[Scalp] Mes Critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Val » Dim 17 Fév 2013, 13:57

Depuis le temps qu'il faut que je le voit celui-ci. Il vaut quoi le DVD fr ?
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Dim 17 Fév 2013, 14:37

C'est correct, sinon il est dispo en blu ray anglais de bonne qualité.
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Val » Dim 17 Fév 2013, 14:46

:super:
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Count Dooku » Dim 17 Fév 2013, 14:50

Scalp a écrit:Bein pas de ma faute sur Delivrance c'est le Jesse James du survival.

Heu là j'avoue que je comprends pas le rapport, je vois pas en quoi on peut faire le rapprochement entre le côté lent et contemplatif de L'Assassinat de Jesse James (qui est beau mais un peu chiant) et le film de Boorman (que j'adore), c'est une toute autre façon de faire du cinéma.
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Dim 17 Fév 2013, 14:58

Bein Delivrance c'est tout aussi chiant, la 2ème heure c'est même collector.
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Count Dooku » Dim 17 Fév 2013, 15:01

Heu, non.
Perso je m'étais pris une putain de claque quand je l'ai découvert (c'était il y a quatre ans, il serait temps que je me le refasse).
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Dim 17 Fév 2013, 15:06

:super: grand film , grande realisation , grand script tres intelligent , grand personnages , lecon de cinema

et sinon alors c'est quoi ton casting bomien du film ? :mrgreen:
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Dim 17 Fév 2013, 15:30

Fred Ward : Heatmann
Peter Coyotte : Zack
Brion James : Way
Le petit chef en second : Logan
Powers Booth : Mark
Le gars cintré qui se peinture le torse : Ernst
Le pote de Ward qui tire dans le tas sans réfléchir : Killbush
Keith Carradine : Oso
le black peureux : Alegas
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Dim 17 Fév 2013, 16:49

:eheh:

tu t'es pas mit ? tu conduit le camion a la fin ? :mrgreen:

Scalp a écrit:
Le pote de Ward qui tire dans le tas sans réfléchir : Killbush


:eheh: :super: so true !

sinon oui clairement McT cite le film dans predator . meme acteur , meme scene . :super: bien vue celle la
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Killbush » Dim 17 Fév 2013, 16:55

J'ai pas encore vu le film donc je sais pas comment je dois le prendre :mrgreen:
Starting to see pictures, ain't ya?
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New York Confidential - 7/10

Messagepar Scalp » Lun 18 Fév 2013, 09:36

New York Confidential Russell Rouse - 1955

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C'est plutôt sympa, bon dans les mains de Samuel Fuller ( on pense à Underworld USA ) ça aurait même pu donner un chef d'oeuvre mais on se contentera donc de Rouse qui dresse un portrait sans concession de la Mafia ( nommé ici le syndicat ), alors on pourrait reprocher au film son manque de subtilité ( en gros la mafia c'est une bande d'enculé prêt à se trahir ou se tuer au moindre soucis ) mais la façon dont s'est raconté ( on suit 2 personnages auquel on peut s'identifier ) fait que ce manque de subtilité est pas gênant et la fin sans concession est une belle réussite ( même si on peut y voir un coté moralisateur l'absence de sentimentalisme fait que cette fin est parfaite ).

C'est donc l'histoire d'un hitman qui suite à un contrat réussit avec brio va devenir le bras droit du boss de New York, une relation d'amitié et de complicité va s'établir entre eux et on va donc suivre le duo qui fait fonctionner le syndicat à coup d'achat de juges et de meurtres ordonné à cela on rajoute la fille du Parrain qui a honte de son père et on a une première heure tranquille qui se suit avec plaisir c'est même plutôt bien dialogué. Ensuite on a la couille dans le potage qu'on a attendu et là ça devient assez (trop) prévisible dans son déroulement mais bon ça reste sympa à suivre quand même grâce à d'excellents personnages rendu sympathique alors que c'est des bonnes grosses crapules ( et là c'est bien écrit car on ne sent pas obligé de les aimer c'est amener comme il faut ) et puis l'ombre du Parrain flotte vraiment sur tout le film.
On regrettera l'usage de le voix off ( heureusement très peu présente ) qui se révèle plus inutile qu'autre chose ( enfin ptet que pour le spectateur de l'époque c'était utile d'expliquer les arcanes de la mafia mais ça donne par moment un coté documentaire assez pénible ).

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Le soucis du film reste quand même sa réalisation, pas que ce soit honteux ou torché n'importe comment mais ça manque clairement de personnalité et d'idée de mise en scène, pourtant on sent qu'il essaye, genre la scène du premier contrat dans le restau ou alors la longue scène de l'ascenseur mais rien ne fonctionne, ça reste plat du début à la fin, j'ose même pas imaginer ce film dans les mains d'un Lang, Fuller ou Mann on aurait eu un truc ultime ( genre la dernière demi heure même si prévisible c'est un truc où un bon réal peut se faire plaisir )

Comme j'ai dit les personnages sont vraiment bien et en plus les acteurs sont bon, dans le rôle du parrain Broderick Crawford sort une prestation touchante alors qu'il joue quand même un bel enculé, on croit à son personnage de parrain un peu sanguin qui aime plus que tout sa fille, on peut dire pareil de Richard Conte qui bouffe l'écran en tueur élégant et implacable au grand sens de l'honneur, c'est même un perso assez fascinant ( son attirance pour la fille de son patron est bien retranscrite ), j'aime bien sa froideur ça apporte un réel plus au personnage, et puis on a Anne Bancroft dans un rôle un peu casse gueule et elle s'en sort très bien ( par contre pour le coup j'avais pas prévu le sort de son personnage ).

Malgré un bémol sur la forme ça reste clairement un sympathique film noir porté par d'excellent personnage et puis des films sur la mafia aussi frontale dans les 50's ça court pas les rues, non franchement ça mérite clairement d'être vu.

7/10
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Motorway - 6/10

Messagepar Scalp » Lun 18 Fév 2013, 15:48

Motorway Soi Cheng Po-Shui - 2011

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Soi Cheng serait il entrain de s'assagir, la question peut clairement se poser après ce film qui est quand même à mille lieux de ses précédents films, déjà sur Accident ( film sorti en 2009 en salle et dont on attend toujours le dvd, enfin je dis ça mais je m'en fous moi j'ai le blu ray HK ) on ressentais plus la touche Milkyway que Cheng, ici c'est carrément un film pour toute la famille et ça fait drôle de dire ça pour le gars qui a réalisé Love Battlefield et Dog Bite Dog.

Depuis quelques films les prod Milkyway perdent de leur superbe et ça se confirme ici avec un film prévisible de bout en bout le tout filmé dans un choix curieux de 1.85, il est loin le temps des Longest Nite ou Expect the unexpected.
Mais bon ne boudons pas notre plaisir car au final c'est quand même un film jamais chiant porté par un casting super classe et qui livre la marchandise, à savoir des courses poursuites ( 3 grosses séquences de chacune au moins 10 minutes ). Les films de bagnoles c'est clairement pas une spécialité locale ( y a qu'a voir Initial D pour s'en rendre compte ).

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Le film est donc sans aucune surprise dans son déroulement ( on sait exactement ce qu'il va se passer et à quel moment ), les relations entre les persos sont à peine esquissé ( et y pas la To touch qui caractérise une relation avec une scénette à la con ), du coup la relation maitre/élève est pas gégé, et le casting féminin est juste là pour faire de la figuration ( mais bon quand c'est Barbie Hsu je suis content quand même ), heureusement on a un super duo de bad guy bien classe ( et chinois forcément ) car autant le dire l'intrigue policière c'est le truc le plus simpliste écrit par le studio, faire plus simple c'est impossible, enfin la simplicité a parfois du bon et ici le bon c'est que ça dure 1h25 et que du coup on ne s'ennuie jamais et puis le coté kung fu movie transposé dans cet univers mécanique se révèle quand même sympa ( et réussit ).

les séquences de voiture ont été dirigé par l'acteur/chorégraphe Chin Ka-Lok et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'est bien pris la tête pour que ça donne un truc sympa à l'écran, le film mettant en opposition 2 as du volant, ici pas de carambolage, pas spécialement de course poursuite à toute berzingue dans les rues bondés de HK, non ici on là joue stratégique, on passe dans des tout petites ruelles où les manoeuvres sont impossible et où on fait parler la technique, on se planque dans le noir, on perce son réservoir d'huile pour niquer son poursuivant, le coté martial de Ka-Lok prend ici clairement le dessus et il nous livre des séquences de course poursuite qu'on pourrait vraiment apparenter à des fights de kung fu où c'est la technique qui prime avant tout et non pas la puissance ( ici on a pas des monstres sur roues, les voitures restent somme toute classique ), le climax final dans le parking est un grand moment où les 2 adversaires jouent au chat et à la souris.

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Prod To oblige on a une belle photo.

Shawn Yu en premier rôle est pas trop mal, son jeu minimaliste colle avec le personnage, Anthony Wong se casse pas trop la tête ici et c'est pas un perso qui a dut lui demander beaucoup de travail mais ça reste Anthony Wong donc c'est cool, Barbie Hsu et Josie Ho sont juste là pour le quota féminin mais elle serve à rien, sinon j'ai vraiment bien aimé le duo de bad guy, sont bien complémentaire et ont des bons looks et puis quand dans une prod Milkyway on a pas Lam Suet on a forcément Gordon Lam, ça doit être un contrat l'un des 2 acteurs ( ou les 2 ) à être présent sur toute les prods To.

Film complétement oubliable mais une fois la vision terminé on se dit que c'était sympa à regarder et qu'on le reverra surement un jour à l'occaz ( bein oue vu qu'on l'aura forcément oublié ).

6/10
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Note: 6/10
Auteur: osorojo

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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Lun 18 Fév 2013, 16:10

jme le sent bien celui la , j'ai rien vue de bien dans le genre ( ou meme d'ailleur rien du tout , tout court , dans le genre voiture baston hk ) depuis le jacky chan que j'aime vraiment bcp ( revue meme une 2em fois depuis )
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Lun 18 Fév 2013, 16:26

Bein c'est surtout que le film de caisse c'est pas trop un truc courant à HK, sinon oue ça devrait te plaire.
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Windtalkers - 9/10

Messagepar Scalp » Mar 19 Fév 2013, 15:23

9/10

Windtalkers de John Woo - 2001

"Yeah... I'm a good fucking marine, that's why they gave me this detail. "

De très loin le meilleur film rican de Woo, ne serait ce déjà parce que c'est le seul où on y retrouve ses thèmes récurrents autour de l'amitié ( chose absente de tous ses autres films us ) et surtout c'est celui où il ne laisse pas ses gimmick diriger le film ( Volte Face on frôle l'autoparodie par moment ).
Il livre ici un film de soldat ( et non pas de guerre, oue y a une différence ) et le film plus qu'une version pas chiante de la Ligne Rouge est surtout un digne descendant des films de Samuel Fuller, Aldrich ou Walsh ( on pense aussi à Platoon et Cote 465 ), un film donc très premier degré qui ne pète jamais plus haut que son cul.
Le sujet du film est pour le moins original, si on a déjà eu plusieurs films sur la guerre dans le Pacifique, celui ci aborde un fait plutôt méconnu de ces batailles à savoir l'utilisation de Navajos comme opérateurs radio pour ainsi pouvoir parler dans leur langue indéchiffrable pour les japonais et le seul enjeu (efficace) du film sera donc de protéger ( ou éliminer ) les 2 navajos.

On assiste donc à une structure buddy movie, c'est très prévisible ( et un brin simpliste ) dans l'évolution de la relation des 2 personnages principaux mais ça a le mérite d'être bien fichu ( on y croit ) et surtout Woo n'en fait pas trop sur le tire larme ( chose qu'on lui reproche souvent, enfin moi ça me gêne pas ) et là il reste très sobre amha.
Ce qui intéresse Woo c'est pas de disserter sur la guerre ou de livrer une pamphlet antiguerre à base philosophie sur les feuilles tombant d'un arbre, non lui il fait comme Fuller ( référence qui saute aux yeux ), il livre un film à hauteur d'homme, des hommes dont le seul but et de survivre et de s'entraider dans ce merdier qu'est le champ de bataille, ici chaque geste solidaire ou sacrifice on y croit car Woo a pris le temps de faire vivre ses personnages (et pas que les 4 principaux mais vraiment tous ceux de l'unité), alors c'est souvent de très courtes scénettes mais quand on est un bon réal c'est suffisant pour nous faire adhérer aux personnages ( et en plus c'est surprenant bien dialogué et plus malin que çà en a l'air avec notamment tout ce qui tourne autour de la relecture des mythes fondateur des USA ), ce Windtalkers est d'ailleurs le seul film ricain de Woo où on accroche vraiment aux personnages, on a vraiment l'impression d'ailleurs que c'est celui où Woo s'est le plus investit.
Il y a des très belles scènes, la découverte de l'autre via la petite scène musical est très réussit ( il la réutilisera d'ailleurs dans Red Cliff ) et puis même si le film est centré sur le duo principal je garde une préférence pour Slater et son navajo, leur dernière scène commune c'est la plus belle scène ricaine de toute la carrière de Woo ( voir plus même ).

Après une intro bien barbare où une escouade se fait décimer, Woo prend son temps pour poser ses personnages ( pas son intrigue car y en a pas réellement ) et après 40 minutes la première bataille arrive et c'est du lourd et Woo a décider d'être généreux avec son spectateur car il ne livrera pas moins de 4 climax d'au moins 10 minutes chacun.

Sur les scènes d'action Woo démontre une nouvelle fois tout son talent, alors oui par contre pour le réalisme on repassera ( quoique c'est de loin son film le plus réaliste, ici les gars rechargent vraiment) mais c'est son film le plus immersif, quand il filme ses gunfight caméra à l'épaule c'est bluffant et virevoltant ( les ennemis arrivant de partout ), et puis surtout il arrive à livrer 4 séquences qui se renouvellent à chaque fois car bon c'est le genre de truc qui peut devenir soulant de voir Cage buter 4330420 japonais bein ici chaque scène est abordée de façon différente et sert parfaitement l'évolution des personnages.
La première est là pour montrer que Nic Cage il va pas faire rire, la guerre ça le rend complétement dément et il vide du chargeur à la vitesse de la lumière et puis ça permet aussi de bien montrer les aptitudes des autres hommes de l'escouade ainsi que l'évolution du perso de Adam Beach : Ben. La seconde commence par un truc qui fait pas vraiment rire avec les ricains qui bombarde leur propre troupe et il va falloir s'infiltrer derrière les lignes ennemis pour piquer une radio et ici Ben va enfin s'affirmer comme soldat à part entière.
La 3ème c'est ma préféré, ici pas de place à attaquer mais un village à défendre et la petite escouade va vite se retrouver submergée par les japonais déferlant de toute part, ça va donner lieu à la meilleure séquence du film à savoir Slater et son pote butant à 2 une cinquantaine de jap dans une sorte de petit jardin, la scène est sacrément puissante et la mort des 2 personnages est d'une intensité rare.

Sur le style ici Woo n'esthétise pas la violence ici c'est une vrai boucherie, c'est barbare et sans pitié, quand il y a un ralenti c'est pas sur une action héroïque mais sur des corps qui brulent ou qui sont criblés de balles, on pense d'ailleurs pas mal à Croix de Fer mais on peut quand même y trouver un certain coté jubilatoire car voir Cage défourailler ou voir le navajo buter du jap avec son gros couteau c'est quand même bien classe. En fait sur ce film on a un mixe entre un certain classicisme et les envolées lyriques propre à Woo, faut voir cette caméra aérienne par moment qui donne des putains de plans larges où l'ampleur des moyens du film sont clairement tous montré à l'écran ( le nombre d'explosion est impressionnant et les cascadeurs ont bien dut souffrir sur ce film ), Woo laisse libre cours à tout son talent pour donner des séquences tout simplement géniales avec une caméra qui se faufile au milieu des combats où ça explose et canarde dans tout les sens ( bon par contre une fois de plus c'est la foire au doublure avec la doublure de Cage bien visible, enfin ici c'est nettement moins gênant que dans Volte Face ).

Nic Cage sans perruque c'est toujours pas mal quand même et ici il livre une prestation à la fois touchante et badass, quand il passe en mode furie est défouraille du jap par paquet de 12 il est comme en transe et c'est le genre de truc que seul Nic Cage peut faire, il livre ici une superbe prestation tant il arrive vraiment à retranscrire les démons de son personnage, tiraillé par son devoir et son désir de rédemption, Adam Beach a un rôle pas facile de l'indien naïf et il s'en sort avec les honneurs et l'évolution de son personnage est intéressante, Christian Slater a pas énormément de scènes mais on cerne rapidement son personnage et il est très attachant, son duo avec l'indien fonctionne bien, dans le reste des seconds rôles on a Ruffalo en grec, Stormare shotgun à la main en chef d'escouade et Noah Emmerich en soldat bas du front forcément raciste ( beau perso cliché c'est vrai mais bon ça fonctionne ), tout le monde est très bien dans son rôle.

James Horner livre une BO typiquement hollywoodienne et ça accompagne toujours très bien les belles images de Woo, bon par contre des fois j'ai l'impression d'entendre des trucs un poil hors sujet.

LE meilleur film ricain du sieur, un film qui ne méritait pas un tel flop tant il se révèle supérieur en tout point à Volte Face, sa réputation peu flatteuse est incompréhensible (même si j'ai l'impression que le temps l'a un peu réhabilité), un grand film d'un grand réalisateur, fact.

"His name was Joe Enders, from south Philadelphia. He was a fierce warrior, a good marine. If you ever tell a story about him George... Say he was my friend. "
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