Clerks : Les Employés Modèles
(Clerks)
de Kevin Smith
[1994]
Dante accepte de rendre service à son patron le jour de son repos, il ne sait pas encore qu'il va vivre l'une des journées les plus folles qu'il ait vécu jusque là.
(Clerks)
de Kevin Smith
[1994]
Dante accepte de rendre service à son patron le jour de son repos, il ne sait pas encore qu'il va vivre l'une des journées les plus folles qu'il ait vécu jusque là.
Kevin Smith nous offre une comédie culte avec une excellente maîtrise des dialogues, il n'y a aucune action, filmé sous forme de huis-clos, la plupart du film se passe dans une épicerie ou dans le vidéoclub voisin. Les personnages sont extras surtout les principaux. Il y a aussi les figurants qui sont sympas comme le représentant de chewing-gum avec son discours moralisateur qui aboutira sur une révélation tordante. Clerks déborde de moments forts et exquis comme le dialogue entre Dante et Veronica, la tournure de leur discussion parle en vrille avec brio, une vraie claque tordante. Il y a aussi la scène des toilettes, les différents clients bien tordus comme celui qui finira aux toilettes. Y'a aussi l'excellente scène tout en suggestion de la veille mortuaire ou encore lorsque Randal passe une commande de boules devant une mère qui recherche un film d'animation pour sa fille.
Non, Clerks est un premier film génial, avec quelques bouts de ficelles Kevin Smith a signé une oeuvre terrible qui traverse bien le temps, son noir et blanc aidant peut-être.
Clerks se redécouvre sans mal et le charme opère toujours, pas d'histoire juste des potes qui papotent, charient, se moquent des clients comme Randal qui est un vrai taré. C'est aussi bourré de références geekiennes, les idées de Randal concernant Le Retour du Jedi c'est pas mal du tout. Par contre sa fin est un peu abrupte mais le film finit comme il a commencé de manière très simple sans artifice, à l'image de ses 85 minutes.
Critique de sa suite à venir !
7,5/10