[Jipi] Mes critiques en 2013

[Jipi]

Bonjour Caducia
Un Fufu amoureux, jeune et virevoltant dans des situations amusantes dans un Paris des années cinquante convivial et décalé rempli de têtes folles. Etant Parisien j''y ai retrouvé la nostalgie de mon enfance. Une ville sombre mais chaleureuse. Un climat presque Shakespearien ou chaque composant de la société se côtoie sans prejugés en fabriquant une histoire ensemble.

[Jipi]

La soumission, la survie, la ruse, l'opportunité ou l'indifférence en propriétés ou sur les routes sans protocoles ni sommations d'usages.

Une approche constructive, subitement punitive se servant d'une dialectique longue et forcenée pour nourrir une violence se servant du verbe pour s'extérioriser.

Un festin royal, extravagant dans un grand guignol de qualité inséré dans une partition décalée, sanguinolente et jouissive.

Ici, il ne s'agit pas de se rapprocher d'une vérité historique mais de se régaler de sa virtualité

9/10

[caducia]

pas encore tenté le Fufu...
Approved pour Django.

[osorojo]

Elle fait plaisir cette petite critique au style Jipiesque pour ce pur moment de divertissement qui ne se prend pas au sérieux

[Jipi]

Merci Osorojo. Et puis quel verbe! Un régal de les écouter deviser en sachant qu'a un moment donné une parole de trop va surgir et mettre le feu aux poudres. Je me suis régalé

[Jipi]

Pedérastes poudrés, libertins en soutanes, médecins bouchers, courtisanes en chaleurs et religieuses transcendées se partagent un monde médiéval en cendres sous l'emprise de la peste.

Des instants démoniaques, intenses et incontrolés maintiennent les sens d'une faune extravagante jalouse et débauchée continuellement pourchassée par la guerre et la mort.

Un décalage incessant dans un délire récupérateur masquant les immondices d'un territoire n'ayant plus aucune lucidité.

La folie devient le fil conducteur quotidien d'esprits terrassés par les horreurs de leur environnement.

Un film exceptionnel tout en restant la propriété d'un auteur excessif.

10/10

[Jipi]

Si l'image est trop dure, dites le moi je la changerai.

[Scalp]

Pas de problème pour l'image

[Jipi]

Bonjour Scalp
Tu connais ce film? Je l'ai vu aux studio des ursulines à Paris en 1971. Les spectateurs horrifiés quittaient la salle pendant la projection.

[Scalp]

Juste de réputation, toujours pas vu, mais ça m'intrigue pas mal.

[Logan]

Comment tu vas pas aimer

Sinon Scalp est pas le plus vieux ici

[francesco34]

C'est un jeunot Scalp
Sinon c'est Les diables de Ken Russell la critique? J'avais pas trop accroché perso.

[Jipi]

Je viens de le revoir sur cine FX. J'ai mis 10 pour l'audace des images

[Jipi]

Pas terrible cette "ballade" dans le désert. Mais bon je me dis que quelque chose m'a certainement échappé. par contre je suis bien réticent à l'idée de me retaper une seconde vision. C'est bien rachitique tout ça. Une bonne idée hélas mal nourrie.

3/10

[Alegas]

Cloud Atlas est une scintillante et spectaculaire poésie terrienne douce et amère le long d'un contexte historique plusieurs fois millénaire visité en alternance et au pas de courses par une monade d'esprits sous l'emprise du principal ingrédient de chacune de nos vies.

Le meilleur et le pire dans un principe d'incertidude faisant constamment vaciller la construction de soi par l'enchainement perpétuel de forces contraires toujours prètes à contrarier une conviction.

Chaque individu se débat toutes époques confondues dans un bourbier spectaculaire dont les mêmes miettes émotives voyagent dans le temps.

Que ce soit sous l'emprise de croyances primitives ou de la plus haute des téchnologies, l'homme ne lutte que pour sa survie sans savoir ce que demain sera fait.

Des images sobres et spectaculaires sur le déploiement de nos folles ou lucides énergies passionnelles dans l'espace et le temps nous faisant oublier que tout peut s'arréter à chaque instant.

7/10