Un grand film que ce southern comfort , le meilleur de la carrière de Walter hill avec sont autre chef œuvre extrême préjudice qui lui est plutôt sont film somme de tout ces thèmes et stylisation , ici hill met sa science du montage et caractérisation au service d’un survival de haute volée ( en plus le casting déchire , tout le monde est habites ) , vendue comme une réponse au succès de délivrance , hill ira bien plus loin dans l’ambiance paranoïaque en extérieur et développera encore plus ces personnage face a une menace aussi bien humaine de naturel , plus qu’une métaphore visible au second niveau de lectures , ici on a surtout de grosse réminiscence du Vietnam bien évidemment , ce qui enrichie un récit en apparence limpide et direct ( d’ailleurs pour ce qui est des interprétation sur le film il y a même encore plus de théorie possible , dont une qui prend endormement de sens lors de dialogue possédant un sous texte laissant penser qu’il s’agit enfaîte d’une épreuve commander par l’armer pour sélectionner les plus affûtes, instinctif et combatif des garde nationaux , une sorte de programme interne , le perso de power booth le soupçonne constamment et de nombreux indice laisse planer le doute ) .
Hill place sa troupe de 9 civils venue faire des manœuvres pour la garde national dans le bayous de la Louisiane , et au delà des redneck y vivant qu’il faudra affronter sur leur propre territoires , hill filme et impose un danger , une tension venant directement de l’environnement oppressant et ne cesse de faire évoluer sa petite troupe d'homme vers le point de non-retour , complètement avaler par la nature dense et spectrale au alentours ainsi que leurs peurs et agressivités se mêlent a l’inconscient de la culpabilités du Vietnam ici personnifier par cet « ennemis » inconnue , pris de haut , humilie et même deshumanifier .
Bref on beigne constamment dans un espace étouffant ( le cadre est toujours remplie de feuillage sans jamais voir un point d’horizon , une porte de sortie , une sorte de huit clos en pleine air ), voire carrément horrifique par moment ( le final muet façon slasher ou le montage est magistrale , aussi bien au niveau sonore , que les regard, les doutes , l’anticipation est a sont comble ) ou la nature et le viscérale clash avec la détermination de ces cajun de donner une leçon a ces trouffion du dimanche .
Le script est juste parfait, une très rapide mis en place de l’histoire et des forces en présence (rapidement on sait que c’est pas des soldat professionnel, qu’ils ont des balle a blanc, qu’ils ne savent pas ou ils sont envoyer), ce faux commando fait de grande gueules indisciplines montrera d’entre de jeux leur irresponsabilités avec le vols des barques de trappeur cajun avec de leur « tirer » dessus a blanc pour les effrayer et pas pur provocation , ça sera leur descente aux enfers , après l’abatage de leur commandant , la ou les psychologie se révéleront et ou les esprit mit a rudes épreuve craqueront ou se renforceront .
Hill prend sont temps et dilue une atmosphère malsaine , une fois le supérieur tue qui était le seul a maintenir un semblant d’autorité , le groupe va peu à peu tomber dans l’anarchie et la chasse a l’homme qui suis ne les souderas pas . Ici on est pas dans un survival ou sa cherche sa nourriture ou construire une cabane , et nos héros sont les pourchasser a l’inverse d’un rambo par exemple qui utilise son environnement pour se cacher et se défendre en chassant ses adversaires . Ici ce sont des proies qui n’arriveront jamais à retourner la situation en leur faveur face a des redneck presque invisible, mystérieux. les 2 seuls a en réchapper seront ceux qui garde leur calme et font preuve d’un minimum de solidarités .
La dynamique du groupe , leur réactions , leurs états d’esprit , leur évolutions c’est caractériser et écrit a merveille , chaque nouvelle embûche , piège ou intimidation lancer par les cajuns sera vécut différemment par le groupe qui ici est écrit de la même manière qu’un the grey ou the thing avec un excellent échantillon d’humanité guère reluisant , leur arrogance prend le pas sur toute diplomatie et finalement la paranoïa interne l’emportera .
Le cinéma de Hill reste toujours violent , poisseux , ici encore une fois sanglant et emprunt de ce feeling 70’s ou le cynisme et pessimisme était de mise et en plus de livrer un film concis ( ça dure jamais trop longtemps pour rien ) qui se révèle prenant de bout en bout , hill se permet de ne trop intellectualiser sont film ( la dénonciation de l’interventionisme est bien la mais pas imposer au 1er plan on peut mater le film comme tel et l’analyser ensuite ) , la peur et la mort suinte de l’écran a chaque plan ( mise en scène magistrale et très intelligente ) qui sont les seuls stimulant qui pousse la team a s’enfoncer encore plus dans le marais et montre clairement l’impuissance et l’intolérance de l’escouade qui est soit disant les « civilisées » face à un environnement hostile ( la mort vient de partout , sable mouvant , pieges , rivalites interne , mise a mort cash ), et une culture qu’ils ne comprennent pas.
Hill met prend un malin plaisir a nous démonter sont groupe, nous montrer leur haine naturel mais aussi un ennemis aussi violent et cruel , sauf que celui-ci se défend car ils savent pas que c’est des balles a blanc et le final dans le village nous montre un peuple tout a fait normal , des civils vivant simplement une autre culture du coup ça change la donne .
Une leçon de cinéma , un bijou , un film de guerre , sans guerre , un survival horrifique ou le désespoir et le cynisme l’emportera, et après un climax ou la tension et a sont comble, haletante , angoissante car le montage nous met a la place des 2 heros et fait partager leur vision et doute , on est pris a la gorge depuis les premiers pas dans le bayou et on en sortira jamais . hill clôt sont film en laissant planer le doute, au ralentie , une eniemme séquence estomacante ( le film en est truffer , la scène ou les arbre chute autour du groupe est hallucinatoire, tout comme le brouillard , la cabane mis a feu , les corps déterrer ect.. ) avec cette helicopter qui ne cesse de planer au dessus des 2 rescaper comme si il les avait suivit tout le long , le camion de l’armer arrivant , mais leur destin sera laisser libre de notre réflexion .