[Pathfinder] Mes critiques en 2013

[Pathfinder]

Pas trop la gnaque en ce moment sur les critiques. Du coup, voilà une rafale des derniers visionnages.


End of watch 6/10: le digne héritier de Colors (enfin presque). Le film développe une belle hargne et rappelle les plus belles heures du film de gang. Mais je reste quand meme sur la réserve. Avec un peu de recul, le film ne raconte pas grand chose. Et hormis son tétanisant traquenard final, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent (hormis un réalisateur qui se bouge pour booster le genre et un leading cast au top).


Cogan 5/10: hyper classe visuellement mais tellement pompeux sur le fond. Ca tchatche à n'en plus finir tout en entretenant une fausse coolitude, à la limite du nombrilisme.


Cars 7/10: esthétiquement époustouflant, cars est un produit pixar bien calibré pour ne jamais s'ennuyer et cogiter.

[osorojo]

J'ai l'impression qu'il est général le coup de mou, j'ai de plus en plus de mal à me motiver aussi après les films pour en dire deux mots ^^

[Pathfinder]

On en regarde trop peut etre!

[Scalp]

Le cinéma est entrain de mourir et nous avec.

[Heatmann]

non le cinema ne meurt pas , car le plupart des truc qu on mate tous ici , c'est pas des nouvautes , mais ouai les critique plus "longue" ou bien presenter ou autre , ca soule et gros coup de mou chez tout le monde jpense la
on a tous des priorites et prefere passer du temp soit a faire autre chose ou justement , regarder des films , du coup les rafale d avis ouai c;est plus simple et on comprend bien ce qu on a penser d un film en 1 phrase sans l'analyser ou aborder chacun des ces facettes

[osorojo]

Ue voila, j'ai toujours autant d'envie de mater des films, mais c'est une petite rigueur mine de rien de prendre toujours une petite demie heure derrière pour en faire un topo. Ptêt que vouloir tout critiquer n'est finalement pas une si bonne idée pour tenir sur la longueur

Ou alors, comme tu dis Heatmann, faudrait réussir à condenser en quelques lignes. Histoire de pas passer plus de 10 minutes pour un avis standard.

[Alegas]

Goldeneye 5/10

En 1995, la MGM décide de ressortir son fringuant agent secret britannique purgeant une peine de 6 années au purgatoire des sagas avariées. Décidé à relancer la machine, le studio au lion confie le bébé à un certain Martin Campbell, faiseur débrouillard sortant d’un Absolum 2022 énergique. Nouveau réalisateur, nouvel acteur, le grand chambardement est lancé. Au final, Goldeneye casse la baraque en son temps avec de belles scènes d’action ainsi qu’un Bond plus british que badass. Là où je m’étais emballé il y a presque 20 ans, je n’y vois désormais plus qu’un produit vieillissant terriblement mal. Ok, la séquence du char pète toujours aussi bien. Mais pour le reste, ça a tendance à fortement piquer les yeux et faire saigner les oreilles. Je ne comprendrais jamais le choix du nullissime Eric Serra qui recycle ses partitions merdiques, torpillant au passage l’univers musical très balisé de Bond. Autre problème, le visuel du film est quasiment obsolète. Blindé de maquettes, d’incrustations cheap, le film fait pale figure offrant un spectacle rapiécé de toutes parts et flingué par un mauvais gout visuel déjà perceptible à l’époque. Le final dans la base secrète est juste horrible. Je ne parlerais même pas la séquence ou Bond rattrape l’avion ou la destruction de la station en Sibérie. Je suis plutôt sévère mais quand un truc pue la naphtaline très vite il faut quand même prévenir tout le monde. Allez juste la moyenne car on ne s’ennuie pas beaucoup !

Retro Bond (à mon rythme):
Au service secret de sa majesté 5/10
Permis de tuer 7/10
Skyfall 9.5/10
Tuer n'est pas jouer 7/10
Goldeneye 5/10
Demain ne meurt jamais 6/10
Octopussy 2.5/10
Le monde ne suffit pas 3/10
Meurs un autre jour 5/10
Casino royale 8/10
Quantum of solace 5.75/10
Dangereusement votre 5/10
Moonraker 1.5/10
Rien que pour vos yeux 6/10
Vivre et laisser mourir 2/10

[Eikichi Onizuka]

Confessions d'un homme dangereux 8.5/10

Film que je n’avais jamais réussi à voir entier (je m’en mords encore les burnes !), Confessions est un vrai pavé de paranoïa imposant une maitrise visuelle bluffante. On sent clairement un film chaperonné et conseillé par Steven Soderbergh, grand pote de George Clooney. Pourtant loin des délires égocentriques de son mentor, il se fend plutôt d’un télescopage assez malin entre le Quizz show de Redford et le 3 days of condor de Lumet. Rien que ça pour un dépucelage. Et puis au-delà de la description pathétique d’un personnage en perdition (très bon Rockwell jamais en roue libre), Clooney réalisateur se fait plaisir avec de belles tranches d’humour noir, des plans à la Scorcese, des guests par brassées (excellente Julia Roberts !) et une ambiance sombre parfaitement maitrisée (la scène de la piscine). Pour un premier essai, il prouve non seulement qu’il est loin d’être con et que son passage derrière la caméra est bien plus qu’un simple caprice. La suite confirmera qu’il a des choses à dire et surtout la manière de les mettre en image (l’excellent good night and good luck). Je rajouterais un dernier truc. C’est toujours un vrai bonheur de revoir Rutger Hauer (le coup de la photo et du sourire !).

[Scalp]

Celui là il est vraiment sympathique, Rockwell en général y me soule dans ce genre de rôle et là je le trouve génial.

[Pathfinder]

Puis Clooney le dirige à merveille. Il ne part jamais en vrille. Un vrai bon film.

[Alegas]

Demain ne meurt jamais 6/10

Du boulot de pro. Au contraire d’un Goldeneye poussiéreux, Demain ne meurt jamais lâche la marchandise avec un spectacle enlevé, carré et efficace. On ne déborde pas, on ne fait pas plus que le cahier des charges mais la volonté de bâtir un divertissement de qualité est bien visible. Brosnan confirme bien la nouvelle tendance classe et punchy du personnage. La réalisation propose de bonnes séquences d’action (l’introduction et surtout la poursuite à moto) positionnant cet épisode dans la bonne moyenne. Le revers de la médaille est qu’il faut se fader un bad guy ridicule (« C’est céleste ! »), dans la droite lignée des magnats ringardos du passé. Echaudé par l’opus précédent qui ne sait pas vieillir, j’ai donc redécouvert un Bond passant bien les années, dégraissé du remplissage de rigueur, faisant la part belle à l’action et à une James bond girl (enfin !) digne d’intérêt. Michelle Yeoh s’y révèle même plus spectaculaire que Brosnan dès qu’il s’agit de balancer des marrons et des coups de latte.

Retro Bond (à mon rythme):
Au service secret de sa majesté 5/10
Permis de tuer 7/10
Skyfall 9.5/10
Tuer n'est pas jouer 7/10
Goldeneye 5/10
Demain ne meurt jamais 6/10
Octopussy 2.5/10
Le monde ne suffit pas 3/10
Meurs un autre jour 5/10
Casino royale 8/10
Quantum of solace 5.75/10
Dangereusement votre 5/10
Moonraker 1.5/10
Rien que pour vos yeux 6/10

[pabelbaba]

Pas revu depuis le ciné celui-là et c'est le souvenir que j'en ai.

[Pathfinder]

J'ai été vachement surpris mais ca vieillit tres bien et on ne s'ennuie pas du tout. C'est too much en gadget (toute la séquence en allemagne avec la bagnole à commande) mais ça pète bien. Tout ce que j'attend d'un Bond, période post Craig.
Puis Gotz Otto en homme de main, avant son plus grand role dans "Ma femme s'appelle Maurice", ca n'a pas de prix.

[Pathfinder]

Otage 6.5/10: d'un coté, nous avons une maitrise visuelle indéniable, un brin de culot inédit à Hollywood (la trauma d'ouverture) et un Bruce Willis impliqué. Mais de l'autre, il y a des putains de grosses concessions pas pardonnables (le gamin horripilant, deux storylines pas forcément necessaires et un happy end maladroit). En revanche, l'emprise du personnage de Ben Foster est idéalement dosée et modifie grandement la fonction première de ce produit de commande.


From helll 6/10: grosse maitrise visuelle des Hugues bros. Ceux là ont clairement de l'or dans les mains. Sur le rythme, il y aurait plus à dire. Le film se perd dans une amourette sans interet atténuant le coté poisseux de la première partie. J'aime assez la thèse développée mais il aurait fallu plus de couilles et surtout ne jamais bosser avec ces cons de la Fox pour aller au bout du concept et etre fidèle au pavé de Moore.

[Pathfinder]

Bilan du mois d'Avril (19 films):

Top du mois

sans trop de concurrence

la suite des récompenses:

le p'tit plaisir du mois:


la pépé du mois:

Alors toujours pas envie de découvrir Death race 3?

le connard du mois: