[oso] Mes critiques en 2013

[osorojo]

[Scalp]

A une note du top celui là.

[osorojo]

On va compter sur Criminale pour l'y faire rentrer alors

[Criminale]

N'y compte pas des masses, Si Killbush à un baobab dans la main, j'ai l'Amazonie entière . Je m'étais dis que je ferais des petite critiques mais je n'ai même pas le temps quoi.

[osorojo]

VANISHING POINT

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Richard C. Sarafiant (1971) | 8/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Oeuvre sensorielle et contemplative par excellence qui envoûtera les uns et endormira les autres. J'ai pour ma part pris beaucoup de plaisir à me laisser bercer par ce film atypique pour une plongée en plein coeur d'une l'Amérique désertique, bercé par une BO aux petits oignons qui sent bon les seventies et le ronronnement envoûtant de la désormais culte Dodge Challenger. Richard C. Serafian réussi une nouvelle fois à me transporter avec l'ambiance si particulière de son film dont je retrouve ce côté presque mystique qui m'avait littéralement transporté dans Le convoi sauvage. On a l'impression d'être en pleine immersion dans le trip de cet ex pilote professionnel, entre réalité et ressentis plus fébriles. On enchaîne avec lui les différents états qu'il traverse, dans tous les sens du terme. Que ce soit lors de cette longue lutte contre le soleil en plein désert, ou par l'intermédiaire de toutes ces rencontres illustrant la recherche d'une vie oisive faite de liberté, le cinéaste parvient à insuffler à son film des sentiments paradoxaux. Entre apologie d'une vie légère et dénonciation de ses travers, Vanishing point est une oeuvre qui questionne.

Sarafian dose parfaitement les différents sentiments qu'il veut nous faire éprouver en mettant en scène un film on ne peut plus sensoriel. Que ce soit par l'omniprésence de la musique, dont le réalisateur choisit celle qui vient du coeur, à grand coup de soul mêlée de blues, ou par le côté très soigné des décors, dont la beauté naturelle est exploitée à son maximum lors de longues séquences contemplatives du plus bel effet, le cinéaste souhaite stimuler son spectateur. Non pas au moyen d'une histoire qui va le chercher, c'est même plutôt le contraire, mais bel et bien avec une spiritualité qui s'invite dans chaque parcelle de cette bobine si particulière. Tout l'intérêt de Vanishing Point se résume au personnage de Kowalski, dont on ne sait finalement pas grand chose sinon quelques bribes de son passé qui expliqueront cette fougue qui l'habite.

Un véritable film d'ambiance, ni plus ni moins. Et si je peux comprendre qu'on reste hermétique à cette dernière, je suis tombé sous le charme de cette bobine décomplexée qui ne promet rien mais se livre beaucoup. Un petit mot également sur la puissance de cette fin que l'on ne voit pas venir et qui nous laisse bouche bée, partagé entre l'envie de laisser exploser l'adrénaline emmagasinée pendant 1h30 ou de se laisser envahir par la tristesse qui s'en dégage. Un film tour à tour touchant, revigorant et stimulant.

[Jack Spret]

Jack Spret Approved

Ouais ça fait tâche mais j'ai pas de trucs classe moi

[Kakemono]

Si tu veux un truc classe, il faut demander au maitre de ce topic justement.
Ou sinon tu le fait maison mais je ne te le conseille pas.

[Jack Spret]

Je vais pas l'embêter avec ça, il a sûrement mieux à faire

[Creeps]

Traduction: ce serait bien sympa qu'il le fasse en plus il a que ça à faire

[Jack Spret]

Non même pas, je pensais mot pour mot ce que je disais

[osorojo]

Faut juste me mp avec des idées si vous en avez, et je cale ça quand j'ai un coup de motive. Faut juste pas être pressé, mais ça m'embête pas du tout

[caducia]

moi, tu m'en fais sur le thème du prestige, je serais super contente.

[Dunandan]

LA TANIÈRE DE LA BÊTE

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Shun’ya Itō (1973) | 5/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Étant très client des deux premiers films, La femme Scorpion et Elle s'appelait Scorpion, c'est plutôt confiant que je me suis lancé la tanière de la bête, trosième opus de cette saga Sasori. Malheureusement, d'un niveau incomparable avec ces deux prédécesseurs, il peine à convaincre, pire même, à exister.

On perd en effet dans cet épisode tout ce qui faisait la force de cette saga, y compris son intérêt premier, à savoir le personnage de la femme Scorpion, dont le charisme ravageur était au centre de chaque film. Et si Meiko Kaji délivre pourtant ici toujours une belle prestation, elle na parvient pas à faire exister ce personnage qui semble on ne peut plus éteint alors même qu'il goutte à une semi-liberté, en s'étant affranchi des barreaux qui le contenaient dans les deux premiers films.

Cet amer constat est principalement du au fait que Shun’ya Itō ne parvient pas à mettre en place ses thématiques. On se retrouve devant un concentré d'idées inexploitées qui frisent à de nombreuses reprises la grossièreté. Où est passée cette poésie visuelle qu'il avait créée avec ses deux premiers films, ici tout n'est que répétition et ennui. Résultat, le film ne fait que 87 minutes et en parait deux fois plus, on se laisse ainsi délivrer de ce trop fade moment par un final sans saveur, dans la triste continuité d'un film qui n'a rien su proposer.

[Mark Chopper]

Arrête là parce que vu ta note, tu vas mettre 1 au quatrième qui lui donne vraiment l'impression de durer trois plombes.

[osorojo]

Ouais, je comptais m'épargner le reste, je l'ai bien subi celui là. Heureusement qu'il y avait Meiko, sinon j'allais pas au bout