Traqué
8/10
Moins ultime que dans mes souvenirs (je sais c’est pas bien) alors oui le film possède toujours ces atouts fracassant qui laisse penser qu’on a un jeunot qui a la hargne derrière la camera, a savoir un rythme alerte, pas un seul bout de gras et une visceralite de plein front qui sert complètement les personnages et le récit, ceci dit cette fois ci je suis légèrement rester sur ma faim sur l’épaisseur du script.
Tommy lee jones n’est caractériser qu’a travers sa figure de mentor/pere de del toro , les scène dans sa cabane dans la neige sont très classe mais ça fait vraiment spin off du fugitif meet colonel trautman qui met ces mains dans la boue meme si sont coter grizzli bouffe bien la camera . Del toro lui subit un bien meilleur traitement mais reste la aussi uniquement développer dans l’optique de la traque servant d’enjeu principale du film , alors ça me gène pas du tout mais j’aurai préférer qu’il reste cette machine traumatiser plutôt que de lui coller une famille aussi inutile que raccroche la comme ça sans avoir rien a dire ,c’est aussi expédier que cliches, pour le coup ça aurait eu plus de sens et d’impact si il n’avait vraiment aucune attache et restait le ghost qu’il est .
Dernier petit point qui ma beaucoup moins emballer qu’avant, c’est le look général .
Deschannel c’est un de mes DP favoris et ici il suit les claire directive de friedken qui voulait un feeling visuel proche du documentaire sur le vif et cherche l’impression qu’on est témoin live de ce qui se passe a l’écran, du coup concrètement le choix de format et les lumières « crue » superposer a un cadre pas bien folichon ( portland et l’oregon on aucune personnalités ) ben ça fait perdre beaucoup a la cinegenie des images , j’irais pas jusqu'à dire que ca fait dtv , mais c’est quand meme un peut fade ( connie nielsen et ca troupe de FBI sont bien transparent ) .
Pour tout le reste, rien a dire , la partie survival prend presque toute la place dans le métrage et ca c’est kiffant , passant par plusieurs environnement , que ce soit en conflit guerrier , en foret ou jungle urbaine , la partie de cache cache et chasse a l’homme est très immersive et palpitante .
Le film a du mordant , c’est sanglant , pas de compassion de dernière seconde quand il faut faire gonfler le bodycount et puis l’aura brutal et mystique qui se dégage de l’ensemble est plutôt troublant . Un très bon survival qui revient au source, mais l’émotion et philosophie d’un the grey , ou le background d’un first blood , ou l’iconographie d’un predator ou la virtuosités d’un apocalypto sont ici au abonner absent .