Un très jolie petit film, aussi bien dans le fond que sur la forme. Spielberg en bon cinéaste cinéphile reconnaît toujours ces inspiration, et au delà de lean et surtout ford , ben steven parlais constamment de black stallion et donc de ce Man from snowy river comme inspiration pour sont War horse , et le moins que l’ont puisse dire c’est qu’après avoir vue ce dernier , et ben c’est flagrant !
Tout y est donc très similaire, en gros c’est war horse mais au lieu du contexte et codification WW1 , ben ici c’est façon western classique avec parcours initiatique d’un jeune ados , découverte de la vie de cowboy et rencontre de gens au bon cœur , de gros vilain , communication avec la nature ect …
Bon le faite que ce soit un film australien et ça se déroule la bas, c’est finalement très anecdotique, les paysage montagnard et la description de la vie au ranch sont tout droit sortie du fin fond du Montana .
Un récit tres old fashion , un jeune garçon vie avec sont père dans une cabane isoles , ce dernier meurt accidentellement plus ou moins a cause d’un troupeau de chevaux sauvage un brin hystérique qui passait pas la ( ils ont une place très importante dans le film, mais leur représentation graphique limite dans le genre surnaturel et menaçante , surtout par rapport au chevaux alentour qui sont domestiquer c’est quand même un peu too much et kitsh , apparemment le film est baser sur un célèbre poème australien , la on voit le coter onirique tripesque ) et des gros opportuniste du coin le déloge de sa ferme, du coup le jeune garçon doit partir en quete d’argent pour racheter les terres de sa famille et apprendre le métier . Ce sera auprès de kirk douglas , amis de sont père , et grand éleveur de cheveux et bétails .
La ça brode un peu quelque ficelle un poil naïve ( mais pas niais , tout comme le spielberg ) quand même . Alors tout y passe , le gamin vaincra sa peur de chevaux sauvage , la fille de douglas qui vit au ranch sera mit en danger quand elle part toute seule dans les bois , il viendra a sont secours et trouvera l’amouuuuuuuur , ils se font des yeux doux et sourire cul cul comme dans un disney . Et pis douglas le gentil un brin aristot avec sa richesse de sont grand ranch , a un frère jumeaux qu’il renie , ils peuvent pas se voir , l’autre , c’est un homme des caverne avec une jambe en bois , un double rôle savoureux , mais qui apporte pas grand-chose a l’histoire . ca peut sembler cynique la facon dont je decrit le deroulement du film , mais c'est juste pour dire que bien entendue c'est sans surprise mais c'est pas du tout genant et pas l'interet ni le but , si on aime tout ce genre de truc c'est vraiment tres plaisant pour un apres midi pluvieux .
En gros la moitié du film est donc très western classique , et la 2eme partie c’est plus aventure dans les haute montagne , plus épurer , des troupeau de vache dans les brumes et sommet enneiges et l’initiation a ce mode de vie et respect de l’animal a travers le passage a l’age adulte et surmonter ces peur c’est vraiment bien traiter .
Evidement ça boucle les pistes narrative et ainsi le final est une sorte de long climax de plus de 20 minute qui pour le coup est assez épique , le gang de méchants qui on « voler » la ferme , sont de retour pour essayer de piquer le troupeau de chevaux sauvage devenue le symbole de la transformation de l’ado et c’est un combat de sabot et tactique du terrain que les 2 camps s’envoient , le tout dans des paysages tous plus a tomber les uns que les autres , comme depuis le debut du film de tout facon , y a un gros coter carte postal dans le bon sens du terme.
La real est tres classique mais putain c’est beau , admirablement photographier , de cadre composer merveilleusement , des plan tous plus gracieux les uns que les autres , pas de doute on a un très jolie objet de cinéma renvoyant complètement aux Spielberg .
J’aurais pue mettre un peu plus tant y a tout ce que j’aime , mais l’actrice qui joue la fille est trop nunuche et le jeune acteur est lui aussi trop caractériser comme le bon gars maladroit et malchanceux , ok c’est comme war horse dans le traitement , mais avec les méchant vraiment pas beaux et le contre emploi de douglas , le coter manichéens de la fable ici est plus surligner , de même que les quelques scène en famille au milieu du film , a la john ford version light , colle un petit ventre mou .