- Anguish - Bigas Luna [DVD, VOST] 6,5/10 - The ABC's of death - Yoshihiro Nishimura, Noboru Iguchi, Jason Eisener & Co [DivX, VOST] 6/10 - Acción mutante - Álex de la Iglesia [DivX, VOST] 7,5/10 MA CRITIQUE - Bullet to the head - Walter Hill [Ciné, VF] 7/10 - Zaytoun - Eran Riklis [Ciné, VOST] 5,5/10 - Spring breakers - Harmony Korine [Ciné, VOST] 8,5/10 - Hansel & Gretel : Witch hunters - Tommy Wirkola [Ciné, VF] 4/10 - 20 ans d'écart - David Moreau [Ciné, VF] 5,5/10 - To the wonder - Terrence Malick [Ciné, VOST] 8/10 - Smashed - James Ponsoldt [DVD, VOST] 6,5/10 - Chained - Jennifer Lynch [DivX, VOST] 6/10 - The sessions - Ben Lewin [Ciné, VOST] 7/10 - Heaven's gate - Michael Cimino [Ciné, VOST] 8,5/10 - Cloud atlas - Tom Tykwer, Lana & Andy Wachowski [Ciné, VOST] 6,5/10 - Oz the great and powerful - Sam Raimi [Ciné, VF] 6/10 - This is 40 - Judd Apatow [Ciné, VF] 7,5/10 - Gli equilibristi - Ivano De Matteo [Ciné, VOST] 7/10 - Au bout du conte - Agnès Jaoui [Ciné, VF] 5/10 - La planète sauvage - René Laloux [Ciné, VF] 7,5/10 - No - Pablo Larraín [Ciné, VOST] 6,5/10 - About Cherry - Stephen Elliott [DivX, VO] 6/10 - Die wand - Julian Pölsler [Ciné, VOST] 6,5/10 - The last exorcism Part II - Ed Gass-Donnelly [Ciné, VF] 3/10 - Perdita Durango - Álex de la Iglesia [DivX, VOST] 7,5/10 - Muerto de risa - Álex de la Iglesia [DVD, VOST] 7/10 - Fun size - Josh Schwartz [DVD, VOST] 5,5/10 - Warm bodies - Jonathan Levine [Ciné, VF] 6/10 - Djeca - Aida Begic [Ciné, VOST] 4/10 - Mystery - Lou Ye [Ciné, VOST] 6,5/10 - The place beyond the pines - Derek Cianfrance [Ciné, VOST] 7,5/10 - For a good time, call ... - Jamie Travis [DVD, VOST] 6/10 - Les coquillettes - Sophie Letourneur [Ciné, VF] 4/10 - Your sister's sister - Lynn Shelton [DivX, VO] 6,5/10 - Stories we tell - Sarah Polley [Ciné, VOST] 7,5/10 - Kriegerin - David Wnendt [Ciné, VOST] 6/10 - 800 balas - Álex de la Iglesia [DVD, VOST] 7,5/10 - Olympus has fallen - Antoine Fuqua [Ciné, VF] 5,5/10 - La cité rose - Julien Abraham [Ciné, VF] 6/10 - G.I. Joe : Retaliation - Jon M. Chu [Ciné, VF] 5/10 - Los amantes pasajeros - Pedro Almodóvar [Ciné, VOST] 6/10 - La religieuse - Guillaume Nicloux [Ciné, VF] 6/10 - The theatre bizarre - Douglas Buck, Tom Savini, Buddy Giovinazzo & Co. [DVD, VOST] 5/10
Films revus (14 films)
- In the mouth of madness - John Carpenter [DVD, VOST] 7,5/10 - Elephant - Gus Van Sant [Ciné, VOST] 8,5/10 - Full metal jacket - Stanley Kubrick [Ciné, VOST] 8,5/10 - A clockwork orange - Stanley Kubrick [Ciné, VOST] 9/10 - El día de la bestia - Álex de la Iglesia [DVD, VOST] 7/10 - Election - Alexander Payne [DVD, VOST] 7/10 - To the wonder - Terrence Malick [Ciné, VOST] 8/10 - Spring breakers - Harmony Korine [Ciné, VOST] 8,5/10 - La communidad - Álex de la Iglesia [DVD, VOST] 7,5/10 - Scarface - Brian De Palma [Ciné, VOST] 10/10 - Jaws - Steven Spielberg [Ciné, VOST] 9/10 - The shining - Stanley Kubrick [Ciné, VOST] 8,5/10 - Crimen ferpecto - Álex de la Iglesia [DVD, VOST] 8/10 - Balada triste de trompeta - Álex de la Iglesia [DVD, VOST] 8,5/10
Séries
- American horror story 2x11 à 2x13 - The big bang theory 6x16 à 6x19 - Black mirror 1x01 à 1x03 - Black mirror 2x01 à 2x03 - Community 4x01 à 4x06 - Freaks & geeks 1x01 à 1x03 - Girls 2x01 à 2x05 - Hit & miss 1x01 à 1x06 - New girl 2x16 à 2x19 - Shameless US 1x01 à 1x12
Depuis quelques années, les films sur le conflit israélo-palestinien sont légion mais l’originalité de ce film canadien est de nous montrer un point de vue extérieur sur les évènements à travers le portrait de cette jeune médecin québécoise. Inch’ Allah suit donc la vie de Chloé, une obstétricienne vivant du côté israélien et passant le check point tous les jours pour aller travailler du côté palestinien. Elle va se lier d’amitié avec Ava, sa voisine de palier, jeune militaire israélienne ainsi qu’avec Rand, une de ses patientes, jeune palestinienne enceinte. Difficile pour elle de concilier ces 2 vies et de garder un œil objectif sur le conflit.
A travers ce film d’un grand réalisme, la réalisatrice met en évidence le sentiment d’impuissance qui se dégage de ce quotidien : impuissance des médecins à faire leur travail correctement dans de telles conditions mais également impuissance des civils de part et d’autre à faire face au terrorisme ou à la répression de l’armée israélienne. Tout n’est pas noir ou blanc et le spectateur se retrouve dans la même position que l’héroïne à se laisser influencer par tel ou tel évènement qui se déroule sous ses yeux. Ce drame à hauteur d’homme ne peut que constater les souffrances qu’engendre ce conflit.
Après Polytechnique, Evelyne Brochu nous livre encore une belle prestation dans ce rôle de femme forte qui fait face à l’adversité et qui n’abandonne pas (alors qu’elle pourrait rentrer chez elle, havre de paix qu’elle côtoie à travers sa webcam). A ses côtés, Sabrina Ouazani s’en sort très bien également en jeune femme meurtrie dont l’enfant qu’elle porte est le seul signe d’espoir qui lui reste. Son destin funeste semble tout tracé. Sivan Levy est un peu en retrait dans le rôle de la jeune israélienne mais elle complète bien l’équilibre incertain de cette double amitié.
Au final, Anaïs Barbeau-Lavalette nous livre un joli drame en portant un regard tendre mais lucide sur ces 3 jeunes femmes devant faire face à un conflit sans fin qui détruit petit à petit leurs espoirs. Je garde néanmoins une petite réserve sur la fin et le fait que Chloé franchisse la ligne en apportant son aide à des terroristes …
N’étant pas particulièrement fan de la filmo de la réalisatrice, je suis allé voir le film essentiellement pour son casting. Anne Fontaine se lance donc dans le cinéma anglophone en allant adapter le roman de Doris Lessing en Australie. Porté par la renommée de ses 2 actrices principales, il faut avouer que le film est sans surprise et pour peu qu’on ait vu la bande-annonce, on sait déjà tout ce qu’il va se passer. Au-delà de ça, j’ai trouvé l’ambiance vraiment réussi : les décors paradisiaques de cette petite bourgade balnéaire d’Australie donne l’impression que les personnages sont isolés du monde et vivent leur vie sans jugement extérieur. La photographie de Christophe Beaucarne et la musique de Christopher Gordon participent également à cette ambiance envoûtante. Côté interprétation, Robin Wright et Naomi Watts assurent l’essentiel en meilleures amies confrontées aux tensions liées à cette relation si particulière avec le fils de l’autre. Et dans les rôles des 2 jeunes, Xavier Samuel et James Frecheville arrivent à donner de la profondeur à leurs personnages malgré leur apparence de gravure de mode assez froide. Le film n’est pas inoubliable mais j’ai trouvé que la réalisatrice assumait plutôt bien son sujet et le résultat est soigné.
EFFETS SECONDAIRES Steven Soderbergh - 2013 6,5/10
Steven Soderbergh ne perd pas le rythme et continue à réaliser un film par an. Forcément, il y a un peu de déchet de temps en temps mais il a le mérite d’explorer tous les genres au lieu de rester bloquer dans un style bien à lui à la Woody Allen. Ce nouveau film s’inscrit cependant dans le prolongement de Contagion par sa mise en scène, sa photographie et son ambiance atmosphérique. S’orientant progressivement vers le thriller, le film offre un joli rôle à Jude Law en psychiatre pris dans une affaire qui risque de lui faire tout perdre. A ses côtés, Rooney Mara confirme tout son potentiel en patiente borderline et manipulatrice. Par contre, j’ai été un peu moins convaincu par la prestation de Catherine Zeta-Jones. En tout cas, le réalisateur arrive à nous tenir en haleine du début à la fin grâce à des rebondissements bien amenés. Mais, au final, on se dit que le film est quand même bien alambiqué pour masquer la simplicité de l’intrigue et je ne suis pas certain que le film passe aussi bien à la seconde vision.
Le rappeur anglais Ben Drew, plus connu sous le nom de Plan B, se lance dans la réalisation de son premier long-métrage après avoir fait l’acteur sur Adulthood et Harry Brown et s’être essayé au court-métrage. S’attaquant à un sujet qu’il connait plutôt bien, il nous livre un excellent film sur la banlieue anglaise en suivant différents personnages dont les histoires vont progressivement s’entrecroiser. Ce qui démarque son film des autres films du genre, c’est qu’il met à profit son métier de rappeur en illustrant son film de chansons de son dernier album qui raconte le passé de ses personnages. Le film est donc parsemé de passages clippés particulièrement bien foutus soulignés par des compositions réussies (pour peu qu’on aime le style musical du rappeur). De plus, il assume totalement son sujet et ne lésine pas sur l’aspect violent et glauque de cet univers de petits délinquants, de dealers et de prostitution. Pour un premier film, il faut avouer que la mise en scène est pleine d’inventivité. Et le casting est au diapason : le duo Riz Ahmed/Ed Skrein fonctionne bien en dealers aux caractères opposés, Anouska Mond donne de son corps en prostituée junkie et Natalie Press est touchante en immigrée qui abandonne son bébé. La narration est particulièrement bien gérée et si le film parait un peu brouillon au début, les pièces du puzzle se mettent progressivement en place et le tableau final est parfaitement cohérent. Une bien belle surprise à découvrir !
Ce film signe le retour d’Oliver Stone sur le devant de la scène après 3 derniers films en demi-teinte. En effet, on retrouve un réalisateur qui va à l’essentiel grâce à une mise en scène nerveuse et efficace. En adaptant le roman de Don Winslow, il nous livre un "buddy movie" qui fait un peu penser au ton de quelques films de Tony Scott (True romance et Man on fire en particulier). Il n’hésite pas à faire reposer son film sur son trio d’acteurs principaux : Taylor Kitsch en tête brulée qui joue les gros bras, Aaron Johnson en écolo pacifiste et la belle Blake Lively, narratrice et élément clé de ce trio inséparable. L’écriture est particulièrement réussie et on suit les différentes storylines sans qu’il y ait de temps mort. Les personnages sont également hauts en couleurs avec Benicio Del Toro qui cabotine pas mal en homme de main, Salma Hayek bien charismatique en chef du cartel et John Travolta qui joue un bon bâtard du FBI. J’ai beaucoup aimé la mise en scène bien nerveuse (sans tomber dans l’expérimentation à la Tony Scott) entrecoupée de passage plus atmosphérique autour du trio d’amoureux. Et il est intéressant d’observer l’évolution de notre société à travers les scènes de torture : là où Stone avait écrit la scène de torture jouant sur le hors-champs dans Scarface, il n’hésite pas ici à nous montrer explicitement ces scènes, symbole d’une société qui n’a plus de limite dans la représentation de la violence. Je garde tout de même une petite réserve sur cette double fin : on a l’impression qu’il ne savait pas laquelle choisir donc il a décidé de mettre les 2 en jouant au malin. Au final, Oliver Stone nous livre un film jouissif porté par un joli casting qui se voit et se revoit avec un grand plaisir.
Oso m'a fait le mien aussi mais je le donne qu'à ceux qui le méritent
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."