[Alegas] Mes Critiques en 2013

[Heatmann]

putain je l'adore celui la et en plus c'est pas commun un film d'une tel envergure sur une debacle pour sujet principale , et l'alternance intime-epique , la multiplication de point de vue et perso jtrouve que ca apporte bcp a un film tres riche en fait , detail et lieu , ca me captive tout le long

et sinon , ben oui il est bien classe ryan o neil , moi j l aime bien

[Alegas]

Genre qui?

Franchement je vois pas d'intrus moi. Même Ryan O'neal, ok il a fait Barry Lyndon gnagnan monsieur il aime pas pour faire son intéressant mais il a joué dans ton Hill je te rapelle

Je pense qu'il parle de Gould plutôt (et de Denhalm Elliott surement aussi).

[Scalp]

Dans le Hill il est bien parce qu'il parle pas ( ou presque ) sinon je note aussi un juif dans la liste et un juif qui fait la guerre faut ptet pas abuser hein, tout le monde que c'est des planqués.

[Alegas]

Heaven de Tom Tykwer

(2002)

Un bien joli film que voilà, à la réputation plutôt flatteuse (souvent cité comme le meilleur film de Tom Tykwer) et même si je continue à préférer un film comme The International (et Cloud Atlas bien entendu, même si celui-ci est un peu hors-concours), ce Heaven mérite bien plus son statut à mes yeux qu'un film comme Lola Rennt. Projet à l'origine écrit par Krzysztof Kieślowski (réalisateur de la trilogie Bleu, Blanc, Rouge) et qui devait être dirigé par ses soins, Heaven, censé être le premier film d'une nouvelle trilogie, a finalement échoué dans les mains de Tom Tykwer après la mort prématurée de son créateur. Un revirement de situation qui donne lieu à un film clairement atypique, entre histoire d'amour sincère et réflexion philosophique sur la notion de liberté dans la société d'aujourd'hui. Contant le récit d'une jeune femme qui, après un attentat raté en Italie, va se retrouver captive par les forces de l'ordre puis libérée par un jeune policier tombé amoureux d'elle, Heaven s'impose magistralement dans une première heure où le spectateur est confronté à des personnages aux sentiments à fleur de peau, jusqu'à voir évoluer une romance basée sur la confiance dans un univers épuré qui fera souvent penser à certaines œuvres d'anticipation.

Porté par un duo étonnant (Cate Blanchett et Giovanni Ribisi qui trouvent là chacun un de leurs meilleurs rôles), une atmosphère froide qui contraste avec l'amour naissant du récit et une mise en scène de Tykwer qui s'adapte avec le style particulier de Kieślowski, le film se veut réellement à mi-chemin entre l'histoire forte en émotion et le film philosophique presque expérimental. Certains diront que le film a le cul entre deux chaises, et ils n'auront pas forcément tord (notamment dans la dernière partie en Toscane qui baisse en qualité par rapport à l'excellente première heure), mais force est de constater que l'ensemble a un charme indéniable, et a clairement de quoi susciter un questionnement vis à vis de certaines thématiques (mythes bibliques, la façon de penser l'amour en tant que sentiment) ou de certains parti-pris (le plan final, aux interprétations multiples, et qui renvoie indéniablement à l'introduction mystérieuse). Un film imparfait, qui en déconcertera plus d'un, mais qui mérite tout de même le coup d’œil tant l’œuvre se veut atypique dans la filmographie de Tykwer, tout en tissant des liens véritables sur le style formel et les thématiques habituelles du réalisateur.

NOTE : 7/10

[Alegas]

La Cité des enfants perdus de Jean-Pierre Jeunet

(1995)

Second et dernier film du fameux duo Jeunet/Caro (troisième si l'on compte leur génial Bunker de la dernière rafale qui, en terme de mise en scène et d'ambiance, met la pâté à bon nombre de films post-apocalyptiques) après le génial Delicatessen qui s'imposait comme une œuvre atypique dans un cinéma français en train de régresser en terme de diversité. La Cité des enfants perdus était donc le projet qui allait, ou non, confirmer le talent du duo pour proposer à la fois le charme et la maîtrise qui faisait la force de leur précédent métrage, mais aussi un renouvellement obligatoire qui permettrait à Delicatessen de ne pas passer pour un coup de chance. Heureusement, ce second film tient de façon brillante ses promesses, avec notamment un script encore plus dingue dans l'esprit, et une patte visuelle indéniable. Pour autant, s'il y a bien un défaut dans cet excellent film, c'est bien évidemment son scénario qui tente une aventure plus grande en terme d'ampleur.

Certes, l'univers présenté est génial sur de nombreux points et les très bonnes idées s'accumulent (l'oncle-cerveau, les clones, les puces, les voleurs d'enfants, etc...) mais force est de constater qu'il manque une réelle implication émotionnelle pour convaincre totalement. Là où, dans Delicatessen, on souhaitait vraiment voir le couple braver la tyrannie du boucher, on est ici devant une recherche d'un petit frère qui importe finalement très peu, et tout ce qui a trait à la fameuse Cité paraît vraiment hors-propos, d'autant que la finalité est bâclé en l'espace de quelques minutes (et je ne parle même pas du personnage de l'Original qui ne sert finalement pas à grand chose). Néanmoins, l'univers en lui même possède tellement de charme qu'on adhère tout de même à ce récit qui prend des formes de conte pour enfants visuellement très osé, ou comment faire rencontrer l'imagerie steampunk, la folie du cinéma de Terry Gilliam et l'ambiance du réalisme poétique français. Dans un tel univers, on crée des machines pour faire des rêves (et quelqu'un d'extérieur peut même rentrer dedans en se connectant, coucou Christopher Nolan ), on utilise les puces comme instrument de mort, les aveugles et sourds se regroupent dans un marché noir de kidnapping, les enfants parlent comme Jean Gabin et les personnages rencontrés sont des plus étonnants.

La direction artistique de Marc Caro fait encore une fois des merveilles, et le travail fourni sur ce point vaut à lui tout seul la vision du film. Un travail sublimé par la mise en scène de Jeunet qui, non content d'offrir une expérimentation visuelle de chaque instant (excellente utilisation de la courte focale et des effets visuels) prend même le temps d'explorer des thématiques qui annonçaient déjà ses films futurs. Ainsi, difficile de ne pas penser au quatrième opus d'Alien lors de la découverte du laboratoire de la Cité, ou au Fabuleux Destin d'Amélie Poulain dans le personnage de Miette ou la séquence de la goutte d'eau qui provoque une réaction en chaîne. Enfin, la musique participe pleinement à l'ambiance générale et le casting est tout simplement excellent, avec un Ron Perlman qui trouvait l'un des ses premiers grands rôles, et une galerie de seconds rôles assez impressionnante (Pinon, Dreyfus, Rufus, Trintignant, etc...). Un excellent film qui prouvait tout le talent de Jeunet et Caro, vraiment dommage qu'ils n'aient pas continués à collaborer ensemble par la suite.

NOTE : 7,5/10

[Alegas]

Cross Of Iron (Croix de Fer) de Sam Peckinpah

(1977)

Peckinpah, ça n'a jamais été un réalisateur que j'affectionne particulièrement, je lui trouve beaucoup de qualités mais ses thématiques peinent vraiment à m'intéresser, tout comme ses personnages, et certains gimmicks de sa mise en scène me paraissent vraiment sans intérêts, ça doit d'ailleurs être pour ça que son film que je préfère, Ride the high country, est finalement un de ceux qui s'éloignent le plus de son style habituel. Donc voilà, Cross of Iron, c'est typiquement le genre de projets qui a de quoi me tenter : un réalisateur américain et qui ne lésine pas sur la violence traite de la retraite de la Werhmart sur le front russe, tout en opposant deux officiers via leur milieu social et leur ambition (l'un souhaitant rester avec sa compagnie en espérant que la guerre ne finira jamais pendant que l'autre fait tout son possible pour obtenir une simple récompense). Un pitch prometteur mais qui donne entre les mains de Peckinpah un film qui ne sait jamais s'il doit être une farce sur la guerre (le générique de début, les quelques placements d'humour) ou une vision brute de personnages détruits chacun à leur façon. Le film a en plus le défaut de ne pas raconter grand chose malgré une durée de plus de deux heures, et forcément plusieurs séquences donnent vraiment l'impression de ne servir à rien, notamment dans la première heure, puisque la véritable trame scénaristique met plus de quarante minutes à décoller.

L'amitié virile, par Sam Peckinpah.

Bien entendu, le film est loin d'être mauvais et est même ponctué de très bonnes séquences, dont un passage mémorable dans une maison remplie de femmes soldats russes, un assaut de chars ou une dernière scène qui laisse enfin exploser sa thématique principale, mais le rythme global fait que Cross of Iron donne constamment l'impression d'être perfectible, à l'image de son message antimilitariste qui se contente d'être souligné par quelques répliques peu subtiles (l'infirmière qui dit que Coburn souhaite retourner au combat parce qu'il a peur de ce qu'il pourrait devenir. No shit ), autant dire que dans le genre on a fait beaucoup mieux depuis avec The Hurt Locker ou Jarhead (kassdédi à Scalp qui est actuellement en train d’appeler la mafia albanaise pour me noyer dans un baril d'essence ). Sur la forme, le film a clairement un certain cachet, mais le fait est que Peckinpah use beaucoup trop de ses petits effets de style pour pas grand chose. Le ralenti en soi, c'est pas un problème, mais ça serait bien qu'il serve à quelque chose des fois, et pour le montage, Peckinpah s'est dit que la guerre c'était chaotique, alors il allait faire un montage chaotique. Résultat, on comprend rarement ce qui se passe à l'écran et les plans d'explosions se succèdent par dizaine (et j’exagère à peine). Niveau casting, Coburn sauve le film avec un excellent jeu et un personnage très intéressant, pour le reste Schell cabotine comme pas permis et on a une idée casting très drôle en la personne de James Mason. J'adore l'acteur, je suis pas forcément contre le fait de faire parler en anglais des nazis, mais là entendre un officier allemand avec l'accent anglais ça m'a fait ma journée. Bref, Peckinpah c'est pas pour moi, ça m'empêchera pas de découvrir ses autres films, mais au moins je reverrais mes attentes en fonction.

NOTE : 6/10

[Pathfinder]

Mais comment peux tu comparer croix de fer à Hurt Locker??? Rien que ça, c'est une hérésie dans ta critique!

[pabelbaba]

Je préfère m'en aller plutôt que d'entendre ça plutôt que d'être sourd

Merci Georges et Val!

[Alegas]

Mais comment peux tu comparer croix de fer à Hurt Locker??? Rien que ça, c'est une hérésie dans ta critique!

Suffit de réfléchir deux secondes pour se rendre compte que les deux films partagent le thème commun de la guerre comme drogue quotidienne du soldat.

[Mark Chopper]

L'amitié virile, par Sam Peckinpah.

[Heatmann]

L'amitié virile, par Sam Peckinpah.

[Alegas]

Putain déjà des gifs Fast Six.

[Killbush]

Faut t'habituer, tu vas le voir assez régulièrement

[elpingos]

Je suis assez étonné qu'il arrive à sauter avec son gros cul... Ils ont dû prendre une grue...

[Mark Chopper]

Entre les John Woo, Appaloosa et maintenant Croix de Fer : les films préférés de Scalp sont tous soupçonnés d'être gay friendly...