Les avis de vos dernières lectures

[Waylander]

Ah bon ? Ok bah je vais arrêter de me fier à un cast qui me parait très raté.

[Heatmann]

ah bah moi j'ai pas lue le livre hein juste vue le film y a quelque temp mais ouai c'etait bien , donc j'imagine que si le roman t'as plue , ca doit valoir le coup d'oeil de le voir

[Mark Chopper]

le film avec malkovitch et sinise est comme ca

Je confirme.

Et j'ai lu le livre.

[Val]

Un de mes livres de chevet. Tout aussi court chez Steinbeck, j'aime beaucoup La Perle, il pourrait te plaire Way.

[pabelbaba]

C'est le bouquin qui m'a donné le goût de la littérature. Je ne pige toujours pas pourquoi Camus crachait dessus...

[Waylander]

J'ai terminé Cosmopolis mais j'en parlerai après avoir vu le film. A brûle-pourpoint je dirais que c'est un petit chef d'oeuvre, superbe métaphore sur le capitalisme et sa chute annoncée il y a longtemps par Marx et dont on vit les prémisses depuis quelques années.

[kouteii-remau]

JFK- Autopsie d'un crime d'état - de William Raymond
JFK- le dernier témoin- de William Raymond et Billie Sol Estes

Commandés: 2 Star Wars, Dark Pleiguis et Ordre 66

[Ryuurei]

J'ai commencé à lire Le maître du haut château de Philip K. Dick, je me suis dit que ce serait dommage de regarder la série sans avoir lu au moins une fois le roman.

Un peu de mal au début pour situer le contexte alternatif, y a des éléments dont je ne me souvenais plus concernant la guerre 39-45 normale...

[Heatmann]

la 2em partie apres le Dalva , et donc un dyptique tout simplement faramineux , encore plus romanesque , epique et fleuve que legend d'automne , harrison est un genie , pour de vrai

vite vite , d autres

[Val]

Le démon, Hubert Selby Jr. (1976)

Harry White est un jeune cadre brillant, est aimé de ses proches, a du succès avec les femmes et est promis à un grand avenir, comme l'American Way of Life des années 60-70 en propose. Pourtant, Harry est habité par le Démon. Au départ, une simple tendance à coucher avec tout ce qui bouge à tout moment, mais au fur et à mesure, coucher ne suffira plus, et c'est la descente aux enfers de ce personnage habité par la peur que Selby décrit ici. D'abord atteint de pulsions sexuelles qui lui font perdre la notion du temps, Harry ne parviendra plus a faire taire ce démon, et devra passer à une étape supérieure, le vol, avant de passer au tabou ultime. Et tandis que Harry se laisse emprisonner par ses pulsions, c'est sa vie personnelle et professionnelle qui se désagrège, et le jeune cadre dynamique de devenir un zombie spectateur de sa propre vie.
Ce livre m'a fait penser dans un certaine mesure à Un Roi sans divertissement de Jean Giono, dans ce sens où le personnage principal du livre de Giono partageait la caractéristique commune avec celui du livre de Selby de s'ennuyer. Harry White s'ennuie dans sa vie toute tracée, entourée de gens dont il ne se sent jamais proche, et cet ennuie se couple progressivement avec la peur de ce même ennui. C'est sans doute ce qui le pousse à rechercher sans cesse l'extrême, mais pas comme un adolescent qui chercherait seulement a accumulé les expériences, ici Selby nous fait sentir que son personnage est comme forcé à pousser le limites, à peine de mort. A ce titre, la fin, sans concession, apparaît comme la seule issue possible. On pense aussi à une version années 70 de Shame de Steve McQueen, même si ce dernier se consacre uniquement à la pulsion sexuelle sans aller plus loin.
L'écriture de Selby est très accessible, beaucoup plus que ces précédents livres à en croire ce que j'ai pu lire (c'est mon premier Selby). Quelques passages seulement rappellent le courant de conscience utilisé par Faulkner. Un livre qui fout un gros coup au moral, en sachant nous rendre attachant son "héros", et nous plaçant comme spectateurs impuissants de sa déchéance. Perso, je me suis identifié à plusieurs reprises à White et le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas ce livre qui va nous réconforter.

[pabelbaba]

C'est chaud de se fader ses bouquins, je me suis arrêté à Last Exit to Brooklyn, ça prend aux tripes et te retourne bien comme il faut en te forçant à faire face à tes pires instincts... Parce que comme tu le dis, on s'identifie malgré tout au héros.

[Dunandan]

J'en suis qu'à une trentaine de pages de Cloud Atlas, j'accroche bien pour le moment. On va voir pour la suite, et j'ai surtout de hâte de voir comment les différents univers vont être dépeints, parce que pour le moment, on sent que c'est documenté quand même. Sacré background, puis je sens qu'il y a des néologismes (pas autant que Etre et temps heureusement ).

[Dunandan]

Cloud atlas :

Surpris de la coupe à la fin du premier segment, du coup je me suis empressé de voir si ce n'était pas une erreur d'impression ...

[Alegas]

J'avais eu la même impression la première fois, mais tu verras il y a justification.

[Hannibal]

Cloud atlas :

Surpris de la coupe à la fin du premier segment, du coup je me suis empressé de voir si ce n'était pas une erreur d'impression ...

Ah ben putain, j'en suis là aussi et je commençais à gueuler comme un gros frustré Ah ben du coup, content que j'ai rien loupé.