Jack Spret a écrit:référence à Tintin (le chien, le compagnon d'infortune).
Et pas que :
d'un autre coté, Indy et Tintin se ballade dans des lieux mythiques (les 7 merveilles du monde etc...), on pourrait pousser la comparaison à beaucoup d'autres films ou oeuvres....
Et arrêtez de croire à cette jaquette de merde qui fait passer le film pour ce qu'il n'est pas !
A savoir un film de surf. Ça n'est que la trame de fond qui permet d'amener une dose de sport extrême et qui permet d'expliquer le besoin qu'à Bodhi de vivre sa vie à cent à l'heure en profitant de chaque instant comme si c'était le dernier. Point Break, c'est cette lame de fond qui te renverse et te fait sentir que tu es vivant. C'est cette déferlante qui te fait prendre conscience que face à la nature, l'homme n'est que de passage et que la vie est un tel cadeau qu'il serait dommage de la gâcher sans se lancer des défis à soi et à son propre corps (le personnage ne s'appelle pas Bodhi (entendre Body) par hasard).
Ça n'est pas sain de garder toute sa vie les pieds sur terre.
Ce qui dérange clairement, c'est que le film se situe toujours à la frontière de l'homosexualité, flirtant avec des images à la signification crypto-gays qui rendent la relation Bodhi/Johnny légèrement délicate à certains moments. Là où un film comme Heat arrivait à installer dans le coeur des deux personnages une sorte de respect mêlé à de l'amour en évitant tous les pièges, Bigelow tombe dedans en accumulant les plans qui ne rendent pas justice à une argumentation hétérosexuelle. Plans d'abdos, de fesses, de muscles. Tout y passe et les répliques lancés par le personnage incarné par un Keanu Reeves encore puceau du public ne va pas en sa faveur. Comme il doute de sa nature justicière (il n'est pas aussi déterminé que son coéquipier), il doute également de sa sexualité. Ça n'est pas un problème en soi mais ça aurait mérité d'être traité plus timidement que de manière aussi frontale.
Patrick Swayze trouve là l'un de ses rôles les plus mythiques.
Souvent parodié (Hot Fuzz, La cité de la peur), ça l'a toujours été avec respect et non condescendance. Point Break représente le film de toute une génération et il est compréhensible de voir tant de spectateurs être encore amoureux de ce qu'il représente. Je comprends le pouvoir d'attraction qu'il peut avoir mais on a tellement vu mieux dans le genre qu'il est difficile de s'arrêter à cette aura de film culte. Pourtant, plus de 10 ans me séparent de mon premier visionnage et je me souvenais avec force détails de scènes clés comme cette bagarre dans le jardin ou ce final à la note mélancolique. Bigelow emballe bien le tout avec des scènes d'actions très bien filmées (la course poursuite à pied est ultra fluide).
Une bromance où chacun accepte l'autre tel qu'il est. C'est beau l'amour...
Très ancré dans son époque, ça passe tout de même plutôt bien, malgré une version française insupportable (pas le choix) qui rend complètement idiot certains personnages, notamment Johnny Utah qui passe vraiment pour un débile profond lors de certains dialogues ou Bodhi dont la psychologie de bazar devient désuète à cause de la traduction. Même si la révision a été plutôt plaisante, je ne le conseillerais pas autour de moi. Il y a tellement mieux à voir ailleurs.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Ben c'est un film de casse où y'a un personnage de chaque côté de la loi qui se rapproche et se mettent à se respecter tout en sachant que personne ne se mettra en travers de son chemin (cf la scène du resto dans Heat). Je trouve au contraire que la correspondance a tout à fait sa place. Sinon c'est ancré dans son époque par la musique, les fringues et le cliché du surfer blond et chevelu qui a disparu des écrans radars depuis quelques années quand même.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
L'approche est totalement différente dans Heat, c'est 2 mode de vie identique qui s'affronte sauf que l'un est flic et pas l'autre, c'est 2 professionnels qui ne vivent que pour leur boulot, dans Point Break c'est carrément autre chose alors oui y a un flic et un braqueur mais c'est pas là l'intérêt du film, c'est pas la confrontation entre 1 flic et 1 voleur qui intéresse Bigelow, c'est la découverte d'un nouveau mode de vie et de pensé, rien à voir avec Heat.
Sinon bein y a juste le look surfeur qui fait 90's le reste du film ça pourrait très bien se dérouler maintenant ( si on met de coté l'informatique/portable ), c'est pas ça un film que j'appelle ancré dans son époque, Live and Die to LA ça c'est ancré dans son époque.
Pour le nouveau mode de vie, tu repasseras. Si ça veut dire jouer au football américain sur la plage le soir, se lever tôt pour aller surfer avant le boulot ou niquer des donzelles sur le sable, je peux très bien le faire sans pour autant adopter un nouveau mode de vie. Les répliques sont mal amenés que ça soit celles de Bodhi concernant sa philosophie de vie (il se ridiculise vraiment quand il en parle je trouve, à part à la fin) ou Johnny Utah qui te sort "Je surfe tous les jours" pour qu'on comprenne qu'il a changé. Ca aurait pu être mieux traité, avoir un rapport avec l'océan plus animal ou plus mystique. A côté de ça, Bigelow se contente de nous filmer des ralentis quand ils surfent. Mouais, pas terrible.
Et pour Heat, c'est surtout sur le plan "Je ne vis que pour mon boulot ou ma passion" qui m'y a fait penser dans Point Break. Et même si c'est pas le but définitif de Bigelow de confronter ses deux antagonismes que sont Bodhi et Johnny, ce sont quand même leur rencontre en tant que braqueur/policier qui sont les plus jouissives du film. Le reste, c'est sympa mais sans plus d'où ma note. Pour moi, elle aurait du se concentrer sur la partie polar du film puisqu'elle n'arrive pas à transcender l'aspect "sportif" et "dépassement de soi" (c'est pas deux sauts en parachute et un surf sur une grosse vague qui vont me faire adopter quoi que ce soit).
Pour l'époque, ce que j'essayais de dire, c'est que ça serait difficile aujourd'hui de faire un film où les flics sont aussi cons, dans le sens où on a atteint un tel niveau de technologie et de maîtrise du terrain lors des arrestations (photos satellites, moyens de communication high-tech) que dans Point Break, j'étais vraiment quand j'ai vu que les flics arrivent pas à entendre Johnny parce qu'il y a une tondeuse en marche à côté. Du coup, ils savent pas quoi faire alors ils décident quand même d'intervenir. Et puis le "Ca faisait 3 mois que je les avais infiltré" de l'agent des Stups, j'ai envie de dire que si les différents départements police/FBI n'interragissent pas entre eux, elle est belle la 1ère puissance mondiale
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
d'ailleur plus que heat , limite je trouve que les perso de point break ca fait plus penser a donnie brasco
keanue infiltre les surfeur , mais tres rapidement il s'y trouve a sont aise a 100% , adopte ce style , alors oui il a toujour un boulot a faire , mais il y trouve de vrai amis , l'amour ( bon moi la love story de poitn break vraiment je la trouve inutile et sitcom ) et surtout un peu d'amertume a la fin quand il doit venir chercher body et donc evidement ce gros symbole de jeter sont insigne
heat aussi Hanna a un geste de compassion car il respect neil , mais jamais il jeterai sont insigne ou oublira sont boulot en traquan un gang , le lendemain il se relevera pour repartir au boulot ( il le dit , il en a besoin : to stay on the edge , to keep me sharp )
Et puis Heat y a la caution Bunker approved, réalisme à mort souhaité, Point Break c'est une approche simpliste et pop corn du genre, vraiment moi je trouve pas que les 2 films soient comparable.
ouai voila , a quand meme ete concut comme un blockbuster action pop corn ( ok avec une patte en plus mais bon ca reste un produit de studio par aspect calibrer ) alors que l'autre est un polar d'auteur a but ultra realiste et plus artistique que divertissement .
Scalp a écrit:Bein tu apprendras que les différentes agences ne communique pas entre elle sur les affaires en cours.
Passion et boulot c'est pas du tout la même chose.
Ouais enfin quand tu traques un type à travers plein de pays (ce que Johnny raconte à Bodhi à la fin, sur la plage), c'est que ton boulot, c'est ta passion en un sens. Ou alors, c'est que t'as une vie de merde et que y'a que le boulot qui t'empêche d'y retourner. Et je pense pas que ça soit le cas de Johnny.
Et puis la communication entre les différentes agences, c'est juste un running gag perso qui me fait bien tripper. Faut toujours qu'après, y'a une scène de merde ou un trouduc dit qu'ils ont tout fait foiré. Suffit de parler entre vous, bande de cons
Ok pour Heat, la comparaison était peut être pas judicieuse dans le sens où les deux films boxent pas dans la même catégorie.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."