D'un côté, tu as Jesse et Jane qui se détruisent mutuellement, l'un fait plonger l'autre dans l'addiction au point de ne plus pouvoir s'arrêter pour leur propre bien, et de l'autre côté Jane manipule clairement pour le fric, ne manifestant un intérêt soudain que lorsque elle apprend l'existence de la somme.
De l'autre côté, et c'est certainement le plus poignant, tu as Walter, figure paternelle de Jesse, qui se rend compte qu'il ne peut pas l'abandonner à son sort. Et tout ça grâce à la discussion entre Walter et le père de Jane, qui lui fait comprendre l'importance des êtres chers. D'un certain point de vue, ce père a déjà condamné sa fille en mettant Walter dans cette optique.
Enfin, dans la maison, c'est Walter qui provoque la mort pour deux raisons. D'abord c'est lui qui pousse la fille sur le dos en voulant s'occuper de Jesse, puis lorsque vient le moment fatidique, tu sens que le côté schizophrène de Walter est en marche. D'un côté tu as Heisenberg qui agit cruellement et égoïstement pour garder son équipier (qui aurait peut-être pu trouver le bonheur avec Jane) et de l'autre tu as Walter le père de famille, en train de tuer une fille (alors qu'il vient d'en avoir une) mais qui sait bien que c'est la seule solution pour sauver Jesse de son addiction.