[Pathfinder] Mes critiques en 2013

[Alegas]

J'ai jamais osé le mater ce film, pourtant il dégage un truc assez fascinant, même sans l'avoir vu. Mais le sujet me rebute quand même pas mal :/

Pareil pour moi. Ça doit faire plus de dix ans que j'entends parler de ce film et j'ai jamais eu le cran de passer le cap du visionnage. J'ai tellement entendu tout et n'importe quoi que je ne saurais même pas dire si j'ai vraiment envie de le voir, que ce soit par curiosité ou fascination morbide.

[Scalp]

Moi j'ai jamais aimé et pourtant les trucs déviants ça me gène pas mais celui là je trouve ça juste pourri.

[Pathfinder]

Pourri carrément? Mais c quoi qui te rebute à ce point? Balances pas l'excuse des acteurs c'est secondaire dans ce film!

[Mark Chopper]

Vu une fois : une expérience inoubliable, pour une oeuvre jusqu'au boutiste.

Mais l'exemple même du film que je pense ne jamais pouvoir revoir.

[Scalp]

Pourri carrément? Mais c quoi qui te rebute à ce point? Balances pas l'excuse des acteurs c'est secondaire dans ce film!

Pas revu depuis 15 ans, j'en garde un souvenir très très chiant, je pourrais pas plus rentrer dans les détails car jamais je le reverrait.

[Pathfinder]

Tous les 10 ans, je trouve ça bien de revoir un film aussi extrême dans ses ambitions.

@Scalp: dommage car les deux parties sont loin d être pénibles avec un vrai fond à défendre. Peut être dans 15 ans quand tes gamins te demanderont de le découvrir!

[Scalp]

Oue bein si ma fille me demande ça je me poserais des questions.

[Kakemono]

Vu une fois : une expérience inoubliable, pour une oeuvre jusqu'au boutiste.

Mais l'exemple même du film que je pense ne jamais pouvoir revoir.

Pas mieux. Je ne pourrais jamais le revoir. Je l'avais regardé par curiosité mais j'en garde pas un bon souvenir.

[Alegas]

Four rooms 5/10

Je ne gardais pas un souvenir démentiel de ce film à sketchs. A la revoyure, le caractère bancal du projet saute encore plus à la figure. Exaspérant sur le premier segment, chiant sur le second, il ne tient que grâce au show d’un Tim Roth survolté et étonnamment cabotin. Il faudra donc attendre que les patrons entrent en scène pour que l’ensemble décolle. Premier à se lancer, Robert Rodriguez accompagné d’un toujours borderline Antonio Banderas shoote une séance de babysitting bien délirante. En 20 minutes, il rattrape le défilé de clanpins des 40 premières. A ce titre, le groupe de sorcières, du premier court, est en pole position pour le titre honorifique de « Connard du mois ». Passé la marrade du spécialiste des barbecues, ce film mi-figue mi-raisin se boucle par la Tarantino touch ou l’on se tartine allègrement de sous culture. Y a un peu de syndrome Death proof ou l’on se regarde le nombril mais ça passe bien et c’est assez agréable de revoir quelques trognes sorties de Pulp Fiction. Bancal, pas indispensable, il en reste une prod band apart regardable voire marrante pour peu que l’on nous impose pas une palanquée de sorcières casses burnes.

[Mark Chopper]

Je préfère largement le court-métrage auquel QT fait référence à son exercice nombriliste.

Seul le segment de Rodriguez vaut le coup d'oeil selon moi.

[Pathfinder]

Merci pour le lien Mark.
Mais c'est clair que Rodriguez tient la baraque!

[Alegas]

Au service secret de sa majesté 5/10

La douche froide pour un Bond que je tenais en haute estime il y a encore quelques semaines !

Et pourtant l’esprit est bien là avec quelques entorses au règlement. Fini le Sean Connery inoxydable ! Malgré quelques punchlines, Georges Lazenby campe un 007 plus humain. Amoureux, sans pitié, paniqué, il rappelle à certains égards le Daniel Craig de Casino Royale. Mais malheureusement, on déchante très vite avec la trop longue séquence dans le repère de Blofeld. Alors là, j’ai bien cru crever tant il ne se passe rien. On retombe clairement dans les pires travers de la saga avec un agent qui dragouille, baise, roule des mécaniques sans jamais faire avancer l’intrigue. Même le final repris par Nolan pour son Inception tombe à l’eau. Encore une fois, j’en avais un souvenir dantesque qui s’est rapidement étiolé à l’image d’un climax en bobsleigh dépassé. Finalement le film ne doit sa réputation qu’à un cliffhanger burné réduisant à néant un Bond jusqu’ici inattaquable. Mais tout n’est pas à jeter ! La démission cash de Bond est aussi surprenante que savoureuse. La séquence ou il est poursuivi est bien faite montrant un 007 inhabituellement flippé. La grande scène d’action à ski se révèle bien immersive malgré des incrustations bidons. Malgré tout, ça ne suffit pas à masquer un sentiment de lassitude. Le film est le plus long de la saga et on sent clairement passer les 140 minutes.

Je déchante donc grave et il ne me reste plus que Casino royale, Skyfall et Permis de tuer pour pleurer. Le reste, il faudrait que je les revois un par un mais j’en garde pas un souvenir glorieux, surtout les putains de Moore !


Retro Bond (à mon rythme):
Au service secret de sa majesté 5/10
Permis de tuer 7/10
Skyfall 9.5/10
Tuer n'est pas jouer 7/10
Goldeneye 5/10
Demain ne meurt jamais 6/10
Octopussy 2.5/10
Le monde ne suffit pas 3/10
Meurs un autre jour 5/10
Casino royale 8/10
Quantum of solace 5.75/10
Dangereusement votre 5/10
Moonraker 1.5/10
Rien que pour vos yeux 6/10
Vivre et laisser mourir 2/10

[Alegas]

Killer joe 8/10

Killer Joe ou la confirmation que Friedkin est toujours bien vivant (faut que papy Stone et de Palma en prennent de la graine, s’il n’est pas déjà trop tard !). Même si sa carrière est devenue plus confidentielle, voire en marge, le grand Bill n’a eu de cesse de continuer à balancer toute sa hargne. Traqué reste encore dans toutes les mémoires !

Ici, le réalisateur pose sa caméra chez les rednecks pour offrir un huis clos crasseux et légèrement déviant. Construit comme un hymne à la stupidité et à la cupidité, le film rend principalement hommage à l’ensemble de son casting. Hormis un Emile Hirsch, étonnamment absent, la direction d’acteurs frôle le sans faute. Il faut, de toute façon, être sacrément bon pour réhabiliter la star des romcoms insipides. Matthew MCco bouffe l’écran dans ce rôle de tueur faux calme. Et contre toute attente, la jeune Juno Temple lui emboite le pas avec un rôle hyper fort et sacrément ambiguë. Je ne comprends toujours pas pourquoi ces deux ont été les grands oubliés des oscars ? Faut croire que Friedkin fait toujours aussi peur malgré son passé doré. Et puis, il y a Gina qui nous rappelle chaque seconde combien c’est un talent à l’état brut passé à coté de sa carrière. Cependant, la copie n’est pas parfaite. Avec Killer Joe, il est aussi facile d’y voir un exercice vide tapant gratuitement sur la tronche des laissés pour compte de l’Amérique. Mais, il y a un je ne sais quoi de Coen trash qui pousse à aller au-delà de ce constant primaire. Encore une fois, la performance des acteurs permet d’accepter certaines facilités. Puis Friedkin se permet un final sévèrement dantesque, wtf et bien bourrin dont il a le secret. L’éclatage de tronche à la conserve reste d’une gratuité incroyable mai ce déferlement de violence n’est que la juste conclusion d’un dernier quart d’heure o combien oppressant.

Encore une fois, voilà une œuvre du grand William qui ne me déçoit pas. A 80 balais, une telle énergie me bluffe surtout à l’heure ou les grands dinosaures meurent, uns à uns, dans d’atroces souffrances.

Friedkin meets Tobe Hooper

[elpingos]

Good job :

Je trouve pas qu'Emile Hirsch soit spécialement absent, moi je le trouve impeccable dans son perso à côté de ses pompes...

[Pathfinder]

Beh, j'ai trouvé qu'il faisait le job mais pas plus. Il n'y a rien de déshonorant quand meme mais comparé aux autres, il m'a semblé etre en retrait!