ZATOICHI : LE DÉFI
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Kimiyoshi Yasuda (1968) | 7/10
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Épisode sympa qui continue de créer le mythe zatoichi avec élégance. Shintaro Katsu y est une nouvelle fois magistral et apporte à son personnage tout le charisme nécessaire pour nous faire croire à tous ces passages surréalistes où il se défait de ses adversaires en un clignement d'oeil. On prend toujours autant de plaisir à se repaître de ces mises à mort ravageuses lors desquelles Zatoïchi revêt une force presque surhumaine. Tout le final de de ce défi va dans ce sens. Le masseur semble invincible, comme si la mort était finalement son allié.
Pourtant dans cet épisode, la mort, il va tenter de l'appréhender autrement, ou tout au moins de l'oublier le temps d'une rencontre. Toute la relation qu'il développe avec ce médecin qui l'héberge est à ce titre très intéressante et permet au masseur aveugle de se forger un peu plus. L'altruisme dont fait preuve son hôte semble l'inspirer, il tentera même, avec succès, de s'y essayer. Mais bien vite, la voie du sabre se rappelle à lui.
Sans livrer un film virtuose, Kimiyoshi Yasuda s'en sort avec les honneurs en nous gratifiant de jolis éclairages qui créent des ambiances parfois très graphiques. Sa réalisation très carrée permet à Zatoïchi de véritablement impressionner lors des différents combats ultra violents qu'il mène. L'exécution finale est particulièrement marquée par le sang et les cris. Zatoïchi y semble intouchable, sans état d'âme, ses proies ont beau essayer de prendre sa place de prédateur, elles se font punir à jamais.
Un épisode très vif, intéressant d'un point de vue thématique même si on aurait apprécié davantage d'adversité et des ennemis un poil plus développés. En l'état, on a du mal à se sentir inquiété par le sort du masseur, ceux qui sont censés lui ôter la vie semblent finalement peu inquiétants. Restent tout de même de jolis duels et des moments touchants qui continuent de développer le personnage de Zatoïchi avec beaucoup de fougue.
Pourtant dans cet épisode, la mort, il va tenter de l'appréhender autrement, ou tout au moins de l'oublier le temps d'une rencontre. Toute la relation qu'il développe avec ce médecin qui l'héberge est à ce titre très intéressante et permet au masseur aveugle de se forger un peu plus. L'altruisme dont fait preuve son hôte semble l'inspirer, il tentera même, avec succès, de s'y essayer. Mais bien vite, la voie du sabre se rappelle à lui.
Sans livrer un film virtuose, Kimiyoshi Yasuda s'en sort avec les honneurs en nous gratifiant de jolis éclairages qui créent des ambiances parfois très graphiques. Sa réalisation très carrée permet à Zatoïchi de véritablement impressionner lors des différents combats ultra violents qu'il mène. L'exécution finale est particulièrement marquée par le sang et les cris. Zatoïchi y semble intouchable, sans état d'âme, ses proies ont beau essayer de prendre sa place de prédateur, elles se font punir à jamais.
Un épisode très vif, intéressant d'un point de vue thématique même si on aurait apprécié davantage d'adversité et des ennemis un poil plus développés. En l'état, on a du mal à se sentir inquiété par le sort du masseur, ceux qui sont censés lui ôter la vie semblent finalement peu inquiétants. Restent tout de même de jolis duels et des moments touchants qui continuent de développer le personnage de Zatoïchi avec beaucoup de fougue.