[Jack Spret] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Ma mère - 0,5/10

Messagepar Jack Spret » Lun 18 Fév 2013, 20:52

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Le complexe d'Oedipe pour les attardés mentaux.


Les bobos ont du bien prendre leur pied devant cette purge faussement intello où George Bataille est traîné dans la boue du début à la fin. Il a du inventer le mouvement perpétuel à force de se retourner dans sa tombe tellement c'est pourri. Honoré pense qu'adapter mot pour mot ce que Bataille écrit va lui attirer une sorte d'aura auteuriste sauf que j'ai juste envie de lui cracher à la gueule pour m'avoir emmerdé durant 1h47 et avoir autant souillé la mémoire de ce pauvre homme. Je veux bien que Bataille soit pas un saint mais il avait quand même un sacré phraser, un style unique et il était pas si dégueulasse que ça. Dans Ma mère, ça se branle la nouille pendant 2 plombes en pensant que réciter des écrits philosophiques ou des pensées absconses à longueur de temps va les rendre plus intelligents. Isabelle Hupert a l'air perdue dans de vide intersidéral. Si l'effet escompté était de me dégoûter du sexe pendant 2 semaines, Honoré y est parfaitement arrivé.

0,5/10

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"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Pathfinder » Lun 18 Fév 2013, 20:55

Le seul nom "Louis Garel" aurait du suffire à te tenir éloigné de ce truc!
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Lun 18 Fév 2013, 22:54

Ouais mais j'ai vu Bataille et ça m'a titillé.
J'ai perdu presque 2h de ma vie :cry:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar nicofromtheblock » Mar 19 Fév 2013, 00:51

J'aime bien quelques films d'Honoré mais c'est clair que celui-ci est insupportable !
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar zack_ » Mar 19 Fév 2013, 15:30

Je sais pas si tu galères avec tes petits panneaux bien sympas mais pour info il existe une balise qui existe sur BoM
pancarte_haut
coucou
pancarte
et que si tu le souhaite je peux te le modifier pour avoir une version + et une version - afin que ça soit plus rapide pour toi.
Si tu t'en sort comme tu le fais actuellement (et je crois pour ton site) alors change rien :super:
zack_
 

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Mar 19 Fév 2013, 15:43

C'est gentil zack mais t'embête pas :super:
C'est dérangeant les liens plutôt que les balises ?
Parce que sinon, je les utilise, ça me dérange pas.
Mais disons que sur Smiliz, je peux changer le smiley et la couleur du texte entre autres.


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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar zack_ » Mar 19 Fév 2013, 15:55

Du tout. Lien, balise, photo, vidéo c'est du pareil au même. C'était juste pour te faciliter la tâche si c'était le cas. :super:
zack_
 

Blow up - 7,5/10

Messagepar Jack Spret » Mar 19 Fév 2013, 16:52

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Il était temps que je dépoussière mon DVD.


Michelangelo Antonioni, c'est un peu le Godard italien. Porte étendard d'une Nouvelle Vague qui n'atteint pas les mêmes rivages artistiques, Blow-Up est clairement un film qui amène une certaine forme de débat sur le septième art à part entière. Autant il divisera les uns, autant il fascinera les autres. Instantané d'une période très libre, Blow-Up montre à visage découvert la vie londonienne telle qu'elle était dans les années 60. Même si on aurait tendance en somnolant presque devant les 45 premières minutes, le cinéaste ne promène pas au hasard sa caméra. Il cherche à prendre le pouls de la ville et de ses habitants et dénonce clairement cette nouvelle forme de liberté se propageant par l'intermédiaire des dogues et du sexe. Les gens s'enferment tellement dans une sorte de coma conscient (les spectateurs du concert ressemblent à des zombies) qu'ils ne sont plus capables de voir clairement ce qui les entoure. A tel point qu'un meurtre peut passer inaperçu pour celui qui n'ouvre pas les yeux.

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Les deux protagonistes de la séance photo sont comme repus, sortant d'un orgasme.


Ce qui lui vaut cette réputation sulfureuse, c'est avant tout ses scènes explicites où des corps dénudés affirment leur liberté (Jane Birkin qui fait ses débuts au cinéma) et se livrent à des prestations langoureuses. La scène du shooting photo, immortalisée par l'affiche du film, est animale et habitée par des pulsions sexuelles nettement présentes à l'écran, dans les gestes et les paroles, dans cet immobilisme soudain de la caméra qui cherche avant tout à garder intact les sensations qu'éprouvent les deux acteurs. Le personnage de David Hemmings s'affirmera dès lors comme un Don Juan mégalomane et joueur, obnubilé par une quête effrénée de capter l'instant pour en faire sien. On y retrouve beaucoup d'Antonioni dans ce personnage, un homme qui cherche la beauté plastique des choses en tout lieux et en tout être (la scène où il s'amuse à caster la femme du parc).

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Une mise en abîme du travail d'artiste très astucieuse.


Réalisant son film avec une patience non feinte, les soucis liés au budget et à la production se sont vite accumulés. Et même si Antonioni avait choisi de ne pas filmer les scènes cruciales en premier, celles qui justifient à elle seule le film, le producteur ne lui laissa pas le choix que de continuer le tournage de son film en Italie. En résulte une perte de vitesse du diaporama qu'il cherche à nous faire de Londres, entre des scènes d'une lenteur agaçante (les 40 premières minutes) et d'autres d'une ingéniosité à nulle autre pareille (le concert, la partie de tennis mimé, le jeu du chat et de la souris dans le studio). Le génie du cinéaste est de parvenir à nous émouvoir avec un minimum de descriptions. C'est au spectateur de s'accrocher au train en marche, la possibilité d'un déraillement en cours de route n'étant pas exclu. Mais comme d'autres réalisateurs après lui (Brian De Palma avec Blow Out, Francis Ford Coppola avec Conversation secrète), Antonioni est un réalisateur qui s'intéresse davantage à la technique cinématographique qu'à la manière de raconter une histoire, ce qui a pour effet de mettre son intrigue au second plan, au profit d'une expérience plus sensorielle.

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Thomas passe une bonne partie de sa vie coincé dans son imaginaire.


C'est la lutte du vécu et de l'imaginaire, du visible et de l'invisible, de la réalité et de la fiction. Blow-Up concentre toute son énergie à vouloir nous expliquer qu'on ne vit que parce qu'on est regardé par d'autres (le groupe de musique, les mannequins) et qu'une fraction de seconde peut suffire à faire basculer toute une vie, nous rendre unique, beaux et importants. La photographie représentant cette fraction de seconde, quel meilleur moyen qu'exposer sa théorie en utilisant un photographe de mode, meilleur manipulateur de la beauté possible. Si certains étaient venus chercher une intrigue policière dans Blow-Up, ils pourront se satisfaire d'une expérience unique qui allie sensibilité artistique et perception philosophique de la vie et du temps qui passe. Véritable parcours initiatique de Thomas, c'est sa quête à laquelle on est confronté. C'est toujours mieux que rien.

7,5/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Mer 20 Fév 2013, 05:19

Sauf que c'est bien mieux que Godard :mrgreen:. Tu as déjà vu son hippie Zabriskie point ?
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar pabelbaba » Mer 20 Fév 2013, 08:22

C'est clair que Godard n'a pas ou ne veut pas utiliser de moyens techniques élaborés contrairement à Antonioni. Mais ses bons rares films dégagent plus de fraîcheur que toute la filmo du réal italien.

Sinon dans le genre je pense que Blow Up se rapproche plus de Profession Reporter que de Zabriskie Point.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Mer 20 Fév 2013, 08:49

dunandan a écrit:Sauf que c'est bien mieux que Godard :mrgreen:. Tu as déjà vu son hippie Zabriskie point ?


Non pas vu mais il est sur ma wishlist.
Ce qui est bizarre, c'est que je raffole pas du cinéaste mais qu'il arrive à me tenir jusqu'au bout avec la qualité de sa mise en scène.


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Doom - 4/10

Messagepar Jack Spret » Mer 20 Fév 2013, 15:48

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A quoi ça sert d'adapter un jeu qui n'a aucun scénario ?


A faire un film d'action décérébré, voila la réponse. Doom réussit le pari dans les grandes largeurs en mixant troufions débiles (mais professionnels) et action brutale. Le film n'a du jeu vidéo qu'il adapte que le nom et le bestiaire. Le reste peut clairement être imputable à n'importe quelle autres productions. Adapter au cinéma un objet vénéré par des milliers de joueurs est un choix audacieux. Doom étant tout de même le père du FPS, c'était sans compter sur une pression de la part d'une grosse communauté qui désirait ardemment voir le côté subversif du soft transparaître à l'écran. On en est loin, la faute à une volonté de plaire à un large public. Les scènes sont rarement gores et les monstres ne font jamais peur.

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Du placement de personnages à la Kurosawa ? Non !


Plus qu'une simple adaptation, le film calque son schéma narratif sur un certain Predator. La menace est inconnue pendant un long moment et la milice envoyée pour la neutraliser est composée de tough guys. Même le combat final entre Sarge et Reaper rappelle le climax du film de McTiernan. D'ailleurs, The Rock ne voulait pas le mauvais rôle lors du casting mais espérait plutôt terminer dans la peau de Reaper, le personnage de Sarge devant échouer à Vin Diesel. Rencontre ratée donc puisque Diesel refusera de participer à Doom (on le comprend vu qu'il sortait de Riddick) mais qui sera réparée grâce à Fast & Furious 5. Le film n'est jamais chiant mais il ne propose pas non plus de grands moments de bravoure en dehors du combat final.

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Le bestiaire est fidèle, même si la mutation de certaines créatures laisse à désirer.


Rosamund Pike apporte un peu de fraîcheur à l'ambiance testostéronée du métrage, même si son personnage est clairement écrit avec les pieds. Le genre de personnages qui, dans les jeux vidéos, se content d'être un PNJ pour être tué aussitôt après avoir accompli une action bénéfique pour la survie du héros. En l'occurrence, le héros sera Reaper qui, même s'il n'est jamais iconisé comme il se doit, se verra gratifier d'une scène en plan séquence affublée d'une vue à la première personne. Un hommage facile mais plaisant, qui s'inscrit dans la linéarité de l'action du film. A savoir longue et chiante.

4/10

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Flight - 7/10

Messagepar Jack Spret » Jeu 21 Fév 2013, 18:57

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Espérons qu'il décolle au box-office !


Zemeckis, ça fait quand même plus de 10 ans qu'on attend qu'il revienne à un film conventionnel. Car loin d'être un manche en terme d'animation (c'est quand même le papa de Roger Rabbitt), il est davantage doué dans ce qui a trait à l'humain. Ces films le sont si profondément qu'en deux heures, il parvient à nous dépeindre un personnage avec autant de force et de détail que si on avait lu sa biographie. C'était déjà le cas dans Seul au monde, ça se vérifie de nouveau dans Flight. Plus qu'un simple film dramatique où l'enquête va servir de tire-larmes, le cinéaste se concentre sur ce qui fait la force de son film. Et c'est loin d'être le crash aérien.

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La scène du crash est à couper le souffle !


Denzel Washington porte l'intégralité du film sur ses épaules. Même si certains viennent lui filer un coup de main, c'est le destin d'un seul et unique homme que l'on va suivre et sur lequel Zemeckis porte son regard tantôt attendrissant, tantôt méprisant. Car c'est en soufflant le chaud et le froid sur le comportement et le caractère de son pilote alcoolique que tout se joue. Et je pense sincèrement qu'avant d'aller voir Flight, il faut se poser une question essentielle: est-ce que j'apprécie Denzel Washington ? Car tous ceux qui l'admirent chercheront à pardonner les erreurs de son personnage tandis que ceux qui ne peuvent pas le voir en peinture rejoindront la cause de ses détracteurs. Et ce problème, récurrent quand on met toutes les attentes sur un seul et unique acteur, est omniprésent tant Zemeckis cherche à avoir l'avis de chacun de ses spectateurs en posant un regard ni vraiment bienveillant, ni vraiment repoussant sur son personnage. Il ne fait que nous montrer ses réactions, ses agissements et cet alcoolisme qui le tue à petit feu. C'est au public d'alimenter ou non le brasier de son bûcher...

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A chaque fois que je la vois, je retombe amoureux d'elle...


Si l'aspect enquête n'encombre jamais le film, la partie dramatique non plus. Le mélange est subtil et on ne trouve jamais le temps long. Sauf dans l'épilogue qui aurait mérité d'être raccourci, voire inexistant. Si on est jamais dans un manichéisme profond, Zemeckis nous bassine tout de même les oreilles avec un semi-discours théologique, dans des répliques ou des scènes nous plongeant dans une quête de spiritualité bidon (les croyants de la prairie, le copilote, l'hôtesse, le fameux "Acte de Dieu"). Tout plein d'éléments renvoie au divin, comme si le courage, le professionnalisme et le sang froid d'un seul homme, aussi faillible soit-il dans sa vie familiale et personnelle, ne suffirait pas à sauver une centaine de vies en évitant un crash de manière spectaculaire.

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L'épave de l'avion renvoie bien entendu au personnage incarné par Denzel.


Ne serait-ce que pour la prestation de Denzel Washington oscarisable à mort ou la scène ultra réaliste du crash aérien qui met les tripes à rude épreuve, il faut aller voir Flight. Si on arrive à passer outre les points négatifs, on peut y voir comme un renouveau de Zemeckis qui, non content de revenir à un cinéma plus traditionnel après ses atermoiements dans les films pour enfants, nous montre qu'il est pas prêt de lâcher sa caméra. Et ça fait plaisir de voir ça !

7/10

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Die Hard 5 : Belle journée pour mourir - 2,5/10

Messagepar Jack Spret » Jeu 21 Fév 2013, 23:05

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J'ai été obligé de choisir une affiche au niveau du film...


Un DTV roumain de luxe. Voila ce qu'est la nouvelle aventure explosive de John McLane. Oui, dans cette critique, je ne dirais jamais Die Hard car pour moi, ce film n'existe pas. Je sais ce que vous devez penser mais vous verrez par vous même le jour où ce tissus de conneries vous passera devant les yeux que j'avais raison de renier cette daube infâme. Je ne dirais jamais Die Hard pour la simple et bonne raison que Moore salit le nom de McLane, mais encore plus le travail effectué par McTiernan pour élever au panthéon des mecs badass le personnage désincarné par Bruce Willis. Désincarné,c'est bien le mot. John McLane n'est plus que l'ombre de lui même. Son fils, qui semble avoir pris la relève autant au niveau physique que charismatique (c'est dire le niveau de jeu de Willis), est une véritable endive bodybuildée qui a un regard d'ahuri une fois sur deux, c'est à dire lorsqu'il ne ferme pas les yeux à cause de toutes les explosions qu'ils se prennent dans la tronche.

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- "C'est faux ! J'ai pas un regard d'endive !"


Oui ! Car le maître mot du film, c'est de tout faire péter ! Et que ça saute ! C'est ça qu'aime les jeunes de toute façon ! Sauf que John Moore a tablé sur un public abruti devant MTV ou aveuglé par l'aura mythique de John McLane pour faire son beurre. Mais moi, je ne suis pas dupe, je vois clair dans son jeu. C'est tellement une merde finie qu'il cache son manque de talent dans des explosions ou des fusillades qui, soit dit en passant, n'ont rien de jouissives. Je crois avoir vu, entre deux facepalms, un méchant russe danser la gigue devant McLane père et fils en mangeant une carotte. Arrêtez moi si je me trompe mais en quoi ça le rend plus méchant ? En plus, le coup de la carotte, ça a déjà été vu dans Shoot'em up et c'est pas parce que t'es le sosie soviétique de Clive Owen qui faut te la raconter.

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Quand Yamakasi rencontre Wanted. En gros, quand Besson rencontre Bekmambetov...


Entre dix ralentis et douze plans à la seconde, j'ai cru apercevoir un foutage de gueule. La moitié des scènes de la bande annonce ne sont pas dans le film. Et oui ! C'est une nouvelle forme de marketing ! On te met des scènes qu'ont l'air bien mais on les met pas dans la sortie salles. Si tu veux les voir, faudra venir acheter le Blu Ray, comme ça tu raques deux fois. Malin le lynx ! Sauf que celui qui voit le film en salles et qui achète également le film, soit il est très con, soit...soit ...ben soit il est vraiment très con. Je ne le ferais même pas en cadeau à mon pire ennemi par peur de refiler des sous à John Moore. Il serait capable de faire un sixième épisode où John McLane devrait retrouver son frère, ancien marine reconverti en mercenaire au Cameroun où il a été fait capturé par des islamistes radicaux qui veulent faire péter les Etats-Unis avec des bombes au plutonium enrichi au lait de gazelle.

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Ça doit être une image subliminale vu que j'ai rien vu de tel dans le film.


En même temps, il ne fallait pas s'attendre à ce que le scénariste fasse des étincelles puisqu'il est le géniteur du film Wolverine et Opération Espadon, soit deux actionners à la ramasse aussi bien sur le plan technique que narratif. J'avais l'impression de regarder un mauvais cartoon où McLane tombe et se relève sans cesse, chute d'étages en étages, se prend des explosions, retombe, se blesse, se relève. Tout ça jusqu'à plus soif. Au lieu de arder l'image d'un tough guy impossible à abattre mais qui est meurtri dans son amour propre et qui ressent la fatigue, Moore décide d'en faire un mec increvable, qui aligne les bads guys avec autant de facilité que les mauvaises punchlines.

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J'ai lutter pour trouver des screens digne d'intérêt.


Ça flirte même sur la vague Skyfall avec une bande originale sans saveurs, qui peine à reprendre des airs déjà entendus dans d'autres films d'espionnage. La saga perd toute crédibilité lorsqu'on se rend compte que la moitié du budget est passé dans les bagnoles explosées, broyées, écrasées à la manière d'un Taxi. Ajouté à cela des scènes d'actions en CGI indignes de la trilogie originelle et vous obtenez la pire mayonnaise jamais créée en matière de film d'action. Une parodie débilitante qui ne prend jamais ses personnages au sérieux et chie sur toute la mythologie du flic increvable que tant de gens ont galéré à modeler. Et déplacer l'action en Russie n'apporte rien au film, si ce n'est de pouvoir détruire des immeubles à moindre coût puisqu'ils sont plus aux normes.

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"- Vous êtes prêt ? On va se faire démolir par un vieillard et son fiston alors qu'on est surarmés."


Je sauverai juste la course poursuite en plein Moscou qui rend hommage à la saga qui, même si elle est filmée avec les pieds, reste assez efficace et très impressionnante. Pour ma part, John McLane est mort et enterré et ce patriotisme forcené qui cherche à ressusciter des légendes bons pour la casse a tendance à m'exaspérer. Yippie-ki-yai, pauvre con !

2,5/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 21 Fév 2013, 23:47

Faut être un peu maso pour aller le voir alors que tout le monde crie à la daube? Carte illimitée ou pas, time is money.
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