[Scalp] Mes Critiques en 2013

[Scalp]

C'est différent que Clerks, dans le sens que Clerks ça raconte quelque chose ( le 2 ça doit parler à pleins de monde ici ) tandis que Jay & Bob c'est juste un gros délire geek bardé de référence, après on accroche ou pas aux gags mais c'est pas vraiment comparable avec Clerks, enfin moi j'aime les 2.

[Dunandan]

Ah non arrête, t'as pas aimé leurs délires ? Je le trouve bien un cran au-dessus des Glandeurs. Mais c'est vrai que Clerks a vraiment du charme, puis voilà Rosario Dawson .

Jay & Bob c'est pour les pros qui connaissent bien l'univers du réal'

[Mark Chopper]

J'aime bien Les Glandeurs. Stan Lee est énorme

[Dunandan]

Moi aussi je l'aime bien, mais inégal (le passage avec le black aussi est bien jouissif). Alors que Jay & Bob c'est constant dans les délires (à part le passage avec Ferrell que j'aime bien pourtant d'habitude).

[Alegas]

L'Armée des 12 Singes Terry Gilliam - 1995

Ah les 90's, toute les semaines on avait un film qui marquait les esprits, bon ce Gilliam je le revois quand même un peu à la baisse mais ça reste quand même du bon petit film comme on en voit plus trop et le film a gagné son statut de classique.
Quand on parle de 12 Singes ça fait bien de dire que c'est tiré de la Jetée mais bon ce truc je l'ai jamais vu et je le verrais jamais
Gilliam se sort très bien de ce film à concept casse gueule, car oui le voyage dans le temps y a pas plus casse gueule et ici il le fait très bien, on se pose pas trop de question sur les paradoxes temporel car on est surtout pris par un scénario qui nous ballade entre fausse piste et possible folie du perso de Willis, c'est typiquement le genre de film qui mérite plusieurs visions pour bien voir tout les indices disséminés tout du long.
Le film est donc superbement bien écrit et la fin a le mérite de proposer 2 hypothèses plausible sans que l'une ne prenne véritablement le pas sur l'autre alors que ça aurait pu être bordélique et puis l'idée de ce flashback qui revient sans arrêt avec ce gosse est très bien utilisé et c'est même assez puissant sur la symbolique.

En fait ce que j'ai le moins aimé dans le film c'est les délire à la Gilliam, les scènes avec les savants fous du futur je les ai trouvé un peu ridicule et même carrément hors propos par rapport aux restes du film ( mais si ça permet de mettre en avant une hypothèse de folie du personnage ), après visuellement malgré un budget que l'on devine pas énorme, Gilliam arrive à rendre son futur intéressant visuellement avec seulement des vieux immeuble décrépit.

J'ai un petit soucis avec le rythme du film, si rapidement je rentre dedans ( les 45 premières minutes sont admirables ) je suis un peu moins convaincu par la cavale avec Madeleine Stowe, même si forcément utile au récit, ça me captive un peu moins et le film manque à mes yeux d'avoir une séquence force, un vrai climax avec un gros travail de metteur en scène quoi car là dans l'ensemble j'ai trouvé ça un peu plat sur la forme, alors oui tout ce qui est décors est très bien mais ça a un coté un petit peu trop plan plan à mes yeux.

Bruce Willis, ça fait mal au coeur de le revoir comme ça car ça nous rappel quel putain d'acteur ça pouvait être, ici c'est pas loin d'être son meilleur rôle, il est génial de bout en bout et donne énormément de nuance à son jeu, Madeleine Stowe bon bein comme d'hab elle joue sobrement et efficacement et puis elle est toujours aussi belle, reste le cas Brad Pitt, j'arrive pas à savoir si j'ai aimé ou pas sa prestation, alors c'est outrancier ça colle avec le personnage mais j'ai pas trouvé ça très naturel, je vois Pitt qui fait le gogol et pas un personnage.

Bon on me traitera surement de radin mais voilà je vais noter à la Alegas, j'aime bien mais je suis pas plus transporté que ça et il me manque LA scène qui me ferait dire "putain ça tue".

7/10

[Hannibal]

radin donc!

[Heatmann]

par contre je suis d'accord sur Pitt , moi je vois pas un super perso decaller , mais juste pitt qui fait le gogol , ca se voit trop pour moi

[elpingos]

C'est drôle ta critique, en gros tu dis que tu vois pas l'intérêt de plein de trucs mais que si en fait au final .. (belle critique ceci dit)

Moi sinon perso la scène marquante, c'est la scène finale qui reprend en écho le plan du flashback. Ca me laisse sur le cul à chaque fois l'efficacité et la concision du truc...

[Scalp]

Duel dans la Boue Richard Fleischer - 1959

Fleischer en bon touche à tout a donc aussi oeuvré dans le western et ici on est loin d'être devant son western avec Lee Marvin ( Duel dans la Poussière ), c'est nettement moins bon malgré un parti pris sympa d'avoir un héros arriviste qui fera tout pour s'élever dans l'échelle sociale ( le perso principal est d'ailleurs finalement pas très bien écrit ).
D'ailleurs le film se veut plus une critique social qu'un western avec le pouvoir de l'argent et l'avidité mise en avant mais aussi l'amitié qui permet au héros de ne pas se perdre totalement, bon après ça reste assez convenu dans son déroulement et beaucoup trop manichéen pour ce que ça veut raconter et puis les ellipses sont pas toujours réussit et clairement passé la première demi heure y se passe plus grand chose à l'écran.

Filmé dans le Montana, le film possède un très beau scope, malheureusement c'est un peu le seul truc qu'on retiendra tant le film manque de séquence marquante autre que des beaux paysages, même si Fleischer s'est beaucoup amusé sur les couleurs de son film ( très bien expliqué par Tavernier ) mais bon ça suffit pas.

Petit casting ici, Don Murray a pas la carrure, bon il était pas trop mal dans la Fureur des Hommes mais là c'est pas génial, Stuart Withman c'est guère mieux et Richard Egan en méchant je suis pas convaincu, suffit pas d'avoir une tronche, savoir joué ça peut aussi être utile, en fait à part Lee Remick on a personne qui sort du lot.
Bon c'est regardable mais ça reste beaucoup trop simpliste dans sa partie social et la partie western est trop plan plan.
Finalement le seul truc vraiment intéressant du dvd c'est les bonus avec Tavernier qui parle de Fleischer.

4,5/10

[Heatmann]

au pire , c'est toujour une bonne idees, toujours , d'aller filmer dans le montana

[Scalp]

Oue, heureusement qu'il reste les paysages dans ce genre de western.

[Jed Trigado]

Il était un peu trop gentillet et "propre" sur lui ce western, dommage que l'histoire était prometteuse.

[Scalp]

L'Homme de Berlin Carol Reed - 1953

Un film qui doit beaucoup à son acteur principal et son background mais bon à coté de ça un script un peu plus étoffé aurait pas été du luxe car au final ça manque un peu d'ampleur pour un tel récit.
L'histoire se déroule donc dans la Berlin des 50's avec sa coté Est et Ouest, une jeune anglaise rend visite à son frère qui travaille à l'Ouest et elle va faire la connaissance d'un homme mystérieux qui vit à l'Est, pendant près de 40 minutes on devine où on va allez mais l'enjeu principal reste un peu obscur et on va se rendre compte qu'on est pas devant des espions mais des petits brigands de bas étage qui trafique entre les 2 zones en kidnappant des gens à l'Ouest.
Les 40 minutes suivante sont consacrés à nos 2 héros qui se cache dans Berlin Est, visuellement cette partie est vraiment réussit, grosse ambiance avec belle utilisation du N/B et des décors ( usine, quartier détruit, immeuble malfamé ), ce morceau de bravoure s'étend sur une grosse vingtaine de minutes ( après on a une partie plus convenu avec les 2 persos qui découvre l'amour et on s'en serait bien passé heureusement la fin est réussit même si clairement prévisible ), rien que pour ce passage le film mérite une vision.

L'atout principal du film est donc un James Mason une nouvelle fois parfait, quel acteur de génie c'était, il arrive à retranscrire à la perfection l'ambivalence de son perso et le film lui doit beaucoup, Claire Bloom dans un rôle pas facile qui dans les mains d'une Scarlett Johanson aurait donner un truc de potiche ( exemple pris au hasard bien entendu ) et le duo Mason/Bloom fonctionne, les seconds sont bon à défaut d'être mémorable.

Petit film agréable mais oubliable tout de même.

6/10

[Scalp]

Barabbas Richard Fleischer - 1962

Péplum un peu oublié qui vaut le détour, bon j'ai pas tout apprécié, j'ai notamment eu du mal à véritablement entré dans la film ( la première demi heure même si très belle visuellement je l'ai un peu subit, surtout que bon moi dès que ça parle de Jesus ça me gonfle rapidement mais là c'est quand assez bien traité et jamais cul béni ) mais ensuite l'enchainement travail dans les mines et gladiateur ça c'est vraiment excellent.
Mes cours de catéchisme remontant à une éternité j'avais complétement oublié qui était ce Barabbas, bandit gracié par Ponce Pilate en échange de la mort du Christ.
Alors le propos du film avec Barabbas qui va trainer sa culpabilité tout au long du film c'est très bien écrit ( super personnage ambivalent ) mais clairement moi j'ai préféré l'orientation enternainement plutôt que le coté intimiste ( même si plutôt bien écrit, ce qui est pas évident quand à touche à la religion dans un péplum je trouve ). Du coup j'ai pas été spécialement captivé par le film, ça suit mais je suis jamais vraiment rentré dedans avec la folle envie de connaitre la suite du destin de ce personnage.

La réal de Fleischer est une nouvelle fois très visuelle avec des supers compos de plans ( la scène de la croix est sacrément belle ), d'ailleurs c'est ptet bien le peplum le plus intéressant visuellement, les séquences de lapidations, crucifixion, mine de souffre et gladiateur sont très bien mise en scène ( la scène où la pauvre femme se fait caillaisser ) et puis putain ça déborde de thunes, la première scène de gladiateur est sacrément épique et impressionnante.

Anthony Quinn est bon comme souvent, bon c'est pas sa meilleur performance ( je lui préfère par exemple l'Homme au colt d'or ) mais c'est clairement dans le haut du panier de sa filmo, ensuite on a d'excellent second rôle avec en tête Vittorio Gassman et surtout Jack Palance dans son rôle habituel de gros enculé dans lequel il est si à l'aise.

Dans l'ensemble c'est plutôt pas mal mais y m'a manqué le truc qui fasse que je m'intéresse réellement au personnage, du coup j'ai suivi ça de loin sans être impliqué mais la réal et les morceaux de bravoure font qu'on ne s'ennuie pas.

6/10

[Heatmann]

je le prefere meme a Ben hur maintenant vue que j'ai revue les 2 le fleisher etant bien plus digeste vue ca durer et grosso modo raconte la meme chose .