[oso] Mes critiques en 2013

[francesco34]

Grosses lacunes à combler là Eiki... Brazil c'est juste un des meilleurs films des 80s
Gilliam, dans mon top5 réals

[Eikichi Onizuka]

Ok, je note.

[Jack Spret]

Il me semble que c'est Kassovitz qui s'est évanoui à la fin du film tellement il l'a trouvé parfait

[osorojo]

T'es sérieux où c'est une boutade ?

[Jack Spret]

Non non c'est sérieux.
J'avais lu ça y'a longtemps dans l'une de ses interviews

[osorojo]

Ah ouais quand même ! On peut dire qu'il s'investit dans ses visionnages huhu

[Scalp]

Moi je me suis déjà évanoui devant un film de Kasso ...

[Jack Spret]

Y'avait pas assez d'air dans la salle ?

[Scalp]

Non juste consterner par la daube et paf je suis tombé.

[Jack Spret]

Rho le second degré Scalp

[Scalp]

J'avais saisi, mais je voulais en rajouter une couche sur ce tocard de Kasso.

[Kakemono]

T'aurais pu t'abstenir hein.
Sinon pour l'anecdote dont tout le monde se fiche c'est en matant Brazil que j'ai pécho pour la première fois. Ouaip.

[Scalp]

y avait des toilettes ?

[osorojo]

LES AMANTS PASSAGERS

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Pedro Almodovar (2013) | 4.5/10
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Pourtant grand fan de Pedro Almodovar et de cette fougue dont il habille généralement ces films, ce dernier né de l'espagnol m'a vraiment laissé sur le carreau. Cette impression de me retrouver devant une parodie de ce qui faisait l'essence même de ses premiers films m'a totalement laissé de marbre. Il y a bien quelques situations comiques qui font sourire, certains passages sont amusants et font leur office, mais dans l'ensemble difficile de s'y retrouver devant la pauvreté de ce qui nous est proposé.

On a vraiment l'impression que ces amants passagers a été un vrai défouloir pour Almodovar après le sérieux et très réussi La piel que habito, l'occasion de retrouver ses potes pour une petite comédie d'improvisation à base de sexe et surtout d'homosexualité. Ça fait sourire au début, mais ce réquisitoire martelé pour les gros braquemarts et les copulations viriles finit par lasser, énerver même.

D'autant plus qu'Almodovar ne propose rien à côté. Les quelques personnages qu'il isole pour en faire le coeur de son histoire sont finalement assez peu développés, caricaturaux pour la plupart et majoritairement insipides. Il y a bien ce trio de stewart qui relève un peu l’ensemble, mais le niveau de leurs conversations et des sketchs qui les rassemblent est assez ras des pâquerettes. On sent même que tout est fait la plupart du temps dans le seul but de choquer sans réel intérêt. C'est pas compliqué, devant certaines scènes, on se croirait devant un Dorcel avec un peu de budget.

Évidemment, Almodovar oblige, Les amants passagers est bien gaulé, sa photographie est très belle et la prise de vue, classique et efficace. Mais c'est bien tout ce qu'il y a aura à se mettre sous la dent ici. Hormis deux trois séquences à sauver, cette apologie des belles érections ne finit même pas en demie molle.

[Hannibal]

Ta dernière phrase :