[Dunandan] Mes critiques en 2013

[Heatmann]

the insider j'ai jamais compris que toi , tu est pas vraiment aimer , dans le genre combo dossier , cinema 70's thriller espionnage avec la mise en scene et acteur qui vont avec , c'est juste ultime ( mais pas top 3 mann pour moi , alors oui objectivemen c est sont film le plus fort avec heat , mais moi y en a 2 autre que je kiff plus ) , tu pourrai bien le revoir a la hausse , mais raging bull si tu a si peut ete emballer la 1er fois , je sais pas trop ............. enfin , on evolue pas mal aussi bien en tent que cinephile qu'homme , et ca joue bcp tout ca
et ouai le bluray de raging est le n/B et le grain


perso le bad lieutenant de ferrara la 1er fois que je l avais vue j avais fait bof , et revue de longue annee apres et la c etait ( je doit pouvoir meme trouver d autre exemple )

[Count Dooku]

The Insider ça doit être le film de M. Mann que je préfère, j'étais un peu réticent à la base (because le sujet ne me bottait pas des masses) et putain l'uppercut que je me suis pris.

Pour en revenir à Raging Bull, je crois que pour bien cerner le personnage de La Motta, il faut voir au-delà des apparences de gros beauf macho et violent. Ce n'est pas un type fondamentalement mauvais, juste un gars rustre, qui ne sait pas très bien comment s'y prendre dans ses relations avec ses proches. Et, surtout, c'est quelqu'un qui ne parvient pas à concéder les sacrifices nécessaires pour rester au top de son sport, ce qui va grandement contribuer à sa déchéance, tant physique que psychologique. Pour moi, le portrait que nous livre Scorsese est très subtil et nuancé, et va bien plus loin que le gros connard qu'on peut y voir au premier abord.
Et puis, n'oublions pas le personnage du frère campé par Joe Pesci, qui forme un duo inoubliable avec De Niro et complète formidablement ce dernier.

[Dunandan]

Pour redire les choses autrement, je le vois surtout comme un grand déséquilibré, et on le voit bien autant dans ses relations que sur le ring, dont le manque de rigueur à l'entraînement est effectivement un signe fort.

[Kakemono]

- Le petit arpent du bon Dieu : 4.75 => 5 (finalement pas si mauvais si on remet les bouts dans l'ordre à la lumière de la fin, mais bon ça reste l'un des moins bons)

C'était lprmeier Mann que je voyais il y'a quelques années et j'avais été pas mal déçu. De mémoire je lui reproche les même chose que toi : manque de cohésion entre les parties et trop long a se mettre en place...

[Dunandan]

J'espère que tu ne t'es pas arrêté là pour la découverte, en plus il est vraiment à part dans la filmo de Mann.

[Kakemono]

Malheureusement ci, ca m'avait un peu refroidi. J'en ai vu d'autres quand même de Mann depuis, mais pas de là a faire un cycle.

[Dunandan]

L'énigme du Chicago Express

Réalisé par Richard Fleischer Avec Charles McGraw, Marie Windsor, Jacqueline White Policier, USA, 1h11 - 1952

7.25/10

Résumé :

Deux amis policiers sont chargés d'accompagner à un procès Mrs. Neall, la veuve d'un gangster notoire.

Sans défrayer la chronique, ce film est une série B efficace qui démarre sur des chapeaux de roues en allant droit à l'essentiel, mais sans pour autant rater la caractérisation de l'histoire et des personnages, bien au contraire (et oui c'est possible sur une si courte durée). On retrouve la même contrainte du train (véritable sous-catégorie dans le genre) que dans Le grand attentat, avec des contraintes similaires (lieu unique et confiné, jeu du chat et de la souris), mais avec un fond et un point de vue très différents, et surtout des dialogues plus secs et piquants. Il prouve aussi qu'il était l'égal d'A. Mann dans le genre, ce qui n'est pas rien.

Le récit démarre comme un film noir avec son lot de flics bourrus, sa femme fatale, et un espace finement découpé par le jeu contrasté du N&B (avec en prime un tueur caché dans l'ombre, dévoilé au spectateur par les perles qui tombent du collier de cette dernière). Au menu, la protection de la femme d'un ex-chef de la mafia qui détiendrait la liste de toutes les personnes impliquées dans cette organisation, qu'elle délivrera seulement au tribunal. Le flic en charge est interprété par Charles McGraw qui brille par sa présence, incarnant une personnalité forte mais non moins dénuée de sentiments rentrés (que l'on découvre à la suite du meurtre de son collègue) et d'intégrité (en essayant de le corrompre il met en avant son indépendance). Un personnage classique du genre mais qui impose, offrant très peu de faiblesses au regard (aperçu comme badguy dans T-Men, on comprend pourquoi. D'autre part nous avons la femme fatale qui a l'air de se foutre royalement de ceux qui la protègent, qui tranche par une froideur encore plus intense que le flic. Enfin tournent autour d'eux des seconds rôles jamais inutiles et qui apportent leur contribution au suspens (ex : le gamin est le seul à comprendre ce qui se passe, on saura pourquoi plus tard).

Ensuite, dans le train ça dérive vers le genre du thriller paranoïaque, sauf que le point de vue du spectateur est omniscient. Il a la connaissance de qui sont le poursuivant et le poursuivi (sans forcément connaître le fond de leur pensée). Les enjeux sont clairs dès le début, et donne lieu à une belle partie de filature réciproque où il est difficile de se cacher, comme en témoigne un gars obèse qui occupe l'espace du couloir de toute sa largeur. Le policier doit donc être plus malin que ses ennemis pour sauver son "paquet" et réussir sa mission.

La réalisation est au service de l'action, avec panoramiques et travellings qui suivent les pérégrinations du flic devant se ballader sur toute la longueur du train pour demeurer sur le qui vive et s'assurer qu'on n'agit pas derrière son dos. Ce rythme d'enfer est figuré par un fondu enchaîné de la femme en train de limer ses ongles sur le même tempo que les roues du train. D'autres scènes vraiment inspirées expriment ce travail sur l'espace (le flic qui se cache derrière la fumée du train pour observer le poursuivant, ou la focalisation sur la vitre d'une voiture pour flouter l'identité de l'investigateur du complot, et qui indique la direction de son regard) et les traditionnels gros plans qui font ressortir la tension des visages. Pour terminer, malgré une fluidité exemplaire (grâce notamment à une réal' qui nous permet de tout voir ou presque), il y a un beau twist inattendu qui remet des choses en perspective en inversant les identités, enlevant au film de son manichéisme.

Un bon petit film de suspens se déroulant dans un train, avec des personnages fortement caractérisés, où la psychologie s'efface derrière l'action et l'efficacité, donnant lieu à une belle partie de cache-cache qui joue avec notre regard.

[Scalp]

Il est bien sympa celui là.

[Dunandan]

Bilan du mois de février

Nombre de films vus : 17 (dont 10 en N & B )

15 US, 1 canadien, et 1 indonésien


Film du mois :




Déception du mois :




Pépette du mois (Tina Louise, Le petit arpent du bon Dieu) :

[Count Dooku]

Men in War j'avais pas trouvé ça particulièrement exceptionnel mais faut dire je suis pas très bon client en terme de films de guerre, ça a vite tendance à me saouler. Enfin surtout les trucs des '40, '50, '60 avec leur message patriotique ou militariste, par contre ça va mieux avec les films des années '70/'80, plus contestataires (genre les films sur le Vietnam : Apocalypse Now, FMJ, Platoon, Outrages, etc.).

Sinon +1 pour le Fleischer, un film noir sec et concis particulièrement intense et réussi. Le rebondissement au sujet de la femme est vraiment bien trouvé, perso je l'avais pas du tout vu venir.

[Scalp]

Bein là le Mann y a ni message patriotique ni militariste, et c'est pas le seul film de cette période à être comme ça, y a notamment le Attack de Aldrich et les films de Fuller après oui les films de Walsh ( entre autre ) c'est du bon truc patriotique.

[Count Dooku]

Patriotique non je te l'accorde mais ça reste bien militariste, à la gloire des braves soldats qui risquent leur vie (même si, heureusement, Mann délaisse la question idéologique, comme Fuller avec J'ai vécu la Guerre de Corée).
Mais bon, de ce que je me souviens du film de Mann, c'est juste des soldats qui essayent de survivre en territoire ennemi, esquivent des obus en traversant une zone découverte chacun à leur tour, et finissent par tous se faire dégommer dans une fusillade finale. C'est sec, bien réalisé mais ça me passionne pas des masses.

[Scalp]

Mouais, je crois pas qu'un film comme l'enfer des baionnettes ou Attaque soit à la gloire des soldats.

[Waylander]

De toute façon c'est con comme réaction. Je suis pareil au départ, antimilitariste tout ça mais au final c'est ceux qui prennent les décisions ,les élites etc..qui me gavent mais le soldat lui c'est qu'un mec qui obéit aux ordres. c'est qu'un métier, le mec il suit ce qu'on lui demande de faire. Pour certains c'est une vocation. Pour d'autres, en cas de crise majeure, d'invasion etc..c'est du volontariat. Ces soldats défendent un pays, défendent donc la vie des autres, la terre, et tout ce que cela implique. une histoire, un patrimoine tout ça. Peux t-on leur en vouloir ? Non. Par contre quand il s'agit d'attaquer -non plus de défendre- c'est là qu'on peut critiquer les dirigeants mais le pauvre soldat lui, pauvre victime , pauvre mouton, complètement ignorant des trames géopolitiques qui se jouent, peut-on lui en vouloir ? Je ne pense pas. il protège des intérêts parce qu'on lui demande de le faire.

Pour l'élite il s'agit de thunes, de ressources naturelles , de contrats, de stratégies sur le long terme, pour nous, c'est la sécurité. Et souvent dans le films subversifs sur l'armée, c'est tout le temps le soldat qui s'en mange pleins les dents mais on entend jamais parler de ceux qui donnent les ordres. On vise les déviances de la guerre à l’intérieur d'elle-même mais jamais on entend parler des mecs assis autour de la table avec le cigare, la whisky, les mappemondes etc...

[Heatmann]

et pis ces "brave soldat" justement , c'est mal de faire un film a la gloire de leur courage et leur solidarites , c'est ca ? c'est pas bien ? bouh faite l'amour pas la guerre ?