[Alegas] Mes Critiques en 2013

[Kareem Said]

Une déception pour du Mann.

[Alegas]

tu trouve quoi comme scene de fussilade pas trop visible dans le film ?

Bah rien que l'exemple de la séquence dans les bois, autant le passage "poursuite à pied et en bagnole" déchire, autant le début avec le tir nourri sur la baraque Mann se met tellement dans l'immersif qu'on y perd en gestion de l'espace. C'est pas vraiment un défaut vu que ça donne un certain cachet au film mais par exemple je trouve la fusillade de Miami Vice plus aboutie à ce niveau là.

[Heatmann]

gestion de l'espace ?

ben justement je trouve qu'on voit tres bien tout , la distance entre les arbre ou purvis se met a couvert , les fenetres du salon ou ca tire , puis la fuite par derriere , non vraiment la je trouve que c est tres lisible et meme le prolongement dans les bois c'est vachement bien gerer

alors vous meprenez pas je vien pas defendre le film bec et ongle car c est man , mais sur les choix de real on peut comme tu le dit tres bien , dire que c est extreme et pas trop accrocher , et encore plus taper sur les choix de casting ou meme certaine storyline trop en retrait et que ici la froideur joue un peu en defaveur du film , mais alors la lisibilites des gunfight ca c est impec je trouve ( le passage ou bale bute tatum , celle a la sorti de la 2em banque )

[Alegas]

le passage ou bale bute tatum , celle a la sorti de la 2em banque

'tain c'est chaud, j'avais pas reconnu Tatum.

[Heatmann]

il a un faux nez pour coller plus au vrai pretty boy floyd ( qui par contre a ete buter par purvis apres dillinger mais bon pour les besoin de dramaturgie ca a ete un peu changer dans la chronologie )

[Alegas]

Pour revenir à ton post, je dis pas non plus que c'est illisible, on arrive quand même à comprendre un minimum pour suivre correctement la séquence. Mais franchement, à mes yeux, y'a pas photo, la fusillade dans Miami Vice était beaucoup plus réussie dans l'égalité entre l'immersion et la lisibilité de l'action.
Mais d'un autre côté je peux tout à fait comprendre l'ambition de Mann qui, de film en film, tente de se rapprocher d'un réalisme total dans la réalisation de scènes de ce type.

[Heatmann]

la , entierement d accord

si on compare a miami vice , y a pas photo , car miami sur les fussillade est bien plus visceral , mais bon ce film pour moi c'est top 3 Mann est l'un de ces sommet sur l'alliance fond ( mais abstrait , tres dense et riche , opaque ) et forme ( hautement styliser et servant l'ambiance et le recit et de plus un film ultra personnel ) , apres en l'etat la mise en scene des gunfight de public reste jouissive .
mais ouai , t'a raison et mann le revendique , avant tout lui il est obseder sur ce genre de projet ( je parle de public enemies et surement le prochain agincourt ) pour reproduire avec le plus de realisme et authenticiter une epoque et a toujour decrit sont ambition pour public enemis non pas comme un film sur les 20's mais bel et bien un film pendant les 20's , c'est a dire comme si c'etait l'epoque ou le film etait shooter

[Alegas]

Pieta de Kim Ki-duk

(2012)

Vraiment surprenant de voir qu'un tel film ait pu recevoir un prix aussi prestigieux que le Lion d'Or de Venise. Alors oui, ce n'est clairement pas un mauvais film, mais le fait est que si on est habitué à la plupart des tendances du cinéma coréen dans la catégorie dramatique, il est difficile de voir un grand film dans ce Pieta. Forcément, je suis un peu déçu étant donné que c'est le second film de Kim Ki-duk que je découvre après son chef-d’œuvre Printemps, été, automne, hiver...et printemps, et je suis même étonné de voir à quel point le réalisateur qui m'avait paru très subtil jusque là se rabaisse à utiliser des ficelles grossières pour emmener le spectateur là où il le souhaite. Pourtant, la première partie du film laisse présager quelque chose de très grand, avec le récit d'un truand qui passe son quotidien seul, à blesser et couper des membres de personnes bien vivantes pour des raisons de non-paiement de diverses emprunts financiers, et qui va se retrouver confronté à sa propre mère qui l'a abandonné à cet avenirs peu radieux des années auparavant.

La première heure, très bien gérée, laisse encore un constat assez déprimant quand à la situation de certaines classes sociales en Corée, le film étant intégralement tourné dans un quartier de Séoul visuellement proche d'un bidonville. Pourtant, Kim Ki-duk saborde lui-même ce qu'il crée avec une volonté d'en faire trop sur tout les points. Entre un héros qui souffre de complexes sexuels évidents (ce qui donne lieu à deux séquences avec sa mère assez déroutantes), un misérabilisme poussif dans la dernière demi-heure et des jurons et claques dans la tronche à tout-va, difficile de voir en quoi le film méritait le succès critique qu'on lui connaît, alors que l'on voit ce genre de choses depuis des années dans la production cinématographique coréenne. A réserver aux fans du cinéaste donc, je doute que les autres soient totalement convaincus par un tel film.

NOTE : 6/10

[Mark Chopper]

un misérabilisme poussif dans la dernière demi-heure et des jurons et claques dans la tronche à tout-va

Je viens de subir ça pendant deux plombes avec Himizu de Sion Sono et vraiment, je ne supporte plus. Même Breathless, malgré sa force, m'avait gavé à cause de ça...

Fais passer Locataires parmi tes priorités pour te réconcilier avec Kim Ki-duk mais sache qu'une grande partie de ses films, hélas, joue cette carte misérabiliste/hystérique.

[Waylander]

2001 ? Yes, No ? Fuck ?

[Alegas]

2001 j'avais déjà fait ma critique lorsque j'avais eu la chance de le voir au cinéma.

[Waylander]

AH bah oui excuse je l'ai en plus.

[Alegas]

(en passant, tu pourrais remonter ta note...)

[Waylander]

Pour mes anciennes critiques de 2009 et une grosse partie 2010 c'est pas les notes qui gênent mais ce que j'ai écris.

[Alegas]

BILAN FÉVRIER 2013

Films vus :

33: A Bridge Too Far, Richard Attenborough, 1977, DVD VOST : 7/10
34: Heaven, Tom Tykwer, 2002, DVD VOST : 7,5/10
35 : La Cité Des Enfants Perdus, Jean-Pierre Jeunet, 1995, DVD VF : 7,5/10
36 : Cross Of Iron, Sam Peckinpah, 1977, Blu-Ray VOST : 6/10
37 : Alien - Resurrection, Jean-Pierre Jeunet, 1997, Blu-Ray VOST : 3,5/10
38 : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet, 2001, DVD VF : 9/10
39 : Un Long Dimanche de Fiançailles, Jean-Pierre Jeunet, 2004, DVD VF : 8,5/10
40 : Cop Land, James Mangold, 1997, Blu-Ray VOST : 6,5/10
41 : Mutiny On The Bounty, Lewis Milestone, 1962, Blu-Ray VOST : 8,5/10
42 : Hitchcock, Sacha Gervasi, 2012, Ciné VOST : 6/10
43 : The Thieves, Choi Dong-hoon, 2012, Truc VOSTA : 7,5/10
44 : K-19 : The Widowmaker, Kathryn Bigelow, 2002, Truc VOSTA : 8/10
45 : A Good Day To Die Hard, John Moore, 2013, Ciné VOST : 0/10
46 : Eternal Sunshine Of The Spotless Mind, Michel Gondry, 2004, Blu-Ray VOST : 8/10
47 : The Bounty, Roger Donaldson, 1984, Blu-Ray VOST : 6/10
48 : Foutaises, Jean-Pierre Jeunet, 1991, Truc VF : 8/10
49 : Flight, Robert Zemeckis, 2012, Ciné VOST : 8/10
50 : Passion, Brian De Palma, 2012, Ciné VOST : 2/10
51 : Public Enemies, Michael Mann, 2009, Truc HD VOST : 7,5/10
52 : Pieta, Kim Ki-duk, 2012, Truc VOST : 6,5/10
53 : Hotel Transylvania, Genndy Tartakovsky, 2012, Ciné VF : 5/10
54 : Les Misérables, Tom Hooper, 2012, Ciné VOST : 6,5/10
55 : 2001, A Space Odyssey, Stanley Kubrick, 1968, Blu-Ray VOST : 10/10
56 : 9, Shane Acker, 2009, Blu-Ray VOST : 6,5/10
57 : Windtalkers, John Woo, 2002, Truc VOSTA : 7/10
58 : Hindsight, Lee Hyun-seung, 2011, Blu-Ray VOST : 3/10
59 : Insensibles, Juan Carlos Medina, 2012, Blu-Ray VOST : 6,5/10
60 : Network, Sidney Lumet, 1976, Blu-Ray VOST : 7,5/10
61 : Bullet To The Head, Walter Hill, 2013, Ciné VOST : 7/10



Découverte du mois :




Autres découvertes marquantes :

Les Beautés du mois :

Cate Blanchett (Heaven)



Kate Winslet (Eternal Sunshine of the Spotless Mind)