[Helldude] Mes critiques en 2008

[jean-michel]

waterworld avait tout pour être un bon film futuriste, mais le scénario est trop faible et trop rempli de longueurs , ce qui nui à son intérêt.
dommage est le terme que l'on raccorde trop souvent à costner.
hs oui!! scuse
amélie poulain , je suis perplexe avec ce film, je ne l'ai pas compris, et au niveau émotionnel il ne ma pas touché.
Il ne correspond sans doute pas à ma sensibilité cinématographique!. Je botte en touche , joker!!

PS: un article bien écrit, je suis jaloux!!

[helldude]

Voilà, j'essaie d'étoffer au fure et à mesure mes critiques, maintenant j'ajouterais systématiquement des photos pour rendre mes critiques plus vivantes. Finalement j'aime bien le procédé, même si j'ai pas l'habitude. Je commence à y prendre gout. Je vous dis donc à demain pour une nouvelle critique, je ne sais pas encore quoi, mais je vais y réfléchir. Je vais essayer d'en faire une par jour. Voilà, j'espere que ça vous interessera...

[jean-michel]

oui!! c'est toujours interessant!!

[Eikichi Onizuka]

Hellboy de Guillermo Del Toro


Synopsis: Né dans les flammes de l'enfer, le démon Hellboy est transporté sur Terre lors d'une sombre cérémonie célébrée par les nazis, désireux d'utiliser les forces infernales à des fins de conquête. Sauvé par le docteur Broom, Hellboy est alors élevé pour combattre les forces du Mal. Armé, possédant un bras droit en pierre, il fait équipe avec le télépathe Abe Sapien et Liz Sherman, capable de contrôler le feu...



Depuis l'excellent X-men de Bryan Singer nous avons été gavé de films de super héros, parfois pour le meilleur (x-men donc, mais aussi spider-man) mais bien souvent pour le pire (les 4 fantastiques pour ne citer qu'eux). Hellboy n'aura malheureusement pas été celui qui marquera le grand public. Et pour cause, le personnage, atypique, ainsi que l'ambiance générale du film s'éloigne très nettement de ce qui nous a été proposé jusqu'à maintenant. Malgré tout, et sans aller par 4 chemins, Hellboy est pour moi le meilleur film de super héros à ce jour. Ca n'engage bien sûr que moi !! La principale qualité du film tient en son auteur (pour le coup je préfère ce terme à celui de réalisateur). Non pas que Bryan Singer ou encore Sam Raimi ne soient pas doués, mais force est de constater que Guillermo Del Toro possède une sensibilité que les autres n'ont pas. Ca ne saute pas forcément aux yeux lorsqu'on regarde Hellboy, mais il suffit de connaitre un tant soit peu la filmographie du bonhomme pour s'en convaincre (l'échine du diable ou plus récemment le labyrinthe de pan). Pourtant, cette transcription plutôt discrète de la belle et la bête se montre à plus d'un niveau touchante. En effet la passion dévorante et surtout impossible de HB pour Liz Sherman est traitée avec une subtilité rare. Encore plus touchante est la relation père fils entre HB et le professeur Broom. Et c'est là que réside toute la différence par rapport aux autres films du genre: les personnages. En effet, ils se montrent tous touchant, à différents niveaux bien sûr, et il est difficile de ne pas s'y attacher, Hellboy en tête. Râleur, jalou, gamin, mais colosse au coeur tendre, Hellboy fait montre d'un charisme à toute épreuve. C'est bien simple, Ron Perlman est né pour être Hellboy. Il imprègne la pellicule, et quoi qu'on pense du film, le choix de l'acteur est une évidence. Les méchants, mis à part Kroenen, sont en revanche moins interessant... Du reste, la réalisation est soignée, après le furieux Blade II, on pourrait penser que celle ci fait pâle figure, mais ce n'est pas du tout le cas. Alors oui les 2 films se ressemblent, notemment au niveau de la photographie et des scènes d'action. Les scènes d'action sont en elles même rudement bien menées, et les effets spéciaux sont la plupart du temps impeccable. Mais la comparaison avec blade s'arrête là. A chaque plan on ressent l'amour de l'auteur pour ce personnage, et ça change tout. Le film se montre également moins sérieux, et tourne par moment le genre en dérision. Esthetiquement parfait (ahhh ces plans dans les catacombes, le cimetierre sous la neige, le personnage Kroenen, les couleurs ambrées de la ville), le film se paie le luxe d'apporter une fine couche d'humour bienvenue sans jamais se montrer lourd (hellboy qui espionne Liz Et Myers en companie d'un gamin). La BO est elle excellente, même si le thème principal se montre finalement discret. Entre pincements au coeur, humour et action à gogo le contrat est pleinement rempli. Bon le film a quelques petits défauts, il aurait pu se montrer un peu plus sanglant mais ce n'est clairement pas le but du film alors il faudra s'en accomoder. Il s'agissait pas de refaire ici ce qui a été fait sur Blade II.



Guillermo Del Toro se révèle au final un réalisateur de génie, capable de passer d'un film d'auteur à un blockbuster sans jamais perdre sa personnalité. J'attends la suite avec la plus grande impatience, d'autant plus que le réalisateur a installé une mythologie riche, qui ne demande qu'à être davantage développée !!!

9/10

[The Dude]

Voilà un film que j'ai vu deux fois et auquel je n'accroche pas du tout...
Perso c'est 4/10

[Scalp]

Hellboy c'est un film magistral !!! perso c'est mon film comics préféré, c'est bien plus réussi qu'un Spiderman ou qu'un X-men.

[helldude]

Hellboy c'est un film magistral !!! perso c'est film comics préféré, c'est bien plus réussi qu'un Spiderman ou qu'un X-men.

oh yeah

[Scalp]

Credibilité ?? tu entends quoi par là ??

[Scalp]

c'est plutot le design ça. Enfin ce film est une tuerie et le debat est clos merci

[Alegas]

Silent Hill de Christophe Gans



Synopsis: De plus en plus souvent, la petite Sharon rêve d'une ville abandonnée, Silent Hill. Sa mère, Rose, décidée à comprendre l'étrange mal dont souffre son enfant, décide de l'accompagner sur place. Alors qu'elles pénètrent dans cet univers lugubre, Sharon disparaît. Rose se lance à sa poursuite, mais se rend vite compte que ce lieu étrange ne ressemble à rien de normal. Noyée dans le brouillard, peuplée d'étranges créatures, hantée par des ténèbres vivantes qui dévorent littéralement tout ce qu'elles touchent, cette dimension va peu à peu livrer ses terrifiants secrets...Avec l'aide de Cybil, de la police locale, Rose se jette dans une quête éperdue pour arracher sa fille au monde de Silent Hill. D'indices en épreuves, elle va découvrir tout ce que Sharon risque et ce qu'elle représente dans une malédiction qui dépasse tout...

Silent Hill est donc l'adaptation du jeux vidéo du même nom, adaptation attendue de pied ferme après le ratage total que représente les adaptations de jeux vidéos au cinéma, avec, une fois n'est pas coutûme, la présence d'un véritable réalisateur aux commandes. Il apparait clairement aujourd'hui qu'il est plus facile pour un jeux vidéo de s'inspirer d'un film, que l'inverse. Silent Hill n'échappe donc pas à la règle mais a au moins le mérite d'être l'adaptation la plus réussie à ce jour. Contrairement aux diverses adaptations que l'on nous a infligé ces dernières années, le film bénéficie d'une facture technique tout simplement irréprochable. Qu'il s'agisse des décors, monumentaux (extrêmement fidèles au jeu), des monstres (arghhh pyramid head, ou encore le gardien !), des effets spéciaux, de la BO extraordinaire de Akira Yamaoka ou de la mise en scène. Sur ce dernier point le réalisateur fait d'ailleurs très fort, car c'est remarquablement mis en boite... A part ça l'esthétique générale du film est très fidèle au jeu, mis à part le bruit de l'image qui est absent, mais se montre à la hauteur des attentes. Dommage cependant que le film n'aille pas plus loin dans l'horreur. Car oui, et c'est une évidence, le film ne fait pas peur. La peur au cinéma répond à d'autres codes que la peur dans un jeux vidéo. Christophe Gans a au moins le mérite de ne pas sombrer dans les sursauts faciles et autres figures imposées du genre. Alors le film, tente avant tout de poser une ambiance. Et là le choix du scénario pose problème, à trop vouloir expliquer, le mystère se perd et l'ambiance générale en souffre inévitablement. Il aurait été plus judicieux d'adapter le 2nd volet, plutot que de chercher à trop développer la mythologie de Silent Hill. Si le film se montre trop timide dans sa description de l'horreur, ce n'est pas encore là le principal soucis. En effet, le film est plombé par cette histoire parallèle avec le mari de l'héroine (sean bean) et du coup, à plusieurs reprises, le spectateur est extrait de force de l'univers sombre de silent hill, et il est parfois difficile de s'y replonger. C'est d'autant plus dommage, que l'on sent bien que cette partie du film a été imposée par la production... Je me serais parfaitement contenter d'un casting exclusivement féminin. Bon, et ce malgré ses nombreux défauts, j'avoue tout de même éprouver du plaisir à revoir ce film, que je trouve, une fois la déception passée, finalement sympatique.



Réussite en demi teinte donc, pour ce qui restera tout de même comme la meilleure adaptation de jeux vidéo à ce jour. Vivement la suite, si toutefois elle est prévue.

7/10

[The Dude]

Voilà un film que je trouve très bon.
Ambiance glauque et scénario bien foutu...

Pyramid Red rules !!!


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[zirko]

J'ai trouvé l'ambiance de ce silent Hill excellente et très fidèle au jeu. Un film que je prendrai beaucoup de plaisir a revoir même si j'ai moins aimé ka fin du film.

Très belle critique Helldude !

[Niko06]

Hellboy c'est un film magistral !!! perso c'est film comics préféré, c'est bien plus réussi qu'un Spiderman ou qu'un X-men.

oh yeah

Dans mes bras tous les 2!!!

[Niko06]

C'est d'ailleurs l'interaction entre les 2 mondes qui donne la plus belle scène du film

[Alegas]

La mouche de David Cronenberg



Synopsis Seth Brundle est un jeune biologiste très doué. Après avoir fait ses premières armes dans une brillante équipe, il se décide à travailler seul. Il met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la "téléportation" qui consiste à transporter la matière à travers l'espace. Les essais sur un babouin sont peu convaincants et après des fuites dans la presse, il décide de se téléporter lui-même. Seulement il ne s'apercoit pas qu'une mouche fait partie du voyage.

La mouche est le film idéal pour découvrir la filmographie de Cronenberg, car c'est sans doute l'un de ses films les plus accessibles, exception faite de ses 2 derniers opus que sont history of violence et eastern promise...tout en étant le parfait représentant des obsessions du réalisateur. Le film se paie le luxe non seulement d'être l'un des films du genre les plus marquants des années 80, mais aussi avec the thing l'un des tout meilleurs remake qui soit. La force du film réside avant tout dans sa construction, très théatrale sur la forme (quasi unité de lieu notamment) mais également dans l'incroyable jeu d'acteur de Jeff Goldblum, parfait en savant fou victime de ses propres expériences, acteur qui se fait malheureusement beaucoup trop rare aujourd'hui. Le film n'a quasiment pas pris une ride, si ce n'est que la mode des années 80 passe difficilement aujourd'hui. Du reste, les effets spéciaux sont encore impeccable (voir brundle mouche marcher sur les murs, les effets spéciaux n'ont rien à envier à ceux de spider-man !) et les maquillages le sont tout autant. Le film est toujours aussi dégoutant, mais bien plus que ça, c'est une métaphore sur la maladie, la déchéance physique qui fera froid dans le dos à plus d'une âme sensible. Le désespoir de goldblum est visible à tout instant, dans son regard, tellement expressif. Parfaitement pénétré par le rôle je pense que c'était le choix idéal. A coté, Geena Davis (mais quelle belle femme à l'époque !!!) est magnifique de sensibilité. Un film qui impregne la rétine pour de bon. Près de 20 ans après sa sortie, l'impact est toujours intact (cool ça rime). Voilà c'est tout, je ne vois pas ce que je pourrais rajouter qui n'a pas encore été dit. Un classique.



La suite, quand elle, est à oubliée.

9/10