[Jack Spret] Mes critiques en 2013

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Sam 02 Fév 2013, 12:41

Non mais vous en faites 3 tonnes sur le script, moi au moins ton DTV roumain je parle de la réal kossovarde et des punchlines pour teubé
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Killbush » Sam 02 Fév 2013, 14:02

Ah oui c'est vrai que KJW a sorti des plans virtuoses et des punchlines digne d'un Shane Black, allez j'arrête, on a déjà trop parlé de ce film qui n'en mérite pas tant.
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Sam 02 Fév 2013, 14:08

Pas de plans séquences (ah si, sur la voiture mais les pubs le font aussi), pas d'images crépusculaire typées western.
Même le final qui se veut un duel à la sauce post-moderne, on dirait qu'il se font des chatouilles en se roulant par terre...


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Sam 02 Fév 2013, 14:14

Killbush a écrit:Ah oui c'est vrai que KJW a sorti des plans virtuoses et des punchlines digne d'un Shane Black, allez j'arrête, on a déjà trop parlé de ce film qui n'en mérite pas tant.


Non mais au moins ça ressemble pas à un Chuck Norris, non mais sérieux ça me gonfle de te voir défendre ta merde avec Stallone et descendre celui là, et je vais te faire chier un moment avec ça.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Alegas » Sam 02 Fév 2013, 14:33

Jack Spret a écrit:Pas de plans séquences (ah si, sur la voiture mais les pubs le font aussi)


Bah si y'a même un sacré plan-séquence dans le film, celui qui suit l'évasion en tyrolienne, qui descend dans la rue jusqu'aux fourgons du SWAT et qui suit les commandos jusqu'à l'entrée du bâtiment.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Sam 02 Fév 2013, 14:34

Expendables 2 il a une tonnes de point inattaquable qui releve de l'affectif et de la jouissance pur , de plaisir pris , qui depasse toute consideration technique visible mais pas envhaissante , apres ouai last stand ce mesure en fonction des attente et espoire , mais en l'etat a rien de moin bien ou plus honteux que nombreux autre d'arnie c'est vrai :super:

par contre Lonewolf et last stand pour moi c'est pareil , kif kif , aussi bien 8)
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Happiness Therapy - 8/10

Messagepar Jack Spret » Dim 03 Fév 2013, 19:43

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Un couple hétéroclite et surprenant.


L'amour est un champ de bataille. Il faut user de stratégies offensives et défensives pour garder son couple intact. Et si celui-ci vient à briser, on peut clairement parler de défaites. Les ruptures sont l'équivalent affectif des morts au combat. Et loin d'être de simples statistiques, ses "morts" nous forgent petit à petit et nous soumettent un schéma amoureux que l'on tend à atteindre au fil des jours. Il nous permet de nous focaliser sur les personnes qui, d'après notre expérience, font montre d'un intérêt particulier pour notre coeur, char s'assaut menant à la victoire finale. Car chaque conquête est une victoire et c'est en faisant preuve de courage, de tactique (de drague) et de persévérance qu'on vient au bout de la barrière qui font d'une simple amie une amante.

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Les regards échangés valent mieux que toutes les déclarations d'amour.


Happiness Therapy prend clairement la direction du chemin de croix en cherchant à rendre de nouveau amoureux un homme tout droit sorti de l’hôpital psychiatrique. Le titre, en plus d'appréhender le personnage est ses futurs délires bipolaires, rend désuet tout ce qui s'apparente à une quelconque théorie de la drague. Ça n'existe pas, il suffit juste de se connaître et de faire le point sur soi même ,sans pour autant rester auto-centré pour découvrir que l'on peut être capable de choses surprenantes (en l’occurrence le concours de danse) et que notre vision idyllique de la femme que l'on aimerait chérir n'est pas forcément la meilleure personne qui pourrait nous satisfaire. Les fantasmes existent davantage pour attiser la passion chez un couple plutôt que pour tenter d'atteindre un objectif ultime: que resterait-il ensuite sinon à part la déception d'avoir atteint son but et de n'avoir plus rien à apprendre de l'amour ?

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Le duo Cooper/De Niro, déjà présent dans Limitless, fonctionne du tonnerre !


Les personnages, loin d'être caricaturaux, ne peuvent accuser la critique d'être le modèle du gendre parfait et de la bru idéale. Toutes proportions gardées, leur folie les rend terriblement attachants et si imprévisibles que les situations qui les rassemblent tendent vers une véritable sincérité, autant comique que dramatique. Même si le film s'essouffle lors de la longue discussion des paris dans le salon du père de Pat, la remarquable scène de danse, rassemblant tous les enjeux du film et les personnes importantes de la vie passée, présente et future de Pat rehausse le final qui, même s'il sombre dans un romantisme vieux jeu (pourquoi l'homme court toujours derrière la femme à la fin ?), permet une happy end qui résonne profondément avec l'état d'esprit du personnage, colérique de voir Hemingway gâcher son histoire d'amour dans L'adieu aux armes, titre qui refait une nouvelle fois référence à ma théorie guerrière comme quoi l'amour est un combat. Mais la fleur au fusil n'a jamais tué personne...

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Les disputes cimentent autant le couple que n'importe quelle autre preuve d'amour.


Frais, parsemé de scènes tendres et touchantes (l'amour fraternel expliqué en une réplique), Happiness Therapy nous montre que nous ne sommes pas les seuls à être déjà montés au front (chaque rencontre connaît déjà son lot d'ex) et que beaucoup d'autres recrues attendent de marcher sur nos corps meurtris pour faire leurs propres armes.

8/10

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Day (The) - 2/10

Messagepar Jack Spret » Lun 04 Fév 2013, 18:46

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Le frère caché d'Aronofsky fait des DTV pourris...


The Day, c'est un peu le genre de titre que tu trouve à l'arrache une fois que ton producteur, après avoir écouté ta longue argumentation sur le pourquoi du comment il faut faire un film post-apocalyptique-parce-que-c'est-trop-à-la-mode-et-que-les-gens-pleurent-et-que-l'émotion-c'est-rassembleur-et-que-ça-ramène-un-public-féminin-tout-en-pouvant-glisser-des-headshots, te demande comment tu va l'appeler. Du coup, ton cerveau vrille à toute allure, tu penses apocalypse, fumée, brouillard, brume, gris, couleur, mauvais temps, météo, jour, The Day. Et ton producteur, las de t'entendre raconter de la merde mais ravi de pouvoir payer ses dettes au poker, décide de miser sur ton film, ce qui démontre qu'il faut qu'il arrête de jouer au jeu de hasard.

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" - J'fais jamais caca sans mon flingue. Et quand y'a personne, des fois, j'me l'fous..."


Pour bien t'imprégner du travail de tes contemporains, il t'offre une pelletée de films à visionner avant de shooter le tien. Après avoir visionné, The Mist, Quai des brumes et Abraham Lincoln: chasseur de vampires, tu te sens fin prêt à offrir au monde ton survival en mélangeant tout ce qui fait la réussite de ses films: des dialogues banales du quotidien, un huis-clos haletant et perturbant et des éliminations bien gorasses mais en enlevant la ralenti parce que sinon tu peut pas en mettre assez pour que ton film ait de la profondeur. Puis vient le moment de choisir qui éliminer dans ton script. Après avoir mis une quarantaine de personnages dont 34 ne servent à rien si ce n'est à se faire charcuter la bidoche, tu te dis qu'un film de siège, ça serait bien pour éviter d'avoir à développer tes personnages. Mais t'as jamais vraiment trop compris comment on pouvait filmer un fauteuil pendant 1h30 du coup tu regardes des épisodes de Plus Belle la vie pour faire du plein avec du vide.

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" - On m'a dit d'avoir l'air constipée tout en ressemblant à Rambo. Mais c'est dur de parler en même temps du coup, on m'a enlevé mes répliques."


Et puis quand t'as envoyé tes rushes en salle de montage, le producteur t'a rappelé en te demandant de mettre un climax parce que "là, on s'fait quand même bien chier" qu'il a dit. Tu te sens obligé de lui obéir mais il veut pas te donner plus de fric du coup, tu fouilles les camps de roms à la recherche d'enfants orphelins et tu leur dis qu'ils vont devenir des stars internationales. Sauf qu'ils veulent pas te croire parce que y'a un Serbe qui est venu la dernière fois emmener un de leurs amis pour faire un film expérimental et il est jamais revenu. Donc, tu leur montre le film à moitié monté en leur expliquant qu'ils auront juste à faire des apparitions sans jamais parler et à piquer des gens avec une fourchette mais que ça peut être dangereux. Mais ils se prennent au jeu et tu arrive à les envoyer au casse-pipes où ils y perdent la tête et tu tiens enfin ton climax. Ton producteur est content et il réfléchit déjà à une suite qui s'appellerait The Night.

2/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar caducia » Lun 04 Fév 2013, 20:39

quel courage de critiquer cette daube. :eheh:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Lun 04 Fév 2013, 22:30

Ah mais je met un point d'honneur à critiquer tout ce que je vois :vieux:
Même la plus nulle des péloches de ce monde aura droit à ses quelques lignes.

Et puis je prends un malin plaisir à le faire quand les notes se trouvent entre 0 et 2 :eheh:


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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar osorojo » Lun 04 Fév 2013, 22:40

Je crois qu'il va rester longtemps sur mes étagères sans que j'ose y toucher à celui là :eheh:
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Paiement Cash - 7,5/10

Messagepar Jack Spret » Mar 05 Fév 2013, 16:45

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Ça sent les 80's à plein nez !


Elmore Leonard a été adapté maintes et maintes fois, pour le meilleur (Jackie Brown) et pour le pire (Cat Chaser). En grand fan de l'écrivain (dont j'ai du lire une bonne moitié de la bibliographie), je m'attendais à ce que la Cannon bousille son talent, malgré sa place de choix en tant que co-scénariste. Mais il n'en est rien tant John Frankenheimer, dont la présence derrière la caméra semble étrange par rapport au type de production qu'est Paiement Cash, met l'attitude cool de l'auteur sur le devant de la scène, tout en restant relativement sobre dans sa mise en scène afin d'éviter de lui voler la vedette.

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Y'a un sacré paquet de jolis mouvements de caméra qui rehausse la qualité du film.


On a donc en face de nous un film pur jus, qui délivre la quintessence du style de Leonard: gangsters maladroits, victime rebelle, sexe, drogue et argent. Même si l'emballage est estampillé 80's à fond les manettes (le look, les musiques,...), le scénario s'adapterait parfaitement dans n'importe quelle époque tant la qualité du récit est d'être intemporel. Le sexe et l'argent ont, font et feront toujours tourner le business lucratif des gens mal intentionnés. Même si Frankenheimer semble plus intéressé par la relation du couple Scheider/Ann-Margret que par l'intrigue, sa caméra s'attardant sur leurs visages et leurs gestes, il n'en oublie pas qu'il adapte le roi du polar et qu'il se doit de délivrer un minimum d'action.

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Scheider incarne parfaitement l'eau qui dort.


Et il livre la marchandise, avec des scènes de qualité, où l'on retrouve toute la saveur des répliques et la consistance des personnages. Le trio malfaisant est superbe, bande de déglingués qui joue les apprentis maîtres chanteurs, multipliant les gaffes qui ouvrent des brèches à la vengeance de Mitchell. La Cannon n'en oublie pas son public en alignant les voitures vrombissantes et les belles pépés, le tout monté sur un cocktail de musiques ringardes qui enlise le film dès sa date de sortie. Paiement Cash est un plongeon dans une époque bénie où les bons polars se bousculaient sur les écrans et où l'on avait pas peur de la redite si celle-ci été faite de bien belle manière.

7,5/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mar 05 Fév 2013, 16:47

Leonard le roi du polar faut le dire vite quand même, sinon là tu craques bien, c'est tout miteux ce film.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Mar 05 Fév 2013, 16:50

Non mais c'est toi qui craques :mrgreen:

Leonard, c'est le roi du polar. Point barre à la ligne ouvrez les guillemets tiret majuscule.
C'est pas de sa faute si ceux qui s'approprient ces histoires sont pour la plupart manchots ou que ces romans, vu qu'ils sont très bons, sont adaptés 34 fois pour raconter la même histoire avec des acteurs différents.

Et puis Paiement Cash, c'est très bon, j'me suis bien éclaté devant, j'avais l'impression de voir du Leonard animé tellement c'est fidèle à son style.


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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mar 05 Fév 2013, 16:53

Tu sais y a un petit gars pas trop connu qui s'appelle Ellroy qui écrit un peu des polars, pis un autre Lehane je crois, pis James Lee Burke aussi, enfin tout ça pour dire que Leonard c'est sympa mais c'est juste sympa, sur la petite dizaine de livre que j'ai lu y en a aucun qui sort du lot, ça se lit vite, y a souvent des persos hauts en couleurs mais ça s'arrête là.
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