[Sylclo] Mes critiques en 2013

[zack_]

Une critique culinaire fort bien écrite. Je pense le voir dès sa sortie en BD histoire de dire que je l'ai vu.

[sylclo]

Date de sortie : 6 février 2013 - en DVD (1h 36min)
Réalisé par : Perry Bhandal
Avec : Luke Goss, Caroline Tillette, Stephen Marcus
Genre : Action , Thriller
Nationalité : Britannique

Victor, tueur à gages impitoyable et dépourvu de toute forme de compassion, est au sommet de sa profession. Élevé au sein d’un monde où violence et criminalité règnent en maître, il connaît mieux que quiconque la valeur d’une vie humaine, ce qui fait de lui le tueur parfait. Embarqué pour ce qu’il pensait être sa dernière mission, il se retrouve plongé au cœur d’un engrenage impitoyable et s’ensuivra une quête d’identité qui l’obligera à se confronter à son lourd passé…


Cela aurait pu être un bon polar psychologique (si ça existe), malheureusement la priorité est donnée à la violence (est ce du au jeu vidéo ?). D’accord un tueur à gage ne fait pas de dentelle et encore moins des réunions Tupperware, mais vu le prélude du film on s’attend à un tout autre scénario. Il flingue le Victor, toujours et encore. L’intrigue, il y en a une, est aussi plate que… je ne citerai personne, disons une limande, non ce n’est pas une copine...

Bon, on ne regarde pas à ce genre de film pour s’exploser les neurones mais quand même. Fabriquer comme un sandwich (décidément je ne sors pas de la bouffe) c.à.d. l’intrigue dessus/dessous et au milieu un ’’truc’’. Au début t’as un type, dans une voiture, au milieu de nul part qui se met un sac sur la tête et qui prend une pilule (non c’est l’inverse) tu le retrouves dans une chambre ? pour interviewer Victor. Le côté sombre n’est pas désagréable, mais l’accroche ne se fait pas, du moins pour moi. Certes la fin surprend un peu et met une touche de lumière dans tout ça.Insuffisant pour rattraper les 3/4 du film. A souligner une bonne interprétation de Luke Goss, aussi froid qu'un contrôleur fiscale.
Peut être à revoir pour affirmer ou infirmer ce premier ressenti.

[sylclo]

Extrêmement fort et incroyablement près
Date de sortie : 29 février 2012 (2h 8min)
Réalisé par : Stephen Daldry
Avec: Tom Hanks, Thomas Horn, Sandra Bullock, Max von Sydow
Genre : Drame
Nationalité : Américain


Oskar Shell, 11 ans, doit affronter une terrible épreuve : la mort de son père Thomas, une victime du 11 Septembre. Son corps n'a pas été retrouvé et le jour des ses funérailles son cercueil vide. Oskar, enfant ’’différent’’, n'accepte pas la disparition de ce père. Alors qu'il fouille la chambre de ses parents, il casse un vase et découvre parmi les morceaux une clé, accompagnée d'une enveloppe où est écrit le mot "Black". Oskar décide d'élucider ce mystère…

Tiède, c’est le ressenti après ces 2h00 de stéréotypes en tous genres.

Je vous dresse le couvert : un père super génial ‘‘que si t’en trouves un pareil toutes les mères vont essayer de le kidnapper’’, une mère assortie au papa, un gamin surdoué, une grand-mère adorable et un grand père attendrissant. S.Daldry essaie d’appuyer la où ça fait pleurer, facile avec en toile de fond ce jour dramatique du 11 septembre.
De l’émotion, de la compassion à la pelle, même au tractopelle; un petit bonhomme, enlisé dans son chagrin, nous singe un autiste doué et fait complètement capoter l’effet souhaité. De tendre il devient odieux quand ce n’est pas ridicule. Rien n’est fluide, naturel, tout est trop sur joué, caricatural (quelques années d’expériences auprès de ce public m’ont fait bondir).
Certains passages avec le grand père (excellent Max von Sydow) relèvent un peu le niveau.

Ce film passe totalement à côté de son sujet, tout au moins il le traite de la plus mauvaise manière ; si celui-ci était d’aborder la reconstruction des personnes après un décès brutal, ainsi que le ressenti d’un enfant (autiste ?) face à la disparition du père idéalisé entre autre, alors oui il est passé à côté. A signaler une apparition rafraîchissante de J. Goodman. Les acteurs ont peu de chose à se reprocher, c’est ce qui leur est demandé de jouer qui est regrettable.

Cela aurait pu être un conte agréable, notamment avec l’idée de la clé comme fil rouge, mais bon il en est tout autrement, donc déçu.

[sylclo]

Le dernier rempart
Date de sortie : 23 janvier 2013 (1h 47min)
Réalisé par : Kim Jee-woon
Avec: Arnold Schwarzenegger, Forest Whitaker, Johnny Knoxville
Genre : Action
Nationalité : Américain

Ray Owens a quitté son poste à la brigade des stupéfiants de Los Angeles. Il est désormais le shérif de la paisible petite ville de Sommerton Junction, tout près de la frontière mexicaine. Gabriel Cortez, le baron de la drogue le plus recherché du monde, réussit une évasion spectaculaire d’un convoi du FBI, semant les cadavres derrière lui… … Il doit passer par Sommerton Junction…


Du lourd, du très lourd, tellement lourd que cela devient assommant. Schwarzi. a du peser de tout son poids, de sa notoriété dans le scénario. Le duo Kim Jee Woon n'est pas à reconduire. Pas assez disjoncté, tant qu’à faire violent autant se lâcher et ici on est un peu dans la retenue, le cinématographiquement correct. En filigrane l’apologie du port d’armes, et de la libre circulation des armes, cause que défend bec et poings notre ami Arnold. Ça sent l’arthrose, c’est raide, le dernier rempart de la forteresse a quelques fissures. Conan ou Terminotor n’ont pas du se reconnaître dans le combat final. Il y a du rythme, mais c’est toujours un peu à contre temps. Un film série B, mais B-.

[Alegas]

Les Oiseaux
Date de sortie : mai 1963 (2h 0min)
Réalisé par : Alfred Hitchcock
Avec : Tippi Hedren, : Rod Taylor, Suzanne Pleshette
Genre : Thriller , Epouvante-horreur
Nationalité : Américain , britannique



Melanie, jeune femme quelque peu superficielle, rencontre chez un marchand d'oiseaux un brillant et séduisant avocat qui recherche des inséparables. Par jeu, Melanie achète les oiseaux et les apporte à Bodega Bay. Dés son arrivée, elle est blessée au front par une mouette...

Les envahisseurs vus par Hitchcock. Sur un scénario improbable, Hitchcock nous entraine dans une spirale angoissante.
Film à la construction méthodique, efficace, sans superflus. La première scène semble légère, presque anecdotique, et pourtant dès cet instant pointe un mystère. Hitchcock utilise à merveille cette montée en puissance de l’angoisse.
La caméra joue avec la lumière, les gros plans, les plans larges, les instants figés etc. sans en abuser. Il nous a appâté, il nous tient ensuite fermement jusqu’à l’épilogue. L’architecture est symphonique, des pauses puis des envolées, et pour ce film c’est de circonstance.
La violence est plus suggérée que visuelle. Hitchcock réussit a crée ce climat, cette ambiance qui mène à la frayeur, à la terreur pour les plus sensibles, mais qui captive tout un chacun. La musique, ici on parlera plus de son, joue également un rôle important.
Un cours instant de répit, un temps calme et soudain une action, une scène oppressante. Celle de la cabine téléphonique est la plus connue, la poursuite des enfants reste un moment fort, comme toutes les attaques d’oiseaux. Et pourtant la dernière scène est probablement la plus crispante…

Un film abouti, envoûtant, captivant, une leçon de cinéma.

[Kareem Said]

Je l'ai pas revu depuis des lustres mais j'en garde de bons souvenirs. Ta critique et celle récente de Zack m'encouragent à le retenter.

[sylclo]

Date de sortie : 2011 USA- février 2013 en DVD (1h 41min)
Réalisé par : Alejo Mo-Sun
Avec : Wes Bentley, Jessica Szohr, Angus Macfadyen
Genre : Action , Aventure
Nationalité : Américain

La planète Aradius est devenue un désert stérile. Ses habitants, les Arides, sont sous le joug du Griffon, un sanguinaire tyran humain. Hirokin, guerrier solitaire au passé sombre, est laissé pour mort au milieu de l’étendue désertique après avoir tenté de sauver sa femme et son fils des mains des sbires du Griffon. Secouru par une tribu Aride, il fait la connaissance de Moss, leader de la rébellion. En suivant les enseignements de ce dernier, Hirokin va choisir d’accomplir sa destinée en combattant pour la liberté des opprimés…



Ce que ne dit pas le synopsis, ce n’est d’ailleurs pas sa fonction, c’est que ce film est non seulement ennuyeux mais également à la limite du ridicule, frontière qu’il franciht quelques fois. Il aurait mieux valu une parodie de film S.F/Aventure /Action cette vision du futur aurait été plus acceptable( quoique vu le manque de moyens et d’imagination, je pense que le résultat aurait été identique). Il y a tellement de références dans ce film que l’on se demande ce que veut exactement le réalisateur, sur quel sentier il souhaite nous emmener. A y regarder de prêt j’ai le sentiment qu’il ne la sait pas lui-même. Dune, Star War, Gladiator, la musique également ( Denier des Mohicans ?) etc. tout y passe mais tellement grotesque c’est à croire que personne a visionné ce film avant de le laissé sortir.

"Faut pas jouer les riches quand on n’a pas le sou" - ’’Ces gens là’’ J. BREL 1966. Ne pas avoir les moyens n’est pas honteux, faire ce genre de produit oui et en partie ceux qui y contribuent.
Quelques beaux plans nature sauvent ce film du désastre.

Bien , pour faire court, si vous ne voyez pas ce film vous aurez fait l’économie de 104 mn.

[Dunandan]

La traversée de Paris

Date de sortie : 20 novembre 1956 (1h 22min)
Réalisé par : Claude Autant-Lara
Avec : Jean Gabin, Bourvil, Louis de Funès
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : Français , italien




Sous l'Occupation, Martin, brave homme au chômage, doit convoyer à l'autre bout de Paris quatre valises pleines de porc. Son acolyte habituel ayant été arrêté, il fait appel à un inconnu, Grandgil. Mais celui-ci se révèle vite incontrôlable et le trajet périlleux. Au terme de leur périple, Martin découvrira que Grandgil est un peintre connu qui s'est offert le luxe d'une petite aventure. Ils finiront par se faire arrêter et Martin paiera seul le prix de cette traversée.





Un classique attachant qui a conservé, malgré les années une grande partie de son efficacité. Ce film est une adaptation du recueil de nouvelles Le vin de Paris(1947), de Marcel Aymé.
Cette Traversée nous permet de retrouver trois grands comédiens. Bourvil et De Funès sont très à l’aise dans leur rôle respectif. Gabin, est tout juste crédible dans celui du petit bourgeois artiste peintre (imaginer Danny Trejo en François Pignon) ça passe difficilement.

Le roman, sorti en 1947, est beaucoup plus percutant et corrosif que le film. La fin un peu expéditive dans le film est moins douce dans le roman où Martin tue Grandgil. Des passages mémorables dans la cave de Jambier, une tirade de Grangil dans le bistrot, des dialogues musclés, de belles ''gueules'' de faux culs marquent de leurs empruntes ce film. Les décors et le noir et blanc soulignent de manière assez juste la période d’occupation. Le film a été colorisé en 1994.

Ce film vaut surtout pour la paire Bourvil/Gabin, DeFunès apportant sa touche personnelle.
Pour revenir sur Grandgil, le personnage aurait certainement gagné en crédibilité si il avait été interprété par Yves Montand par ex. C’est avis n’engage que moi bien sur.

Un retour sur le cinéma de ’’papa’’ ma fois pas désagréable.

[sylclo]

Priest
Date de sortie : 11 mai 2011 (1h 27min)
Réalisé par : Scott Charles Stewart
Avec : Paul Bettany, Karl Urban, Cam Gigandet plus
Genre : Aventure , Epouvante-horreur , Science fiction
Nationalité : Américain


Dans un monde ravagé par des siècles de guerre entre l'homme et les vampires, un prêtre guerrier se retourne contre l'église afin de traquer une bande de vampires meurtriers qui ont kidnappé sa nièce.


Une intro de quelques minutes, sous la forme d’une animation relativement sympathique, retrace la genèse de ce peuple contraint de vivre dans cette immense cité.
La suite, nous offre un peu tout et n’importe quoi.
Un prêtre, genre moine Shaolin, chasseur de vampire qui renonce à ses vœux, mais reste chaste ? Il tue mais il ne fait pas l’amour… (tant pis pour lui)
Un Gaston La gaffe en sheriff post pubère et amoureux de surcroit.
Des vampires sortes de grosses puces visqueuses non voyantes.
Une ambiance post catastrophe qui hésite entre le western et Mad Max…des cocons, un méchant aux allures de Victor des X Men. Etc.
On passe d’une scène à une autre de manière assez expéditive, comme si il ne fallait pas s’attarder. Les enchaînements donnent un effet de surcharge et un manque de finition.
Un puzzle dans lequel les pièces ne correspondraient pas au modèle. Rien ne s’emboîte vraiment, il faut forcer et ça fait mal !
Dommage c’est parfois esthétique, quelques bons ralentis, on a envie d’adhérer à cette quête, cette expédition punitive, mais on se retrouve rapidement en retrait, la mayonnaise ne prend pas. Franchement pas enthousiasmant. Du gothique façon Sergio Léone avec Mad Max en petit scarabée mais le tout mal ficelé.
J’aurais aimé lui mettre la moyenne mais impossible trop peu de bons moments pour en passer un bon.

[sylclo]

A Dark Truth : Date de sortie 2012 (1h 46min)
Réalisé par : Damian Lee
Avec : Forest Whitaker, Andy Garcia, Kevin Durand plus
Genre : Action , Thriller
Nationalité : Canadien

Jack Begosian est un espion de la CIA à la retraite devenu animateur radio. Il est un jour engagé par une femme pour enquêter sur l’implication des États-Unis dans le massacre d’un village en Amérique du Sud. Jack décide de se rendre là-bas pour découvrir la vérité. Cependant, il ne tarde pas à se rendre compte qu’il a mis les pieds dans un véritable champ de mines politique.

Une sombre vérité qui malheureusement ne fera pas avancer le s’’chmilblick’’. Cette conclusion avant l’heure n’enlève rien au fait que ce film est relativement bien construit et contribue à une base de réflexion.
Deux éléments constituent la trame du film. Le passé de Jack Begossian…. ainsi que les magouilles d’une multinationale, Water Clear, qui gère le traitement et la distribution de l’eau
Les évènements vont nous conduire en Amérique du sud, plus précisément en Equateur. Le fond du problème, du débat rappel le combat des paysans dans ‘’Même la Pluie’. Ici se greffe la pollution et bien entendu tout ce qui est mis en œuvre pour maintenir cette catastrophe dans le secret.
Faire éclater la vérité tel est la mission de Begossian. Mais est ce bien la sa seule motivation?

Action et suspens, l’ensemble fonctionne bien. Le sujet est traité à l’américaine, canadienne plus précisément, c.à.d. que la lutte passe par des bons sentiments et malgré les morts à la suite des affrontements, on a droit à des sermons. On est dans le prêche, et nos deux révoltés se transforment en gentils pasteurs.

Les acteurs sont à la hauteur de leur réputation, mais il est toujours agaçant de les voir jouer les bons samaritains sur un sujet qui mériterait une approche beaucoup plus affûtée politiquement. Mais ici c’est ma vision personnelle du problème qui s’exprime.
La base est bonne, le tout est cohérent, le dénouement moral, moraliste peu ne pas convenir, mais il reste dans l’esprit du film.

-[Pour l’histoire, pas la petite la vraie, dans les années 80 la catastrophe de Bhopal en Inde a fait à ce jour ’’environ’’ 20.000 morts et plusieurs milliers de blessés, d’invalides. Le directeur de l’époque, jamais inquiété, termine tranquillement sa vie quelque part sur le sol américain. D’autres catastrophes de ce genre ont eu lieu, avec à la clé peu ou pas de conséquence pour les responsables].

Bon, je m’arrête ici, comme quoi ce film est efficace, je suis déjà dans le débat.

[Dunandan]

Zéro Dark Thirty

Date de sortie : 23 janvier 2013 (2h 29min)
Réalisé par : Kathryn Bigelow
Avec : Jessica Chastain, Jason Clarke, Joel Edgerton
Genre : Thriller , Action
Nationalité : Américain


Après les attentats du 11 septembre 2001, la CIA traque pendant près de dix années Oussama ben Laden. Sous l'impulsion déterminée de son agent Maya, la capture et la mort du chef d’Al-Qaïda auront lieu le 2 mai 2011, à Abbottabad (Pakistan), dans le cadre de l'opération Neptune's Spear (Trident de Neptune).

Deux heures trente pour résumer 10 ans de traque c’est peu mais beaucoup pour le spectateur. La dernière scène est éprouvante par sa longueur, oui on survit, ce n’est pas Guantánamo.

Ce qui est marquant et très bien retranscrit c’est la montée en puissance de l’implication de Maya , et une baisse de motivation de certains bureaucrates de la CIA.
Le film résume de manière assez juste la volonté, l’acharnement de cette agent, son isolement parfois.

Il aurait été sans doute plus passionnant, de faire le portrait de cette femme avec en toile de fond la traque de Ben Laden.
Ici on a cette enquête, certes difficile et que l’on suit volontiers puisque faisant partie de l’histoire contemporaine, mais qui au bout 2h30 ne nous aura pas apporté plus que tous les documentaires ou informations diffusés sur le sujet.

Ce raccourci de dix ans d’investigation apportera sans doute un peu de lumière pour certains, pour d’autres (ce qui est mon cas) un moment de cinéma sans passion.

Une prestation sobre mais remarquable de J. Chastain,

[Dunandan]

The Machinist
Date de sortie : 19 janvier 2005 (1h 42min)
Réalisé par : Brad Anderson
Avec : Christian Bale, Jennifer Jason Leigh, Aitana Sánchez-Gijón
Genre : Thriller
Nationalité : Espagnol

Trevor Reznik est ouvrier dans une usine de métallurgie. Il n'a pas dormi depuis un an.
Depuis quelque temps, la vie de Trevor devient de plus en plus étrange. Qui laisse des messages codés dans son appartement ? Pourquoi Marie ressemble-t-elle tant à sa mère ? Quant à Stevie, elle semble bien connaître le nouvel employé de l'usine, Ivan. Pourquoi ne lui a-t-elle rien dit ? Un homme d'ailleurs très étrange, cet Ivan. Inquiétant, dérangeant, il semble surveiller sans cesse Trevor...

La machine se met en place rapidement. On entre directement dans l’univers tourmenté de Trevor, tout aussi inquiétant physiquement que mentalement Son côté dérangé ne faisant aucun doute on se prend vite au jeu de rassembler les indices. Ces derniers aussi visibles que les côtes de Trevor ne permettent pas malgré tout de définir exactement la nature du trouble de ce dernier. Le comportement de Trevor s’apparente étrangement à de la schizophrénie, la suite des évènements nous prouverons le contraire.

Le Machinist démontre, relativement bien, que l’on peu ne plus être soi même, être dans le déni, verrouiller sa mémoire jusqu’à basculer dans la folie. Fuir à tout prix, à n’importe quel prix la vérité, la réalité tel est le choix de Trevor. Il va emprunter de nombreuses fois le tunnel, ce conduit symbolique, cet échappatoire qui le mène inexorablement dans une impasse, cette impasse au fond de laquelle il retrouve Ivan.
Énigmes, miroir,rideau de douche,solitude, folie, peur, pulsion de mort, musique,etc.le tout bien emmené par un C.Bale génial et bien amené pour captiver jusqu’à la dernière minute.

Je ne classerai pas ce film dans la catégorie thriller, bien que traité sous cette forme, la musique y contribue, plus simplement genre drame. Une seconde remarque perso. Ivan, la bonne conscience de Trevor aurait pu avoir son alter ego (physique) en mauvaise conscience.

Le personnage de Trevor est totalement crédible grâce à la performance indiscutable, impressionnante de C. Bale.

L’ensemble est cohérent, les acteurs tiennent la route, le réalisateur ne s’est pas pris les pieds dans le tapis.

[sylclo]

G.I. JOE
Date de sortie : 5 août 2009 (2h 0min)
Réalisé par : Stephen Sommers
Avec : Channing Tatum, Marlon Wayans, Sienna Miller
Genre : Action , Aventure , Science fiction
Nationalité : Américain

Des montagnes de l'Asie centrale aux déserts d'Egypte, des rues de Paris au pôle Nord, les agents de l'équipe d'élite connue sous le nom de G.I. Joe mènent une lutte acharnée contre un ennemi redoutable. Disposant des toutes dernières technologies en matière de renseignement et de matériel militaire, ils combattent le puissant marchand d'armes Destro et la mystérieuse organisation terroriste nommée Cobra, qui cherchent à plonger le monde dans le chaos...

Divertissant sans plus car un peu brouillon. Des gadgets à profusion, des enchaînements presque hystériques, un mélange qui n’engendre pas l’assoupissement.

Irritant parfois tellement les ficèles sont énormes. Les enzymes gloutons qui dévorent tout sur leur passage sont la cerise sur la tarte à la crème.

Recherchant un film divertissant sans prise de tête, je ne vais pas être trop sévère étant servi au delà de mes espérances. L’hyper sophistication n’est pas toujours déplaisante malgré un usage intensif et pas toujours de bon gout ( le véhicule bourré de gadgets qui fonce vers la Tour Eiffel ??? ). Sans être charismatiques certains des héros sont sympas.

Une trame qui mériterait un meilleur traitement ( allegro plutôt que prestissimo).

’’Sans casser trois pattes à un canard ‘‘ il remplit juste son rôle. Il y a de la matière le prochain volet pourrait être intéressant...A suivre.

[zack_]

The Machinist est à la limite traumatisant surtout pour voir Bale dans un tel état physique

GI Joe c'est fun, fallait avoir le culot d'adapter nos poupées de gosses en film (en même temps ils vont faire Légo et Monopoly ), c'est décomplexé c'est fun et le 2 va amener son lot de scènes bien bourrins! J'ai hâte.

[Alegas]

Rebecca
Date de sortie : (2h 10min)
Réalisé par : Alfred Hitchcock
Avec : Laurence Olivier, Joan Fontaine, George Sanders, Judith Anderson
Genre : Drame , Thriller , Romance
Nationalité : Américain

Maxim de Winter, riche veuf, n'a aucun mal à séduire une jeune fille et, dans la foulée, à l'épouser et l'emmener dans sa demeure ancestrale de Manderley, quelque part sur la côte sud-est de l'Angleterre.
Les premiers contacts avec le personnel du château, régenté par lagouvernante Mrs. Danvers, sont glacials. Cette dernière, en effet, attachée depuis toujours au service de la précédente Mrs. de Winter, Rebecca, et lui vouant une passion sans limite, même à titre posthume, n'accepte pas l'intrusion de l'« usurpatrice ».
Le souvenir de l'épouse disparue et vénérée continue de hanter le sombre château ...


Hitchcock applique à la lettre le proverbe suivant :<< le plus important n’est pas l’objectif que l’on se fixe mais la manière de l’atteindre. >> Avec Rebecca il nous offre une œuvre d’une simplicité déconcertante mais d’une efficacité presque diabolique.
La base de la trame est pourtant minimaliste voir désuète. Une histoire d’amour entre un homme riche (veuf) et une jeune provinciale orpheline. Le cadre, une grande demeure où règne une gouvernante acariâtre.
Le génie d’Hitchcock réside bien dans la manière de créer le suspens, de nous entraîner dans son monde. Le mystère qui s’installe est entretenu, maîtrisé pendant les 2h10 du film. Jeux d’ombres, de lumière, mouvements de caméra dosés, toujours ces visages expressifs, tourmentés ; la musique omniprésente qui soutient l’ensemble, au final un film d’une grande fluidité.
Les acteurs contribuent naturellement à la réussite de ce film. L’interprétation des trois principaux protagonistes est à souligner, avec un petit bonus pour Joan Fontaine, ainsi qu’une mention pour la gouvernante Judith Anderson inquiétante et sinistre à souhait.
Pas d’hémoglobine, un seul petit coup de poing, mais une atmosphère particulière qui nous prend et nous tient en haleine jusqu’à la fin.
Un ton légèrement en dessous que Psychose ou les Oiseaux, Rebecca n'en demeure pas moins d'une grande efficacité. Une petite pépite ou une délicieuse madeleine.