Heatmann a écrit:ben c'est pas gogol , c'esr vraiment le dark age , des barbare , ils ont pas a etre grave et serieux comme LOTR constament , avant tout ce qui primais chez eux c'etait le cul et la picolle , les instins primitif, c est ressacer tout le long du film
Le cliché de dingue que tu nous fais là. Et Conan c'est pas historique coco. C'est de la fantasy hein. Conan le film qu'on le veuille ou non, qu'on soit fan ou non, il y a des scènes pitoyables et Arnold n'est pas un acteur c'est tout. Et c'est mon avis. Toi t'as le tiens.
Voila une romance que je conseillerais à tous les durs à cuire. Même si elle peut paraître maladroite, notamment à cause des flashbacks pas toujours utile (une scène pré-générique aurait été plus efficace à mon goût), c'est cet amour qui entretient le besoin de vengeance d'Eric Draven (ouh le vilain jeu de mots dans le nom) et qui lui donne la force nécessaire pour renaître d'entre les morts et accomplir sa funeste quête. Alex Proyas, dont le Dark City qui suivra terminera de prouver qu'il est un excellent créateur d'univers, pose déjà les bases de ce qui sera utilisé en terme d'adaptation de comics violent tels que ceux de Miller (Sin City et The Spirit en tête de peloton). A savoir des incrustations numériques, un noir et blanc pluvieux où seul le sang et le feu ressortent, dévorant le cadre à chaque apparition et une véritable patte graphique qui joue sur l'économie de budget sans réduire le matériel d'origine à peau de chagrin.
Une chute vertigineuse dans un monde hostile et dépravé.
Malgré l'accoutrement gothique du personnage de Brandon Lee, The Crow ne joue jamais la carte de la facilité en nous infligeant un cheptel de punks à dessouder. Les bads guys ont plutôt un look original, comme Tin Tin qui arbore des dizaines de lames sur sa veste ou T-Bird qui a des spasmes colériques qui le rendent imprévisible. D'après les dires, l'adaptation semble être très fidèle ce qui n'est pas pour me déplaire tant le rythme rapide ne nous permet jamais de réellement souffler, comme si on lisait le comics d'une traite. La tension s'accumule au fur et à mesure que l'heure tourne et que la nuit du Feu du Diable prend fin, tension qui explose dans une fusillade monumentale propulsant Eric dans une scène d'action ultra jouissive face à une vingtaine d'hommes armés. Si Proyas doutait d'avoir réussi à iconiser son acteur et son personnage, il le range définitivement au rang des héros les plus classes grâce à cette scène aussi spectaculaire qu'elle surprend tant elle contraste avec le calme apparent d'Eric.
Un film que Heath Ledger a du voir tant les mimiques ressemblent étrangement à celles du Joker.
La bande originale, principalement composé de morceaux rock de groupes connus, permet de poser les bases d'un univers qui est tout autant visuel qu'auditif. Le rock mélancolique et torturé est porteur de messages vraiment dépressifs, restant constamment en parallèle avec l'histoire, totalement dépourvue d'humour (sauf noir) et de second degré qui nous rappelle sans cesse que la violence dont fait preuve le fantôme d'Eric n'a aucune autre échappatoire possible que la mort de ses bourreaux et assassins. Jamais il est question d'épargner qui que ce soit et dès sa première altercation avec Tin Tin, le spectateur le sait et choisit, en son âme et conscience, de comprendre qu'un tel acte puisse être nécessaire. Cependant, même si le film ne fait pas dans la dentelle, cette violence peut paraître édulcorée étant donné que le justicier est déjà décédé et que le message de vengeance personnelle porte moins loin que s'il avait survécu.
Malgré le choix de décors sombres, Proyas nous gratifie de plans éclatants.
On connaît tous l'anecdote macabre qui entoure le film et qui lui a d'un côté collé une étiquette "culte" qui n'aurait peut être pas été justifié alors. Mais la mort de l'acteur Brandon Lee lors du tournage est un écho vraiment fort au personnage d'Eric Draven qu'il incarne et donne une aura mystique supplémentaire à The Crow qui n'en demandait pas tant. Le travail effectué par la suite rend un véritable hommage à la prestation de l'acteur qui atteignait ici la gloire et une place de choix pour de futures productions audacieuses. Mais à l'instar de son père, son destin pour le moins tragique lui a permis de rejoindre le firmament des étoiles montantes d'un cinéma qui n'aurait pas pu se passer de lui (on pense notamment à Heath Ledger qui explose en plein vol également).
Une variante de la roulette russe.
The Crow est clairement à ranger du côté des excellentes adaptations tant on sent un amour immodéré du cinéaste pour le créateur de la saga, lui même victime d'une tragédie personnelle qui a fait naître ce récit sincère mais violent. Véritable catharsis d'un homme qui a perdu ce qu'il a de plus cher, le film résonne comme la plus belle histoire d'amour que le cinéma (fantastique) ait porté.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Heatmann a écrit:Well done jack et grader le pour le bomcast , un bon gars
Merci
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Il n'est pas toujours utile de ressusciter certaines légendes...
Vingt ans séparent La dernière Croisade du Royaume de Crâne de cristal. Vingt longues années où le duo Spielberg/Lucas a tenté par tous les moyens de réanimer l'aura de leur aventurier. Mais faute de planning, le temps s'est écoulé, ruinant peu à peu les espoirs des deux créateurs en s'apercevant que l'âge empêcherait Harrison Ford de reprendre du service. C'est au bout d'un long marathon de réécritures de scénarios qu'ils sont parvenus à accorder leurs violons (et leurs emploi du temps) afin de réactiver la machine à pognons. Car s'il est bien une suite inutile dans l'histoire de toute l'humanité des suites, c'est celle là. Mais avec Georges Lucas qui s'était fait railler lors de la sortie de sa prélogie, on ne pouvait que se douter que le commercial artistique allait devoir payer les pots cassés de son échec en tentant de détruire la seconde meilleure saga qu'il avait inventée. A savoir Indiana Jones.
Ne vous y trompez pas: ce sont bel et bien les méchants du film.
Insipide dans le fond comme dans la forme, Indiana Jones et le royaume du crane de cristal nous emmène en terrain connu. Autant Spielberg arrivait à se renouveler à chaque opus de la trilogie, autant celui-ci n'a que l'étiquette d'alléchante. Déterrant son archéologue fétiche pour le transformer en un vieillard encore bien solide, le cynisme est de mise lorsque l'on se rend compte qu'à plus de 60 balais bien tassés , ce vieux bougre d'aventurier enchaîne les cascades avec autant de facilité qu'à la fleur de l'âge. Une gageure lorsqu'on ne voit que le spectre d'Indy à chaque gros plan d'Harrison Ford. Et même si un fan zélé saurait m'expliquer qu'il possède toujours autant de vigueur et de souplesse que 20 ans plus tôt car il a bu dans le Saint Graal, je lui demanderais dans quel pharmacie il achète ses médicaments. Car trouver une excuse valable à la création de cet épisode relève du challenge.
Je ne reviendrais pas sur la manière dont Indiana échappe à la mort...
D'ailleurs, qu'en est-il de tous les acquis des précédents épisodes ? Spielberg ne se contente pas repomper allègrement ce qui faisait la force (et ici la faiblesse) de sa saga, mais il s'auto-cite constamment, brisant ainsi avec un cycle de renouvellement auquel il nous avait habitué. Même si le film ne pratique plus l'hommage aux serial des années 30 mais aux films de science-fiction des années 50, le cinéaste se contente d'intégrer ses thèmes fétiches (la famille, la forme de vie extraterrestre) pour faire d'Indiana Jones le catalyseur de tout son cinéma. A s'y méprendre, on pourrait croire que le film cherche à devenir celui qui trônerait sur le panthéon de Spielberg au milieu de ses autres oeuvres, les réunissant en un tout, aussi divertissant que mature. Sauf qu'on est très loin d'une telle réussite car le progrès technologique, permettant au réalisateur d'atteindre à une aventure plus ample, ruine tout ce que l'artisanat avait pu faire de meilleur précédemment.
Des scènes du making-of sont même intégrées au film. Ah, on me dit que les fonds bleus, c'est normal...
C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes. Sauf si avant de les utiliser, on a oublié d'en enlever la crasse qui règne à l'intérieur. Car autant de bêtise et d'incohérences ne sont pas dignes d'un épisode d'Indiana Jones. Ce qui faisait le charme inaltérable des anciennes pellicules, ce sont ces petits trucs qui, bien qu'anodins, étaient facilement excusables par le côté débrouillard du tournage. Ici, avec un tel niveau de maîtrise techniques et technologiques, il est impardonnable de voir autant de conneries à la minute, conneries exacerbées par des effets spéciaux en CGI indignes d'un film d'aventure où l'exotisme des paysages et les péripéties périlleuses sont censés nous sortir du quotidien et nous plonger en pleine fiction. Ici, entre Shia Labeouf imitant Tarzan sur fond bleu ou le vaisseau extraterrestre qui peine à rivaliser avec celui de la saga du Gendarme joué par Louis de Funès, on s'incline non pas devant tant de maîtrise mais pour tenter de se rapprocher de la jaquette et essayer de comprendre si on ne s'est pas trompé de film.
Heureusement que certains plans rattrapent le tout.
Pire que de ressortir ses anciens personnages de derrière les fagots (Marion, Marcus), Spielberg déçoit énormément en choisissant de faire incarner le fils du mythe international par l'un des pires acteurs de sa génération: Shia LaBeouf. En plus de jouer un pâle copier/coller de Marlon Brando dans L'équipée sauvage, ses tocs et mimiques bousillent toute la mythologie qui aurait pu naître face à la découverte d'un héritier. L'interaction avec ledit père est pitoyable et amène un lot de situations abracadabrantesques, le tout affublé de répliques censés être comiques mais dont l'effet est tué dans l'oeuf. Le machisme d'Indiana s'est envolé, comme si ses 20 années de "réclusion artistique" l'avait guéri et lui avait fait adopter une nouvelle personnalité, aussi neutre et sans originalité que la globalité du long métrage.
"- Oh papy ! Tu va pas m'apprendre à jouer ! Je suis de la next-gen, compris ?"
Les références à Tintin sont toujours bel et bien présentes et représentes le seul et unique point de repère au fanboy, qui tel un marin en pleine tempête, a besoin de la lumière d'un phare pour se réconforter. Dans Le royaume du crane de cristal, ça pioche notamment dans l'album Les cigares du pharaon et Le lotus bleu avec cette idée prédominante d'une force incontrôlable pouvant avoir prise sur le cerveau humain, tel le fakir hypnotisant le célèbre reporter à houppette. Mais ça reste une bien maigre consolation au vu du désastre que sont les maigres scènes d'action qui, lorsqu'elles ne sont pas d'un ridicule absolue (la course poursuite en Amazonie, c'est du grand n'importe quoi) sont inintéressantes (le cimetière péruvien). De plus, il faut tout de même attendre plus de 45 minutes avant qu'Indiana daigne prendre un avion pour se rendre dans une contrée dépaysante. Soit plus d'un tiers du film qui nous bassine avec des enjeux aussi grandiloquents qu'incroyablement mauvais.
Le seul plan intéressant d'Indiana se trouve au début...et c'est son ombre.
Un ratage dans les grandes largeurs que même la fin totalement foutraque et non-sensique ne sauve pas, malgré un fou rire assuré pour ceux qui croyaient se trouver devant un épisode de la saga Indiana Jones. Je faisais partie de ceux là et je peux vous affirmer que même après 3 visionnages, la pilule reste dure à avaler.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Quand je vois les notes sous ma critique, j'me dis qu'il y en a qui ont tout simplement craqué Et puis ça serait tout de même bas du front de délaisser la critique de celui-ci vu la longueur des 3 autres.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."