[Dunandan] Mes critiques en 2013

[Killbush]

Dredd, il y a un univers

Oui, et il n'est jamais traité, à moins qu'il se limite à un HLM et à un casque trop grand

[Mark Chopper]

N'essaie pas de profiter de l'aigritude accrue de Scalp pour faire oublier la tienne

En tout cas, il est en bonne position pour le titre d'aigri du mois. Vivement qu'il mate Dredd.

[Scalp]

Pour me laver les yeux je mate le dernier Hark aujourd'hui, j'ai besoin de voir du bon cinéma

[Mark Chopper]

Du bon cinéma pensé pour la 3D.

[Scalp]

la quoi ?

[Mark Chopper]

Même en 2D, tu vas comprendre avec certains plans où Tsui Hark fait joujou façon Cameron.

Mais bon, c'est ton chouchou, ça devrait passer.

[Heatmann]

non mais sur hark fera sont fanboy encore .. parcque ouai c'est sympa mais putain quesque c'est moche , alors ok le dtv roumain est devenue un reference visuel , mais alors le gloubiboulga numerique cheap a HK l'est aussi tout autant

[Mark Chopper]

J'ai regardé 5 minutes puis l'ai mis de côté. Effectivement, j'ai trouvé ça très laid.

[Heatmann]

je l'ai mater en entier , j avais mit un pti avis sur le topic bio de hark , alors oui c'est sympa pour les perso et un peu d action mais la ca va loin dans la non maitrise du fond bleu , du pur cinoche next gen

[Mark Chopper]

Pfff, tu n'y es pas : c'est Hark, il expérimente. En fait, c'est une critique de la 3D

[Heatmann]

par contre autant pour moi je vient de retrouver mon avis et il est sur le topic du film

C'est vrai que le film a recut un acceuille mitiger surtout a l'international ( gros succes public ET critique en asie en revenche ) et y allait sans attente ni crainte , et enfaite j'ai bien aimer moi .
Alors Dee malgre toute les qualites evidente et irrefutable , c'est pas un film qui me plait plus que ca , jm'en tape un peu de l'histoire , ce perso et cette enquete , bref c'est super jolie , maitriser , classe , mais ca me cause moyen et au ressentie ben m'enfou un peu .

Flying sword c'est l'inverse enfaite putain c'est pour la plupart du temp bien moche , mais vraiment quoi . les cgi sont a chier et les espece de map painting et scene en 3D sont affreuse , ceux qui on pester devant true legend , attendez vous a resubir la meme chose sauf que c'est quasis constant pour les scene en exterieur ( non mais c'est quoi ce ciel ?? )
MAIS c'est bien fun et divertissant , y a toujour une super brochette de perso tres cool et badass au look bien classe et pis c'est riche en action , pas de blabla a la Dee , ici ca fight bien souvent .

Clairement le film est au antipode du serieux et romantisme d'un tigre et dragon , ici c'est fou fou con con un peu a la tai chi master fght , pas un film tres serieux , un produit post modern qui tape bien . les enjeu sont pas super grave mais y a quand meme quelque twist et trahison .
j'ai kiffer le rhytme parcque on passe del'auberge a une grotte a une riviere ect ect et a chaque lieu y a un fight ! bcp de cable , mais de belle choregraphie ( mai j ai bien preferer reign of assassin ) et le cast assure , deja y a Jet et pour moi c est toujour un plus vue que j adore Jet .
bon a voir comme ca on peut etre decut " du nouveau hark " surtout dans ce genre la , mais meme un hark moyen ca reste plus venere et sympa que le wxp moyen fait a la vas vite ( on sent quand meme que c'est pas un film ou il a mit toute ces trip , pour rester polie hein ) .
par contre j 'ai pas compris le delire pour la fin en l'etat la je l'ai trouver trop abrupt et nul a chier , j ai pas compris le delire et volonter de hark derriere ce choix

[Scalp]

Vos attaques me touchent pas, regarder donc Adkins taper des gars qui savent pas lever une jambe ( le pauvre y doit bien réfréner son niveau pour se fighter contre de tel tocard )

[Dunandan]

Bon allez j'ai mis 6.5 finalement au Mann, et puis je vous retrouve pour Expendables 2 ...

[Dunandan]

La rue de la mort

Réalisé par Anthony Mann Avec Farley Granger, Cathy O'Donnell, James Craig Drame/policier, USA, 1h17 - 1950

6.75/10

Résumé :

En déposant le courrier, Joe récupère l'argent d'un chantage. Recherché par la police et les criminels, la fuite commence alors que sa femme est sur le point d’accoucher.

Après une série de films noirs âpres avec le plus souvent un méchant en personnage principal, A. Mann brise légèrement la logique en accompagnant le point de vue d'un gars comme tout le monde, ni bon ni mauvais, mais juste là au mauvais moment et au mauvais endroit, appâté par le gain d'un petit vol qui va prendre des dimensions disproportionnées. Ce qui est passionnant lorsqu'on connaît le réal', c'est de voir à quel point ce boulot sur les deux côtés de la barrière va influencer ses films futurs, et tout particulièrement ses westerns et ses collaborations avec J. Stewart, avec la rédemption de l'individu au sein de la communauté comme clé de voute.

Le ton du film est entre le docu', le drame à tendance sociale, et le film noir. L'introduction mêle ces trois ingrédients avec une certaine efficacité, appuyés par une voix off pas trop encombrante, qui nous présente New-York comme une ville complexe, riche et pauvre, composée d'individus (la plupart d'entre-eux sont les protagonistes du film) traversés par des désirs apparemment anodins, mais qui peuvent prendre une dimension crapuleuse. C'est dans ce cadre que nous est présenté le personnage principal, choisi presque au hasard au milieu de la foule, à la fois faible et naïf, doté de bonnes intentions, mais empruntant une voie qui va l'entraîner vers la fatalité. Il forme un joli couple avec une petite demoiselle sur le point d'accoucher, le coeur chaud du film et aussi l'un des enjeux principaux.

Comme d'hab' chez Mann, la partie enquête, étape obligée de ce genre du film, n'est pas son point fort. Efficace mais sans implication forte du spectateur. Même le méchant est un peu en retrait. Impliqué dans un business de maître-chanteur, il a bien la tête sur les épaules, mais ce n'est pas un truand psychopathe, rien qu'un mec qui fait bien son boulot. Encore une fois, la partie intéressante repose sur le gentil, bien qu'on se demande si le sort s'acharne sur lui, ou s'il est juste trop naïf ou stupide. Après avoir reconnu que cette affaire le dépasse, il va tenter de tout remettre à sa place, d'abord en restituant le fric, puis en allant à la recherche des responsables (à la limite de la moralité), identifiables grâce à quelques papiers qui étaient avec l'argent.

Une belle tension nerveuse accompagne ces séquences. Malgré l'absence du chef op' J. Alton, la réal' est efficace, propre, entre réalisme et expressionnisme. J'ai surtout apprécié l'atmosphère qui se dégage des scènes urbaines, nous baladant entre les quartiers populaires (bars, petits appart' miteux, restaurants, music-hall ...), et on ressent bien à travers la composition des plans la ville s'opposant à l'individu. Le film se termine par une bonne course-poursuite en auto, assez intense pour l'époque, cadrée tantôt en vue aérienne, tantôt en plan rapproché. La fin est bien moins noire que ce à quoi Mann nous a habitué, et comme dans Incident de frontière, une petite note morale et d'espoir vient clore le récit, visant à prévenir qu'il n'est jamais trop tard de revenir un peu en arrière lorsqu'on est sur la mauvaise pente. Encore une fois, faute à un mauvais équilibrage du traitement des personnages (le flic trop bon et le gentil trop con pour être "vrais", et le méchant, pas assez développé) ça reste mineur pour du Mann, mais accommodera tout amateur du genre, dont la qualité de mise en scène relève le tout.

Encore un film noir chez Mann relativement mineur, mais au déroulement agréable, et qui se démarque par son ton mi-social mi-docu' et par la normalité de son personnage principal poussé au crime.

[Dunandan]

La brigade du suicide

Réalisé par Anthony Mann Avec Dennis O'Keefe, Mary Meade, Alfred Ryder Policier, USA, 1h32 - 1948

7/10

Résumé :

Deux agents du Trésor, O'Brien et Tony Genaro, infiltrent un gang de faux-monnayeurs extrêmement habiles, au péril de leur vie.

T-Men (titre original plus significatif que sa trad. française lorsqu'on en connait la raison) trône clairement parmi les meilleurs films noirs de A. Mann avec Raw Deal, d'abord grâce à un scénario d'une grande efficacité et mené de manière fine. A l'instar de Border Incident, nous suivons l'infiltration de deux agents du Trésor Public, avec la même petite tonalité patriotique ("ces hommes sacrifient leur vie pour faire leur devoir"), mais avec une histoire bien plus intéressante et immersive, malgré la présence d'une voix-off de nouveau bien encombrante mais souvent utile par son soucis du détail. Sans lignes narratives secondaires inutiles, nous suivons de près la destinée de ces deux personnages en plein coeur de la criminalité.

La première partie est ma préférée, nous renseignant sur tous les trucs permettant de s'intégrer dans le milieu, à savoir l'allure physique ou vestimentaire, background, connaissance du milieu, parrainage d'un petit truand, avec une couche de brutalité pour montrer qu'un gangster ne se laisse jamais faire. Les deux acteurs ont la gueule de l'emploi et se complètent bien, l'un jouant sur sa brutalité et sa présence physique, et l'autre se la jouant plus futé. La voix off nous décrit la progression méthodique à suivre pour arriver à leurs fins, et la patience requise pour rassembler tous les indices nécessaires, même les plus anodins, à la résolution de l'enquête. Chaque personnage rencontré est comme un nouveau chaînon rajouté au succès de leur mission, et on montre aussi brièvement les sacrifices personnels qu'ils ont à faire.

Jusqu'au bout, difficile de prédire quel personnage mène la danse, et ces deux agents auront à jouer particulièrement avec l'un de leurs maillons faibles, pour exploiter la mine d'info qu'il représente mais aussi pour le manipuler contre les autres au moment opportun. Tout est permis en ce milieu où l'appât du gain est maître, un thème classique que le réal' déploiera souvent. Il applique aussi tous les codes du genre de l'infiltration : soupçon des truands, assassinat de la balance et d'un flic devant les yeux de son collègue, vengeance de ce dernier.

De nouveau, la maîtrise de J. Alton à la photo est au service de la mise en scène âpre de A. Mann, en valorisant la manière dont ces deux hommes, tel un fil traversant le trou d'une aiguille, doivent jouer leurs cartes avec précaution, dans un milieu où le soupçon est la mère des vertus, et le moindre faux-pas, la mort. Je l'ai déjà vu meilleur ailleurs, mais sa touche personnelle apporte toujours un plus à l'atmosphère générale du film, entre réalisme et expressionnisme, particulièrement la scène d'introduction et celle des bains turcs. Enfin, il y un bel usage des ombres pour animer les scènes d'infiltration ou de violence, et de la lumière pour palper la tension des visages pris en gros plan.

Parmi les bémols, outre un usage abusif de cette voix-off monocorde nous tirant vers le docu', j'ai trouvé que les deux flics maîtrisaient parfois trop bien leur jeu, malgré une tension omniprésente. Et le caractère propagandiste, bien que moins saoulant que dans Border Incident, n'évite évidemment pas l'opposition bons flics sans bavure/mauvais gangsters prêts à tout (ou presque, quand ça les arrange) pour se débarrasser des obstacles indésirables. Mais Mann s'en tire bien avec une telle contrainte, par une réal' qui "épuise" les personnages.

Un des meilleurs films noirs de A. Mann, grâce à une histoire d'infiltration rondement menée, malgré une voix off trop présente, et un côté légèrement manichéen en raison des contraintes du scénario.