[Waylander] Mes critiques 2013

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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Heatmann » Dim 17 Fév 2013, 11:43

tu ne peut avoir un raisonement de parent , revoit le quand tu aura des enfants .. car la aussi ca t'es facile du haut de ton clavier blablabla .... :wink:

mais ouai , il m'a fallut un pti moment pour capter que ce pensum etait enfaite un film ou les parent etait la pour montrer le "mauvais " exemple , mais bon vue que leur choix , destin et chance on ete dicter par la facilites hollywoodienne pour raison de dialogue et arc narratif ( pour une histoire vrai , d une vrai famille , d une vrai catastrophe , c est ecrit , dialoguer et delire facon twister ) ben ils s'en sortent bien !

du coup moi je vois ca quand un truc malhonnete qui manipule car on te sort la carte du conte de fee , des coincidence qui releve du miracle ..... sauf que ca s'achargne a vouloir faire une description ultra realiste , donc ca colle pas pour moi de vouloir jouer sur les 2 tableau . la partie de cache cache dans les escalier de l'hopital pour moi ca cherche a t attendrire alors qu autour on te refait une reconstitution tel quelle ...

ca facilite trop les larmes et du coup ca n'a aucun effet , pis putain la musique par la dessus :roll:

pour le reste j ai meme pas envie de te repondre
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Mark Chopper » Dim 17 Fév 2013, 12:09

L'argument "adapté d'une histoire vraie" reste l'un des plus agaçants qui soient et a souvent bon dos.

Qu'elle soit vraie ou pas, l'histoire passe à la moulinette des impératifs narratifs et ne peut en aucun cas être totalement conforme à la réalité.
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Waylander » Dim 17 Fév 2013, 12:14

C'est quoi un impératif narratif ? "impératif" pour qui ? Quand dans une histoire vraie un mec tue un autre mec pour se nourrir, pourquoi dans le film qui adapte l'histoire le mec ne le tue pas mais le mange après que celui-ci soit mort accidentellement ?

C'était quoi l'impératif qui a influencé les scénariste/producteur/réalisateur à prendre une telle décision de changement radical ? Qu'est ce qu'il y a d'impératif à changer le nom d'un personnage historique qui s'appelait dans la réalité " Charles de Monségur" en " Charles Tocard" ? Ça aussi le coup de l'impératif narratif c'est une excuse qui a bon dos alors que les vraies motivations sont souvent bien plus personnelles, politiques, idéologiques et moins professionnelles qu'on le croit.

Un scénariste "doué" n'a rien à changer dans une histoire vraie : tout est une simple question de découpage, de rythme etc... les changements de noms, de lieux , de contexte, de motivations des personnages etc...c'est de la branlette mensongère dangereuse et irrespectueuse pour les faits et les hommes qui ont vécus la chose.
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Kon-Tiki - 7/10

Messagepar Waylander » Dim 17 Fév 2013, 12:21



Petite surprise suédoise, Kon-Tiki se regarde avec plaisir tant par ses images magnifiques, sa belle photographie , son ton plutôt positif et idéaliste, -ce qui fait la force des jeunes scientifiques animés par leurs rêves de découvertes et reconnaissance professionnelle- et ses acteurs impliqués. Formellement aboutit, bien réalisé avec d'amples travellings et mouvements de caméras, des musiques gentillettes, des CGI bluffants (mais vraiment, rien à voir avec Odyssée de Pi) où chaque rencontre océanique est sublimée par la beauté des textures et des couleurs.







Le film n'a rien d'exceptionnel certes, mais il rafraichit, c'est un beau voyage, une belle expédition qui connait finalement peu de désagréments hormis une petite tempête, un accident avec un requin-baleine, et quelques requins blancs = le récif final torché en 2 secondes. Pour 8000km de voyage ça fait peu de péripéties... Histoire vraie, celle de Thor Heyerdahl qui voulait démontrer que les Polynésiens étaient originaires d'Amérique du Sud et non pas d'Asie comme l'académie scientifique l' affirmation, ne souhaitant pas remettre en questions tout un savoir déjà acquis.


Le film insiste très peu sur ce point et c'est dommage, ça l'aurait rendu plus subversif, plus profond et au final on a juste droit à une expédition peu mouvementée mais agréable. Assez plat, Kon-Tiki reste très abordable par son côté très exotique , ses quelques effets spéciaux réussis, quelques belles scènes et une très belle ellipse temporelle où l'on passe de la troupe du radeau allongées en cercle et scrutant les étoiles vers le ciel puis l'espace pour finir sur une vue de la Lune, de la Terre, de la Voie lactée et revenir sur l'océan avec inscrit une nouvelle date dans ce long périple.




La fin s'éloigne un peu du reste : l'explorateur lit la lettre de sa femme qui le quitte pour les mêmes raisons qui l'avaient charmée. Mais l'homme ,lui-, a réussit à prouver que sa théorie n'en était plus une. Il l'a mis en pratique aux yeux du monde et a démonté à la science qu'une théorie sans pratique ne vaut pas grand-chose. Malgré ses qualités Kon-Tiki possède un petit côté "Disney" dérangeant où l'expédition semble avoir été un pur moment de bonheur, de simple voyage et les perosnnages , malgré les acteurs impliqués, demeurent finalement assez peu brossés et les rares sous-entendus de tension entre eux se font vite effacer. Reste un bon moment, une jolie histoire quoiqu'un un peu froide.
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Waylander » Dim 17 Fév 2013, 12:28

Heatmann a écrit:tu ne peut avoir un raisonement de parent , revoit le quand tu aura des enfants .. car la aussi ca t'es facile du haut de ton clavier blablabla .... :wink:


Oui sauf que j'ai des parents (comme tout le monde :mrgreen: ) et que je montre bien plus ouvert que toi aux choix qu'on peut faire dans la vie. tu crois que tu sais qui tu es et ce que t'es capable ou non de faire, de prendre comme décisions ? :shock: Je sais pas relis les histoires tragiques avec des parents et enfants dans des situations pareilles. C'est très très répandu ce que j'ai écris. Aucun père n'est parfait hein. tu as beau essayer de l'être tu peux pas être à l'abri de quelques erreurs dans l'éducation que tu donnes, dans les décisions paternelles que tu prendras etc... Donc je ne vois pas où est le problème qu'un film nous montre ce genre de connerie puisque c'est comme ça dans la réalité. un mec qu isort d'un tsunmi et qui sait direct ce qu'il faut faire, où aller, qui appeler etc..j'aimerais bine le connaitre. :super: un jeune père qui sait exactement comment faire avec ses gosses dans une telle situation j'aimerais le connaitre aussi. par contre bizarrement des pères qui regrettent certaines erreurs j'en connais un paquet. :wink:

Heatmann a écrit:mais ouai , il m'a fallut un pti moment pour capter que ce pensum etait enfaite un film ou les parent etait la pour montrer le "mauvais " exemple , mais bon vue que leur choix , destin et chance on ete dicter par la facilites hollywoodienne pour raison de dialogue et arc narratif ( pour une histoire vrai , d une vrai famille , d une vrai catastrophe , c est ecrit , dialoguer et delire facon twister ) ben ils s'en sortent bien !

du coup moi je vois ca quand un truc malhonnete qui manipule car on te sort la carte du conte de fee , des coincidence qui releve du miracle ..... sauf que ca s'achargne a vouloir faire une description ultra realiste , donc ca colle pas pour moi de vouloir jouer sur les 2 tableau . la partie de cache cache dans les escalier de l'hopital pour moi ca cherche a t attendrire alors qu autour on te refait une reconstitution tel quelle ...

ca facilite trop les larmes et du coup ca n'a aucun effet , pis putain la musique par la dessus :roll:

pour le reste j ai meme pas envie de te repondre


Sur tout ça je suis d'accord avec toi. :super: Mais dire "le reste je veux même pas y répondre" je vois pas de quoi tu parles on a jamais parlé d'autre chose sur le sujet ici. :shock:
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Mark Chopper » Dim 17 Fév 2013, 12:34

Waylander a écrit:C'est quoi un impératif narratif ?


Devoir raconter en deux heures une histoire qui a duré bien plus longtemps en adoptant un point de vue.
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Messagepar Waylander » Dim 17 Fév 2013, 12:40

Ah oui ok mais pourquoi devoir rajouter les poncifs du genre, les clichés du genre et les invraisemblances du genre alors que dans les faits, on aurait pu extraire des choses originales et surprenantes qui auraient permis d'avoir un traitement plutôt original (ET VRAI) et s'éloigner du schéma narratif type hollywoodien (ce qu'on cite Heatmann et moi par exemple) ? c'est pas pour rien que j'ai pas été surpis de voir que c'était Warner derrière le film et pas un truc espagnol. un truc indépendant, fabriqué de A et Z en Espagne et financer par l’Espagne avec des acteurs espagnols je suis sur qu'on aurait pas eu le même film du tout.
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Messagepar Mark Chopper » Dim 17 Fév 2013, 12:44

Bah c'est bien ce que je disais : l'argument "adaptée d'une histoire vraie" a bon dos pour se dédouaner de certains parti-pris et je ne supporte plus de le voir avancé.
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Messagepar osorojo » Dim 17 Fév 2013, 12:48

Ouais idem, un film qui commence par cette phrase me met en rogne avant même d'avoir vu quelques images :eheh: Le réal qui s'excuse avant que tu voies son film, pire anticipe tes critiques genre tu peux pas contester, c'est la réalité, c'est pas très constructif c'est clair :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Mark Chopper » Dim 17 Fév 2013, 12:50

Un peu comme La Rafle (attention : point Godwin en vue :mrgreen: ).
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Heatmann » Dim 17 Fév 2013, 13:11

ouai voila , la , tout a fait d accord avec way , mark et oso ..

et l'exemple de la rafle est parfait mark , c'est tout pareil et illustre ce que je ressent sur impossible , avec notament dans la rafle ce pti garcon et sont nounours :roll:

tu voit the impossible y a donc comme dit mark "la caution histoire vrai" avec le debauche de moyen pour reconstituer le truc de facon ultra realiste , mais le traitement est tellement larmoyant , inbuvable , assener pour faire du mirculeux que moi je croit a rien la dedans alors que a l'inverse tu a THE ROAD , evidement pas "realiste" et pourtant c'est bien plus subtile , les relation fonctionne et le film me prend aux tripes, ce pere, ce fils , pfffff voila un truc reussit
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Waylander » Dim 17 Fév 2013, 13:13

Ouais là c'est clair mais à un moment le père laisse le môme tout seul. :mrgreen: (nan je déconne).
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Mark Chopper » Dim 17 Fév 2013, 13:14

On en arrive à célébrer l'essence même de l'art : atteindre la vérité à travers des mensonges (en l'occurrence, cet artifice qu'est le cinéma).
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Skyfall - 8/10

Messagepar Waylander » Dim 17 Fév 2013, 17:12

Sam Mendes réalise là le meilleur James Bond, le plus profond, le moins kitsch (juste un peu avec le perso de Bardem), le moins "Bond" dans l'esprit malgré les clichés de la saga obligatoire (sinon ce n'est plus Bond) et surtout le plus beau visuellement. Deakins à la photo c'est un atout plutôt énorme, chaque plan, chaque lumière est un régal, on a l'impression de voir un film à l'ancienne -qui traite justement du temps qui passe, des méthodes qui changent, de Bond qui vieillit, du passé, des origines- dans une époque moderne et des conflits modernes (le monologue de M qui dit que les nouveaux ennemis ne sont plus des nations mais des individus animés par leur propres motivations personnelles, souvent la vengeance, résultant de notre monde qui tant vers l'individualisme plutôt que -comme par le passé- un certain nationalisme/patriotisme...).

C'est d'ailleurs tout le fond du film avec une remise en question totale de la confiance que portent les agents 00 envers leurs chefs. Qui sont-ils vraiment ? Quelles sont leurs motivations ? Leurs choix sont-ils totalement objectifs et animés par leur seule foi en leur patrie ? M qui décide de donner l'ordre de tirer sur Bond pour tuer en même temps son ennemi ; le choix de laisser le personnage joué par Bardem dans les mains de son ennemi etc.... Peut-il y avoir des sentiments, des liens entre des personnages luttant avant tout dans l'ombre pour une sécurité nationale ou des intérêts (politiques, géopolitiques etc...) ? L'usage que font l'OTAN et les autres organismes, services secrets etc..de leurs agents est-il éthique ? Le film sous-entend à de nombreux passages que M apprécie Bond, connait sa vie, son passé et ressent de l'empathie pour lui mais elle doit garder son sang froid et ne pas se laisser influencer par ses émotions car il y a plus important que la vie d'un homme: la vie de milliers, millions , milliards d'hommes. Seulement voilà : le véritable ennemi c'est nous-mêmes et dans SKYFALL il s'agit d'un ancien agent, très habile et bien formé mais souffrant et seul.

Pour Bond c'est pareil (la scène avec la sulfureuse femme fatale du bateau et sa mort) et pour Bardem c'est la même chose: tous peuvent sembler très froid mais ils sont tous habités/torturés par leurs sentiments, leurs vécus , certains choix etc... Bond aurait pu devenir comme Raoul Silva en se laissant emporter par un désir de vengeance. On sent qu'il n'a pas lus autant confiance qu'avant dans le système qu'il défend malgré son désir de reprendre son poste. Que défend-il vraiment ? La saga James Bond a toujours été très politique dans ses histoires mais rarement claire : Qui dirige qui ? Pourquoi ? Les agents sont des pions qui répondent aux ordres d'une organisation gouvernementale de type service secret de l'ombre (M insiste pas mal sur l"ombre" dans laquelle il faut pénétrer pour combattre les nouveaux ennemis qu'on ne connait pas, qui ne sont pas sur une carte) mais par qui tout ceci est financé, qui est e haut de l'organigramme ? Les Bond restent et resteront a jamais évasifs sur leur concept.

Ce qui compte ici, c'est de remettre en question tout ce qui fait la saga "James Bond" en réexploitant la filière du début, en évoquant pourtant sa fin, son âge avancé, son déclin pour finir par la réssuciter et sous-entendre que Bond est toujours actif, toujours motivé et que donc, métaphoriquement, les anciennes méthodes ne sont pas aussi obsolètes qu'on veut bien le penser surtout quand on efface/oublie leur passé car c'est toujours ce qu'il faut pour repartir à zéro et oublier ce qui nous hante, nous blesse et nous fait souffrir (ce que ne fait pas Raoul à l'inverse de Bond qui pardonne M, retrouve la foi en sa profession et en lui-même, en ses capacités) . Le personnage de Q n 'est donc pas là pour rien tout comme sa réplique " Vous vouliez un stylo explosif ? On n'en fait plus aujourd'hui". Pour redonner un coup de jeune au vieux il faut du sang neuf et il suffit de voir que c'est ensuite Mallory qui reprend le job de M pour s'en apercevoir. Faire du neuf avec du vieux. L’utilisation de l'Aston Martin qui lui sauve pourtant la vie en est une preuve.

Un agent 007 sur le déclin, fatigué, limite désabusé, une organisation directement menacée par un ennemi qu'elle s'est elle-même créée : le danger n'est plus russe, chinois ou arabe ni même roumain, il est anciennement interne et connu , britannique et torturé indirectement par ses propres employeurs qui le laissèrent seul face aux ennemis. C'est même intéressant de voir que la menace qui plane sur le film se dirige vers l'OTAN et des agents infiltrés dans des groupes terroristes étrangers qui seront tous abattus petit à petit par la faute de leur employeur avant tout. Secrets, mensonges, manipulations, SKYFALL ne s'étend pas trop sur tout ça. D'un agent délaissé nait une haine vengeresse envers ses pères = plan terroriste visant à mettre au grand jour des agents infiltrés dans des groupes très dangereux = les agents sont en danger = les pays entrent en guerre suite aux assassinats de leurs agents. je simplifie mais en gros c'est ça. Les personnages sont au centre du film lui-même peu généreux en action finalement. On sent que l'image et le visuel comptent avant tout. Mendes et Deakins stylise toutes leurs scènes sans composer de morceaux d'anthologies pour autant. Pas de courses poursuites infernales s'attardant 15 plombes, pas de fusillades improbables, pas de scènes de séduction à gogo, tout reste discret, juste évoqué (notamment la relation entre Bond et Agent Eve), la sulfureuse femme du film est rapidement expédiée dans le monde des morts lors d'un jeu sadique (Mendes veut-il souligner par là le fait qu'il joue avec les codes de Bond ?) et tout le dernier acte fait penser à un western (paysage limite no man's 'land, maison isolée, 2-3 plans western, les victimes sont réfugiées et s'arme en vue d'un gros clash on sent le gros climax final, le grosse pétarade et ça ne loupe pas etc..) plutôt qu'à un James Bond. Les scènes d'action sont très efficaces, sans esbroufe, pas ou très peu de CGI, c'est vif, très crédible, le plan de la chute de Bond au début est excellent, l'explosion, les quelques gunfight, course-poursuite, on reste sur du classique mais mis en scène avec une caméra, une vraie et un vrai langage cinématographique : tout est lisible, clair, fluide, c'est parfait.

Donc sur la forme rien à dire , c'est parfait, c'est classe, beau, superbe et ce putain de final restera dans les annales par ce choix évident de revenir à quelque chose d'authentique: lande écossaise, immense maison familiale qui rappelle un lourd passé, un trauma, un siège magistralement mis en scène, une grosse explosion que fuit les perosnnages du film pour se plonger dans les Ténèbres, comme fuyant l'Enfer pou se réfugier..dans une chapelle où meurt la doyenne des agents 00, une "mère" au sens propre, une mère pour des orphelins qui n'agissent pas pour eux-mêmes ni par leur propre volonté mais pour un salut national qui se meurt, auquel on ne croit plus justement par les décisions sans concessions, qui peuvent sembler égoïstes, que prennent les dirigeants pour protéger des intérêts, des systèmes, des sociétés, des pays, des peuples et ..des hommes car dans SKYFALL c'est pour quelques noms d'agents qui ont fuis sur le net que l'on se bat.

Les acteurs sont tous corrects dans l'ensemble et Craig signe une superbe interprétation, Bardem est excellent : il pousse son côté british bisexuel à merveilles et demeure très intriguant, dérangeant même et imprévisible. Son trauma corporel m'a fait fait penser au Joker de Dark Knight, les rôles sont différents mais se démarque de la même façon, tout comme Skyfall fait beaucoup penser à Dark Knight, film peut-être involontairement précurseur d'une nouvelle manière de mettre en scène -et surtout de raconter les blockbusters. Pour autant, SKYFALL remet en question mais ne dénonce jamais ; se cherche un rythme (le film est souvent trop lent dans son montage et quelques plans sur des bâtiments ou autre prennent trop leur temps, les transitions sont parfois lourdes) et la richesse offerte écrase trop le reste. Un peu long, un peu bavard au début, long à se mettre en place...une fois Bardem à l'écran le film passionne, le fond prend son ampleur, le film mérite de l'intérêt. Avant, c'est plus quelconque. En conclusion un film très Nolanien sur la forme , l'univers et l'ambiance voir même un peu pour le fond mais Mendes est plus fin, plus doué dans les scènes d'action et l'écriture est bien plus subtile. SKYFALL, un film sur la nostalgie.




En prime on a une très bonne chanson et un putain de générique à la Millénium.

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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 17 Fév 2013, 22:21

Pas con ça, un film sur la nostalgie. :super:
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