#Réalisateur# Hideo GOSHA

[pabelbaba]

[Scalp]

Gosha il a jamais réaliser de Zatoichi tout chiant, fact.

[pabelbaba]

Mouais, mais Misumi, quand il fait une fresque avec 50.000 persos différents, ça dépote et on ne se fait pas chier.

[Jed Trigado]

Et puis surtout c'est un styliste dément qui avait 30 ans d'avance sur les autres.

[Scalp]

Mouais, mais Misumi, quand il fait une fresque avec 50.000 persos différents, ça dépote et on ne se fait pas chier.

Pas vrai.

[Dunandan]

Rétrospective sélective (terminée) :

- Femme dans un Enfer d'huile (1992) : 8/10
- Kagero (1991) : 7.5/10
- Tokyo Bordello (1987) : 5.5/10
- Death Shadows (1986) : 5/10
- La proie de l'homme (1985) : 5.5/10
- Yohkiro le royaume des geishas (1983) : 5/10
- L'ombre du loup (1982) : 6/10

- Chasseurs des Ténèbres (1979) : 8.5/10
- Bandit contre samouraïs (1978) : 7.5/10
- Quartier violent (1974) : 7.5/10
- The Wolves (1971) : 6/10

- Hitokiri le châtiment (1969) : 9/10
- Goyokin, l'or du Shogun (1969) : 9,5/10
- Samouraï sans honneur (1966) : 6.5/10
- Kiba l'enfer des sabres (1966) : 7/10
- Kiba le loup enragé (1966) : 6.5/10
- Le sang du damné (1966) : 7/10
- Le Sabre de la Bête (1965) : 7.5/10
- Trois Samouraïs Hors-la-loi (1964) : 8.5/10

[francesco34]

Tiens j'ai 2 dvd de lui que j'ai pris à la médiathèque mais pas encore matés... Femmes de yakusa et Yohkiroh le royaume des geishas.
Et j'ai aussi Kiba sous le coude...

Mais pour l'instant j'ai vu que Goyokin et 3 samourais hors la loi de sa filmo, tous 2 excellents.

[Dunandan]

Les deux premiers films que tu cites, ils ne sont pas dans les coffrets HK et font partie de la rétrospective "Gosha et les femmes" que je ne connais pas du tout. Kiba si tu veux, c'est une sorte de Zatoïchi à la sauce Gosha et qui vient de regarder pour une poignée de dollars cad que l'histoire est mince mais soutenue par une mise en scène très dynamique grâce à laquelle il est impossible de s'ennuyer

[Dunandan]

MAJ

J'ai vu à présent tous ses films des années 60. A part un Samouraï sans honneur légèrement décevant, c'est de la très bonne marchandise, dans des styles assez différents : polars médiévaux ou contemporains, chambaras, et film noir (un seul, mais quelle petite merveille). Par contre, ceux des années 80 sont très particuliers et je n'accroche pas trop, avec en général des sujets et une esthétique très féminins.

[Jed Trigado]

Un petit point Gosha en attendant mes deux coffrets HK, ce n'est pas mon préferé dans le genre Chambara (Misumi ayant enquillé plus de "grands" films AMHA) mais j'aime bcp la façon dont sa carrière à évolué passant d'une œuvre profondément masculine à une œuvre plus féministe mais toujours en conservant ce regard âpre sur ses congénères :

La Proie de l'Homme : 7/10 Un récit passionnant même si un poil trop longuet
Dans l'Ombre du Loup : 5,5/10 Comme la Proie de l'Homme, sauf que Gosha rate de peu son film en refusant de jouer la carte de la fresque criminelle qui l'aurait rendu bien plus puissant qu'il ne l'aurait voulu je pense.
Hitokiri : 9/10 Chambara nihiliste et graphique qui offre probablement le rôle de sa vie à Shintaro Katsu (hors Zatoichi). Gosha n'avait rien à envier à ses confrères à l'époque.
Goyokin : 8,5/10 Le revisionnage est prochainement prévu mais j'en garde un souvenir mémorable grâce à des plans méchamment graphiques.

Vus mes nombreuses découvertes, j'en profite pour allonger ma liste :

Trois Samourais Hors-La-Loi : 8/10 Un vrai bon chambara qui a tout d'un classique en puissance
Samourai Sans Honneur 7,5/10 On est dans la lignée politique d'Hitokiri, l'aspect comic-book en plus
Quartier Violent 9/10 Une référence du cinéma yakuza pop qui égale les meilleurs films de Fukasaku et Suzuki AMHA
Bandit contre Samourais 5/10 Un Heat avant l'heure, trop long et assez flemmard.
Yohkiroh 7,5/10 Une de ses meilleurs fresques féministes, même si ça manquait étrangement d'ampleur
Death Shadows 6,5/10 Un film bizarre, qui ne ressemble à rien dans sa filmo, très inspiré du théâtre mais qui m'a plu car il prouvait que Gosha n'etait pas qu'un "auteur" mais qu'il avait aussi gardé des réminiscences "bis" de ses débuts.
Tokyo Bordello 6/10
Kagero 8/10 Gosha se lâche enfin et à retrouvé le feu sacré de ses débuts : un film trans-genre, superbement filmé et peuplé de morceaux de bravoures impensables pour cette période trouble pour le film en costumes.
Femme dans Un Enfer d'Huile 10/10 Seuls Peckinpah et Bava ont eu la même clairvoyance sur leur avenir funeste lors de la réalisation de leur dernier film, mais Gosha réalise là son oeuvre la plus intime mais aussi la plus aboutie visuellement de sa période "féministe". Un choc pour moi.

[Dunandan]

T'es quand même dur avec Bandit contre samouraïs , et très étonné pour le dernier, l'un des seuls pas vus parmi ceux sortis en France.

[Mark Chopper]

Question à ceux qui connaissent bien la filmo de Gosha : est-ce que vous pouvez me confirmer que la liste de films suivante comprend bien tous ses yakuza eigas (au sens large) ?

Et ce, en dehors de toute considération qualitative :

Le Sang du Damné
Les Loups
Quartier violent
Chasseurs des ténèbres
Dans l'ombre du loup
Femmes de yakuzas
Kagero

Pas d'oubli de ma part ?

[Dunandan]

Non pour ma part.

[Mark Chopper]

Article sur Gosha, sur le site Asiafilm.fr

Et article (en anglais) sur Gosha sur le site de référence Midnight Eye.

[Mark Chopper]

Un oubli dans la filmographie de Gosha citée dans le premier post (du boulot en plus pour les complétistes) :

1988 : Carmen 1945 (ou Gate of Flesh)



A priori, une autre adaptation du roman déjà porté à l'écran par Seijun Suzuki en 1964. Gosha a donc réalisé 24 films pour le cinéma.

L'affiche me donne envie de fuir.