[oso] Mes critiques en 2013

[Scalp]

Ca t'as pas inquiété que ce soit un film Russe ?

[zack_]

L'affiche semble sympa mais quand tu lis nightwatch il faut fuirrrrrrrrrrrre.

[Jack Spret]

Konstantin Maximov.
Ils ont vraiment des noms de bad guys ou de super héros ces Russkofs

[osorojo]

Ca t'as pas inquiété que ce soit un film Russe ?

J'ai tilté au premier dialogue, je savais pas que c'état russe avant, j'avais pas fait gaffe Du coup j'ai commencé à m'inquiéter, mais c'était trop tard, j'étais installé, la marque de mon derrière dans le canapé, la flemme d'aller checker quelques reviews sur internet, je lui ai laissé une chance

Nightwash, je l'ai pas vu, donc ça ne m'a rien évoqué quand j'ai vu la ref sur la jaquette ! ^^

@Jack : ouais, le seul truc marrant du film, le nom du réal

[osorojo]

THE IPCRESS FILE

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Sidney J. Furie (1965) | 8/10
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Très chouette moment en milieu d'espionnage que cet Ipcress File. Un peu exigeant dans sa phase d'exposition où il faut se concentrer pour cerner les enjeux en présence et ne pas se perdre au milieu des multiples personnages qui y jouent un rôle. Mais le jeu en vaut la chandelle, une fois les pièces en place, on passe un agréable moment à comprendre vers où Sidney J. Furie tente de nous amener. The Ipcress File est un film intelligent, subtile et raffiné et certainement parmi les sources d'inspiration des films d'espionnage modernes, je pense en particulier à La taupe qui s'est démarqué du lot récemment et qui fait vraiment penser à cet Ipcress, autant dans la manière dont il distille ses indices avec minutie que dans sa façon d'être raconté graphiquement.

C'est à mon sens l'une des réussites que se partagent les deux films, ces ambiances très réussies dont la photographie apporte un réel plus à l'image. The ipcress File est très marqué par les couleurs et ce sens du cadre parfois improbable qui nous est proposé par le réalisateur. Ce final aux allures de règlement de compte en mode western est terriblement marqué par ce plan où l'on peut voir Michael Caine tenir en joue ses deux proies, la tension est palpable, la séquence prend une belle ampleur grâce à cette audace dans la mise en scène. Le reste du film est dans la même foulée, très limpide dans son montage et sa réalisation.

The Ipcress File est un film à ne pas manquer si vous êtes un tant soit peu amateur d'histoire d'espionnage. Si en plus vous aimez la belle image, les acteurs inspirés - Michael Caine y est très convainquant - et les histoires un peu exigeantes, alors vous devriez y trouver bien plus que votre compte.

[Jack Spret]

Ah yes ça va me motiver.
Ça fait un bail qu'il traîne sur mes étagères

[Scalp]

Il est tout bonnement excellent ce film, là Oso a d'ailleurs merdé, il aurait pu faire pleins de screens.

[Jed Trigado]

C'est marrant, j’étais en train de prospecter le blu-ray anglais de celui-là pas plus tard que hier soir vu que j'ai entamé un mini-cycle Sidney Furie.

Bon Jacquot, je t'optionne ton dvd si jamais tu le garde pas.

[Jack Spret]

Ça roule

[osorojo]

Il est tout bonnement excellent ce film, là Oso a d'ailleurs merdé, il aurait pu faire pleins de screens.

Voila, hier j'ai eu la flemme de le faire, mais ouais, le film mérite d'être aussi vendu à coup de screens histoire de bien convaincre tout le monde qu'il faut le voir

@Jack et Jed, vous devriez apprécier

[pabelbaba]

Je le tente ce soir, y'a pas de foot!

[osorojo]

Intéressé de connaître ton avis

[Alegas]

THE SWIMMER

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Frank Perry (1968) | 7/10
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Film intense et déroutant, à la fois dans sa tonalité mais également dans sa réalisation, faite uniquement de métaphores qui nous plongent au coeur d'une amérique bourgeoise, à travers le destin d'un homme brisé en plein dans son élan de réussite. Ned Merrill est le sujet central du film, constamment dans le cadre. Il y incarne un ancien bourgeois dont on va découvrir ce qu'était sa vie avant qu'elle ne bascule. Et si ce point de non retour qui lui a tout fait perdre ne nous est jamais défini, on comprend aisément qu'il a pris un sacré coup derrière les oreilles, au point de sentir ce besoin d'une remontée à la source pour essayer de se reconstruire, ce dont il semble au début du film, incapable de faire.

The swimmer est un film assez difficile à appréhender du fait de ce côté très brut au niveau de son écriture. Seul le personnage de Ned est finalement le liant de l'histoire qui n'est qu'un prétexte à la dissection d'une classe bourgeoise qui n'est pas montrée sous un très beau jour. Entre hypocrisie, culte du paraître et excès, l'ancienne classe sociale à laquelle appartenait le protagoniste semble complètement déconnectée du monde, dans un écrin doré qui les isole du reste de leurs congénères. En témoigne cette séquence finale qui apparaît comme un retour au réel, avec cette piscine bondée où le tumulte rappelle Ned à l'ordre. Il devra d'ailleurs user d'efforts pour avoir accès à cette vérité sur sa condition, à ce coup de massue qui le ramènera durement à la réalité. Ce gigolo qu'il était, que l'on devine riche, charmeur et aisé de la jactance, n'est plus.

Dommage que le film soit au final assez pauvre en matière de mise en scène. Ne serait-ce que sa photographique, qui tombe parfois dans des plans clichés du plus mauvais effet, ne lui permet jamais de véritablement prendre de l'ampleur. On s'ennuie presque, certaines séquences sont assez mal gaulées, comme tout le passage avec l'ancienne babysitter de Ned. The swimmer reste toutefois une oeuvre intéressante de par son sujet original et surtout ce traitement osé qui préfère opter pour une approche brutale et psychologique du personnage plutôt que de nous mâcher tout avec des flashbacks. On partage ainsi à 100% avec lui sa prise de conscience qu'il est en train de perdre les pédales. C'est à nous de faire l'effort d'imagination pour comprendre ce qu'était Ned avant, on y arrive finalement sans peine, de ce point de vue, le film est très réussi.

[osorojo]

LES INTOUCHABLES

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Giuliano Montaldo (1968) | 7/10
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Agréable surprise ce petit polar sans prétention qui mélange avec inspiration les ingrédients typiques des films américains du genre et des polizieschi à l'italienne. Le mélange des deux genres donne un film très sombre, assez violent et en même temps qui prend son temps pour poser l'histoire et les personnages mis en scène. Les intouchables se fait en deux temps. Lors de la première partie, Montaldo pose ses personanges et nous expose les différentes forces en présence. La narration est fluide et on comprend assez rapidement où il veut nous mener. Une fois qu'il atteint la charnière de son film, que son protagoniste est prêt à mettre son plan à exécution, on passe des explications à l'action, cette dernière étant très énergique et agréable à suivre.

A l'image de ce casse bien brutal d'un personnage central qui n'a rien d'un héro, bien au contraire, le film bascule et prend un côté sombre assumé. On finit les hostilités sur une séquence désincarnée de tout espoir, noire en diable. On y retrouve cette essence qui fait le panache des polizieschi italiens, j'ai beaucoup apprécié de voir ce côté extrême transposé dans un univers qui fait bien plus penser au films de bandits à l'américaine, sous un angle mafieux nuancé par le style outre atlantique.

Pour ne rien gâcher, Montaldo nous propose une belle photographie et des séquences maîtrisées, à défaut, il est vrai, d'être réellement marquantes. On pourra d'ailleurs regretter ce côté un peu classique du film qui l'empêche de se construire une identité propre, qui nous laisserait plus de souvenirs après visionnage en tout cas. En l'état, Les intouchables est un joli polar américain arrosé du panache de cette belle période contestataire qui teinta le cinéma italien des années 70, et rien que pour cela, le film se mérite d'être vu par tout amateur du genre.

[pabelbaba]

qui prend son temps, tu m'étonnes, il ne se passe pas grand chose au final! A part la brève apparition de Gena Rowlands et le casse qui dure deux minutes, on n'a rien à se mettre sous la dent.