John Rambo
(Rambo)
de Sylvester Stallone
[2007]
John Rambo se sent dans l'obligation de secourir un groupe humanitaire pris au piège par des charognards dans la jungle Birmane.
(Rambo)
de Sylvester Stallone
[2007]
John Rambo se sent dans l'obligation de secourir un groupe humanitaire pris au piège par des charognards dans la jungle Birmane.
Version ciné :
Le ton est donné, Sylvester Stallone a décidé de ne rien épargner au spectateur, il décide de se réapproprier la franchise en atomisant la pellicule à grand de coup de machette, le sang gicle, la chair vole, se contorsionne, se déchire et explose. C'est graphiquement osé et très gore il faut le reconnaître surtout pour ce genre de métrage. Stallone réussi à montrer l'horreur de ce que peut-être une guerre avec des scènes à peine regardables surtout quand nous voyons des meurtres ou des viols (heureusement suggéré) d'enfants.
Ca mitraille sec, les balles fusent à ne plus savoir où se mettre. La cruauté humaine n'a été que rarement aussi dévastatrice, dans le sens visuel de la chose, dans l'histoire du cinéma. On peut reprocher au film un certain côté naïf car l'histoire n'est pas énorme et seule la succession de barbaries donnent pour effet ce final dantesque où on aimerait par moment être à la place de Rambo (surtout avec la sulfateuse).
Le bilan se révèle très positif en dépit d'une histoire anodine car l'acteur-réalisateur ne mise pas sur son histoire mais sur l'impact des images, un regard, un silence et une frénésie ambiante qui bouillone dès lors que la mécanique commence.
Pour ce qui est de la partition musicale, le score de la franchise est toujours de la partie mais au final la bande son ne se contente que de reprendre ce dernier sous différents angles dont des intruments à vent, elle apporte malgré tout une saveur agréable au menu.
John Rambo est un film qui se revoit car il possède des moments très forts en dehors des débordements sanglants cités plus haut. Certains passages sont réalisés avec intelligence pour ce qui est de faire monter la tension, pour exemple les pirates Birmans ou encore la mission sauvetage minutieusement préparée. Stallone est à l'aise également dans les scènes intimes (on ne parle pas de sexe là !) pour preuve la dernière scène sur la remise en question de chacun, aucune autre fin ne peut détrôner celle-ci car elle est forte en signification tout en faisant un clin d'oeil au premier Rambo. Deux fois bravo comme disent les ricains à Stallone pour son travail qui n'a pas dû être de tout repos et un énorme merci !
7,75/10