitude, le réalisateur opte pour une mise en scène assez classique mais s’applique sur le choix de ses cadres pour nous offrir quelques jolis tableaux. La scène finale d’une grande poésie macabre est d’ailleurs superbe. Mais surtout, le film nous plonge dans un réalisme social qui fait froid dans le dos et qui rend ce drame d’autant plus poignant. Lee Jeong-Jin s’en sort pas mal dans le rôle de ce recouvreur de dettes sans pitié qui a été abandonné par sa mère quand il était gamin. Mais c’est surtout Jo Min-Soo qui est bluffante dans le rôle d’une femme énigmatique qui débarque dans sa vie en prétendant être sa mère. Au final, Kim Ki-Duk nous livre un drame dans la plus pure tradition du cinéma coréen mais en y ajoutant son style personnel. Une belle réussite qu’on pourra ranger au côté de Samaria.
Vendue comme la comédie romantique anglaise de l’année, je dois dire que j’ai été assez déçu du résultat. Alors OK, la partie comédie est assez réussie, en grande partie grâce à Stephen Merchant (l’acolyte de Ricky Gervais) qui s’en donne à cœur-joie dans le rôle du meilleur ami du héros. Mais le film pèche par sa partie romantique … Même si elle essaye de démarquer par une fin qui sort des sentiers battus, c’est quand même super niais et les différents protagonistes ne sont absolument pas convaincants dans leurs relations de couple. Que la relation entre Rafe Spall et Rose Byrne sonne fausse, passe encore puisque c’est le concept même du film mais on ne ressent pas plus d’affinité entre Rafe Spall et Anna Faris ou entre Rose Byrne et Simon Baker et là, ça devient déjà beaucoup moins crédible. Finalement, le film ne vaut que pour sa partie comique et ses seconds rôles plutôt bien écrit : outre Stephen Merchant, on a aussi le couple Minnie Driver/Jason Flemyng qui fonctionne bien. En tout cas, je m’attendais quand même à bien mieux que cette petite comédie vite vue vite oubliée !
Pour son premier essai outre-Atlantique, le réalisateur de Millenium nous livre un film en demi-teinte. Tout d’abord, je dois dire que j’ai été agréablement surpris par la qualité de la mise en scène et de la photographie qui se démarque largement du style téléfilm de Millenium. En revanche, j’ai trouvé le film bien long : on devine les tenants et les aboutissants de l’intrigue au bout d’une demi-heure de film et pourtant le réalisateur continue à prendre tout son temps, s’attardant longuement sur l’évolution de la relation amoureuse entre les 2 héros. Il y a également quelques raccourcis scénaristiques qui gênent un peu. Du côté de l’interprétation, Colin Farrell et Noomi Rapace s’en sortent vraiment pas mal : Farrell arrive à user de son flegme légendaire pour jouer un immigré en quête de vengeance et Rapace, en jeune femme défigurée suite à un accident, sait jouer de son charme. Enfin, « défigurée » est un bien grand mot : elle a juste 2-3 cicatrices qui ne la rendent pas particulièrement moche. Dommage qu’ils n’aient assumé cette option à fond en la rendant vraiment moche … En revanche, le personnage d’Isabelle Huppert ne sert strictement à rien et on se demande ce qu’elle est venu faire là ! Au final, ce premier film de Niels Arden Oplev réalisé aux Etats-Unis n’a rien de transcendant mais se laisse quand même suivre sans déplaisir. Un petit polar soigné mais trop classique pour se démarquer. P.s : C’est quand même surprenant d’entendre du ZAZ sur la BO.
Avis aux amateurs de films d’extraterrestres : ce film n’a d’extraterrestre que le postulat de départ qui sous entend que des extraterrestres ont débarqué sur Terre mais on n’en verra pas l’ombre d’un. Après le fort réussi Timecrimes, Nacho Vigalondo continue à explorer le film de genre en détournant les codes. Ici, la menace extraterrestre n’est qu’un prétexte à créer un huis-clos où se retrouvent 4 personnages : Julia une jolie jeune femme, Julio une aventure d’un soir qu’elle a ramené chez elle, Carlos son petit ami avec lequel elle est en froid et Angel le voisin amoureux d’elle. Ce quatuor doit devoir faire face à cette menace invisible mais surtout Julia va devoir redoubler de stratagème pour gérer ces 3 hommes rivaux. Entre paranoïa et quiproquos, le réalisateur nous livre une bonne petite comédie d’humour noir. Après l’avoir découverte dans N’aie pas peur, ça fait plaisir de revoir la belle Michelle Jenner au centre de ces rivalités amoureuses. A se côtés, Julian Villagran joue les héros malgré lui et aide Julia. Raul Cimas joue le petit ami facilement manipulable et enfin Carlos Areces (vu également dans Les amants passagers) joue le petit gros prêt à tout pour conquérir le cœur de la belle. Au final, le réalisateur nous prend à contre-pied en faisant un faux film d’extraterrestre mais nous livre une bonne petite comédie sur les relations de couple.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Il y avait de quoi s’inquiéter en voyant Park Chan-Wook suivre le même chemin que ses compatriotes et partir réaliser son premier film aux Etats-Unis. Mais le coréen balaye ces inquiétudes d’entrée de jeu et nous livre un excellent thriller. C’est un génie de la mise en scène et il nous le prouve une nouvelle fois avec ce film où chaque plan, chaque cadre, chaque mouvement de caméra est conçu avec minutie.
Jouant dans un premier temps la carte de l’ambiance Hitchcockienne, il instaure une tension palpable dès l’apparition de cet oncle Charles, personnage charismatique et énigmatique qui amène un malaise par sa simple présence. La musique de Clint Mansell, assez discrète, colle parfaitement à cette ambiance de paranoïa (il faut dire qu’il avait déjà fait ses preuves sur Black swan).
A ma grande surprise, Wentworth Miller se révèle être un excellent scénariste et l’évolution de la relation entre India et son oncle se fait avec une grande justesse. J’aime aussi beaucoup le fait que, contrairement à la plupart des productions américaines, il ne sente pas le besoin de tout expliquer explicitement : il laisse suffisamment d’éléments pour qu’on puisse comprendre aisément la psychologie des personnages. D’ailleurs, la base de l’histoire se rapproche pas mal de la série Dexter : un père qui voit en sa fille le même instinct meurtrier que son frère et qui va essayer de le canaliser grâce à la chasse. Le personnage de l’oncle étant une sorte de « dark passenger » qui essaye de l’entrainer sur la mauvaise voie.
Outre la superbe mise en scène de Park Chan-Wook, il faut aussi relever l’excellent travail effectué sur le montage. Les flash-backs comme les fondus enchaînés sont bourrés d’idées toutes plus réussies les unes que les autres. Et la photographie de Chung Chung-Hoon (directeur photo attitré de Park Chan-Wook) est également une belle réussite. Sans cette prouesse visuelle de chaque instant, je ne suis pas certain que le film aurait eu le même impact. Enfin, le casting est tout simplement parfait. La jeune Mia Wasikowska atteint un nouveau stade dans sa jeune carrière grâce à ce rôle ambigu qui évolue progressivement de l’innocence vers la folie. Et puis elle dégage une sensualité que j’avais rarement vu chez elle jusqu’à maintenant. Quant à Matthew Goode, il est absolument génial ! Habitué à des rôles plutôt mièvres, il trouve ici un rôle d’une froideur et d’un charisme rare et il l’endosse avec grande classe. Le jeu d’attraction/répulsion entre les 2 personnages fonctionne parfaitement. Nicole Kidman a un rôle un peu plus en retrait mais ça ne m’a pas gêné. En tout cas, elle s’en sort pas mal du tout. Enfin, Alden Ehrenreich est un acteur que je n’aime pas du tout et du coup, j’ai bien aimé comment il finit.
Au final, Park Chan-Wook réussit haut la main son passage aux Etats-Unis et il s’inscrit directement dans mes favoris au titre de metteur en scène de l’année. Grâce à une ambiance réussie et des acteurs remarquables, il nous livre un excellent thriller au scénario finalement assez simple mais particulièrement bien géré.
nicofromtheblock a écrit:J’aime aussi beaucoup le fait que, contrairement à la plupart des productions américaines, il ne sente pas le besoin de tout expliquer explicitement : il laisse suffisamment d’éléments pour qu’on puisse comprendre aisément la psychologie des personnages. D’ailleurs, la base de l’histoire se rapproche pas mal de la série Dexter : un père qui voit en sa fille le même instinct meurtrier que son frère et qui va essayer de le canaliser grâce à la chasse.
Yep, bien vu. J'y ai pensé aussi au cours de la séance. Les regards de Mulroney sur sa fille sont lourds de sens.
Tain, tous vos retours me donnent sacrément envie. En bon fanboy de PCW, je vais attendre sa programmation dans mon cinoche avec une impatience non dissimulée !!