[Jack Spret] Mes critiques en 2013

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Sam 13 Avr 2013, 13:54

non ben c'est bon j'ai rien a dire , le cas miami vice a ete mainte et mainte fois aborder .

juste 2 pti point un peut faux que tu souleve ( mais bon quand on aime pas , je comprend que c'est plus facile de faire des formule de ce genre ) :

- le film ne renie pas sont estetique 80's , puisque c'est une transposition contemporaine , donc les code visuel et estetique on evoluer et sont ..... ben contemporain et actuelle quoi :eheh: pourquoi vouloir retrouver ce qui fesait une epoque revolue dans un film qui ne si deroule pas ?

- et sinon le coter "tape a l oeil" et "bling bling " est forcement indispensable pour une infiltration de longue date , constante , et pour la credibilite de leur couverture , on entre dans le film en court de route , ca fait deja un moment qu'ils sont undercover ( et pour le coter incorruptible , farrell ne l'est clairement pas , il l'avoue lui meme : so deep as is which way is up ) tout l'emballage est obligatoir et ce doit d'etre de chaque instant et puis c est a l'image de ce qu est devenue le traffique de grande quantite de narcotique lourd a miami dans les 00's .

pour le reste , ben je renvoie a ma critique , ou meme celles d alegas , killbush et scalp , le film divisera toujour indeniablement :super:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Sam 13 Avr 2013, 14:47

Ben il devait s'attendre à subir les foudres de ceux qui s'attendaient à voir les 80's.
Ok pour le côté contemporain, continuité d'un milieu qui s'améliore de plus en plus.
Mais bon, Farrell qui est jamais crédible en bad guy. Et les mecs, ils ont trop confiance en eux.
Non mais t'es sous couverture et tu va te taper la meuf du trafiquant ? Non mais n'importe quoi !
Tu fais profil bas pour éviter qu'on farfouille dans ton passé (la preuve qu'ils sont tellement mauvais, c'est qu'ils se sont fait avoir en à peine une livraison et demi).

Mais je suis mauvais langue, Mann a bien gardé des trucs typiques des 80's genre la moustache toute moche de Farrell :eheh:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Sam 13 Avr 2013, 14:53

Quand la meuf c'est Gong Li tu t'en fous de savoir qui est son mari :mrgreen:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Sam 13 Avr 2013, 14:59

Jack Spret a écrit: Et les mecs, ils ont trop confiance en eux.
Non mais t'es sous couverture et tu va te taper la meuf du trafiquant ? Non mais n'importe quoi !
Tu fais profil bas pour éviter qu'on farfouille dans ton passé


la confiance vient du fait "d'incarner" des trafficant de haute sphere , apres de si longue perdiode undercover , tout se melange , l'un des theme fort et sous jacent du film . et ils faut bien faire paraitre cette confiance au vrai traffiquant , sinon tu ressemble a joaquim phoenix qui visite le labo de coke dans we own the night .

quand a l'amour entre farrel et gong li , ben ca arrive sans prevenir , de long dialogue entre farrel et foxx sont la pour le traiter
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Sam 13 Avr 2013, 15:05

Heatmann a écrit:quand a l'amour entre farrel et gong li , ben ca arrive sans prevenir , de long dialogue entre farrel et foxx sont la pour le traiter


Bon je suis d'accord qu'on puisse aimer le film mais de là à voir des choses qui n'y sont pas, ça me dépasse.
J'attendais justement à ce qu'ils en parlent entre eux et y'a une semi discussion de 2 minutes avant d'aller arrêter les trafiquants.
C'est tout !
Le reste, c'est 2 ou 3 sous entendus qu Farrell relève même pas.


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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Sam 13 Avr 2013, 15:09

et c'est bien la tout ce qui fait de miami vice un film opaque qui divisera ....

pas forcement envie de tout repeter ce que j'ai surement dit plein de fois ailleur , alors je comprend les deception et rejet , mais pour reiterer mon analyse de la vision et volonter de mann et ma perception du film , ces themes , personnage et leur psychologie :

http://www.bekindreview.fr/forum/post508603.html#p508603
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Sam 13 Avr 2013, 15:55

Bon alors j'ai lu ta critique et je suis d'accord avec toi sur certains points, notamment la continuité thématique de Mann avec Collateral et Heat.
Par contre, je la trouve très maladroite cette ambivalence entre l'amour et le travail dans Miami Vice.
Après, tu parles également des non-dits, des regards et tout ça.
Mais à côté de ça, moi je vois cette réplique bidon où les deux flics vont voir pour la première fois le trafiquant et où ils disent:

"- Pourquoi j'ai l'impression qu'on est repérés ?
- Parce que qu'on est repérés..."

Pourquoi ? Pourquoi Mann se sent obligés de faire dire ça à ses personnages alors qu'on voit clairement plein de types louches qui se resserrent autour d'eux avec des fusils d'assaut.
C'est typiquement le genre de phrases clichés qui m'énerve.

Et pour ce qui est des expérimentations visuelles, elles sont moins bien amenés. Je veux bien que Mann nous montre l'inaction sous différents angles pour souligner l'aspect dangereux de la mission, comme si les plans répondaient à des battements de coeur. Mais les gros plans (cf la photo de ma critique), c'est juste à proscrire. On a pas besoin qu'il nous mette la caméra sur la tête du perso pour qu'on voit à quel point il cogite, il pense.

Ca me fait mal de dire ça car j'adore le travail de Mann mais j'ai pas retrouvé la noirceur d'antan, Miami Vice a un côté trop récréatif.


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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Sam 13 Avr 2013, 15:59

je ne partage aucun de tes opinions et ressentie ci dessus :wink:

miami c'est dans mon top 3 du bonhomme perso
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Messagepar Jack Spret » Sam 13 Avr 2013, 16:02

C'est pas grave :wink:
Les goûts et les couleurs


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Mariage à l'anglaise - 4,5/10

Messagepar Jack Spret » Dim 14 Avr 2013, 15:54

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Une comédie à la Hugh Grant...sans Hugh Grant.


Les comédies romantiques se suivent et se ressemblent malheureusement. Si la caution Rose Byrne reste l'argument principal qui m'a poussé à aller voir ce film, on ne peut pas dire qu'elle sorte du lot et que son talent comique soit sidérant. Loin d'avoir un rythme constant dans l'humour, le début du film envoie du lourd mais le soufflet retombe vite. Ainsi, au bout de 20 minutes de film, on rentre dans une sorte de routine où on sourit juste aux quelques blagues lancées nonchalamment avec un flegme des plus britanniques. Une routine qui ressemble à celle qui doit s'installer durant le mariage.

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Le discours du témoin est hilarant.


Le problème, c'est que l'aspect comédie ne sert qu'à amener un aspect romantique assez niais. C'est le lot commun de nombreux films de ce genre mais ça me chagrine d'autant plus que les soucis du couple auraient pu amener un vent de fraîcheur et une remise en question de l'institution. Malheureusement, c'est trop gentil et trop fleur bleue pour me satisfaire. Reste des situations très cocasses qui méritent le détour et Rose Byrne toujours aussi pétillante.

4,5/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Dim 14 Avr 2013, 16:13

et donc plus que miami vice :mrgreen: check out bridesmaid tu pourrait kiffer , meme affiche toute rose et pas de hugh grant
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Dim 14 Avr 2013, 17:47

Non mais les notes entre des genres différents, c'est incomparable.
Là, je le note en terme de comédie romantique :nono:


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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar francesco34 » Lun 15 Avr 2013, 07:52

Moi je l'ai trouvé excellent celui-là... Je me suis vraiment bcp marré, plein de scènes hilarantes...
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Lun 15 Avr 2013, 08:46

Ben le coup du double triangle amoureux, ça fait quand même très cliché.
Certes, c'est drôle mais c'est du déjà vu.
Et j'ai pas du tout aimé la prestation de Simon Baker.


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Mondwest - 9/10

Messagepar Jack Spret » Lun 15 Avr 2013, 21:06

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Westworld. Traduction française: Mondwest. Allez comprendre...


Michael Crichton a été l'un des rares à mélanger la science et le divertissement s'attirant ainsi les faveurs d'un large public mais s'ouvrant surtout les portes des studios de cinéma l’accueillant à bras ouverts. Mondwest est sa première tentative de titiller le septième art avec un scénario original qui n'est tout de même pas sans rappeler les fondations du roman Les temps parallèles de Robert Silverberg, publié quelques années plus tôt. Sur un postulat d'anticipation très récréatif (la science est reléguée au second plan pour amener davantage de spectaculaire), le film tend à prouver qu'on peut être sérieux tout en s'amusant.

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Crichton place sa science au service des plus riches.


L'univers de Mondwest est un parc d'attraction retranscrivant certaines périodes précises de l'histoire (Moyen Âge, Rome antique et Ouest américain), permettant à ses visiteurs d'endosser, moyennant une somme plutôt rondelette, un rôle plus ou moins majeur suivant leurs intentions. Si Crichton a l'air calé en science, il préfère ne pas se la jouer historien en s'intéressant plutôt à la partie américaine, laissant de côté les deux autres époques qui ne lui serviront que de matière malléable pour son scénario. Si certaines idées sont géniales et montrent déjà l'étendue de l'imagination future de l'écrivain, certaines incohérences plombent le récit, erreurs un peu grossières notamment visibles dans les deux époques sous-exploitées.

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Qui n'a jamais rêvé d'incarner un hors-la-loi recherché pour le meurtre du shérif ?


Réduisant ses robots-employés censés donner une vie artificielle aux attractions proposés en simple chairs à canons, Crichton n'en oublie pas de montrer le revers de la médaille comme à son habitude (Jurassik Park parle également d'une créature se retournant contre son géniteur, le tout dans un parc d'attraction). On ressent très clairement le besoin viscéral des usagers de se lâcher complètement, quitte à libérer des pulsions sexuelles et/ou meurtrières. Lorsque les femmes choisiront plutôt la Rome antique pour goûter aux joies des orgies, les hommes préféreront s'adonner aux duels poussiéreux, tuant quiconque pour un oui ou pour un nom. Un jeu dangereux qui les pousse à détruire quelques barrières de morales et leur fait totalement oublier la bienséance qui est de mise dans la vie quotidienne. Bienséance qu'auront tôt fait de leur rappeler les robots, victimes d'un bug les libérant de toutes contraintes, à l'instar des humains qu'ils se feront un plaisir de détruire.

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La création scientifique n'est que le reflet de notre imagination, souvent perverse.


Si le duo Benjamin/Brolin s'en sort plutôt bien, c'est véritablement Yul Brynner que l'on retient de Mondwest. Carrure de boxeur, crâne poli et regard pénétrant, c'est LA personnification du bug. Celui là même que tu ne veux pas croiser sur ta route. Question mise en scène, c'est vraiment très efficace, notamment dans la partie où la révolte des machines prend marche et où toute discussion est inutile, Crichton décidant d'y aller à l'économie de dialogues (deux phrases sont prononcées dans la demie heure finale). Par le biais de cette autonomie, les robots prennent conscience de leur état (la femme qui refuse de l'eau sous peine d'un court-circuit), de leurs forces (la première fois que Yul Brynner tue), mais aussi de leurs faiblesses (lorsque Peter se cache malgré lui sous une torche enflammée).

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Aussi loin que le regard puisse porter, le jeu à une limite. Et une fin.


Mondwest est véritablement devenu un objet de convoitise auprès des autres réalisateurs, avides d'utiliser une telle manière d’appréhender la science tout en permettant à un large public de s'intéresser au genre par l'intermédiaire de codes narratifs simples et reconnaissables (le western dans Mondwest), sans pour autant perdre l'intensité des idées exploitables, qui méritent d'être débattues de longue heure. Une bien belle manière de nous montrer que la création scientifique, même si elle est d'origine humaine, peut échapper à notre contrôle.

9/10

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