Waylander a écrit:Une des mes scènes favorites c'est la mort du futur Dano. :
Perso j'en suis sorti traumatisé de cette scène. C'est pas violent visuellement mais la façon dont c'est amené ça te glace le sang.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
Les coups de feu des éliminations suite aux apparitions des mafieux sont détonnant. En salles, je me souviens que j'avais fait un bond.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
J'avais également évoqué dans ma critique de Bullhead le feeling proche avec The Yards. Y en a un paquet sur le forum qui devrait se pencher sur ce film. Je reprend le Blu-Ray des éventuels déçus!
Pour à peine 2 millions de dollars, Gareth Evans se fait plaisir et réalise ici ce que l'on pourrait appeler un "putain" de film coup de poing, nerveux, électrique, littéralement impressionnant, à se taper le cul par terre tellement ce qui se déroule à l'écran est jouissif au possible. Des chorégraphies improbables, des combats ahurissants, un travail sur les décors et les cascades bluffant, une mise en scène caméra à l'épaule très immersive, format 1.85, des plans séquences phénoménales , des acteurs impliqués, un huit-clos "jeu vidéo" où les protagonistes doivent monter de niveau pour atteindre le boss ultime, des musiques underground hyper rythmées (style techno/undergound), un scénario tout simple, qui doit tenir en 3 lignes, peu de dialogues mais des onomatopées par milliers...un film d'une puissance rare devant lequel on se libère d'une journée bien merdique.
Police, mafia, un batiment, de la corruption, deux frères, des fights de dingues, des musiques qui déchirent, un prédicat de départ déjà énorme qui fait saliver. Malgré le peu d'écriture, on s'attache énormément au perosnnage principal et la relation avec le frère vers le dernier tiers du film. Il y a des scènes mémorables, des "finish him" extraordinaires, bref du très très lourd quand on le regarde sans attendre un chef d'oeuvre d'écriture. Je voulais un film type documentaire, réaliste mais improbable, fou furieux, sans "creux", sans temps mort, c'est THE RAID bordel de merde.
On croit absolument à tout dans ce long-métrage : la violence des coups, la portée des coups, les blessures, tout semble filmé en live lors d'un véritable assaut. D'ailleurs, The raid fait indéniablement partit de la même bande que certains films du même genre : Assaut pour commencer, Nid de Guêpes, et même si la version de Gareth Evans est bien plus pêchu, burnée et plus direct, sans se poser ,sans vraiment raconter d'histoire, le peu qu'on le voit et que l'on comprend suffit largement. Un pur moment d'action, de fracasses monumentales, un pur moment de cinéma dans toute sa splendeur où la forme, la tension, le suspens prennent le pas sur le reste.
Putain le fight des frères contre le petit chevelu c'est juste un des meilleurs combats du cinéma.
Oui mais mec on a pas la même cutlure ciné. Moi les fights qui m'ont impressionnés au cinéma : Ip Man (tous les fights du film), Seven Swords à la fin le duel entre les deux murs, The Raid donc, Ong Bak et les combats de Boxe d'Ali. Le reste...Même Matrix c'est bien shooté mais à la revoyure ça m'impressionne plus du tout.
et puis la ou je suis entierement d'accord avec toi et ou je pense que tu retrouvera pas ca beaucoup ailleur c'est ca way :
Waylander a écrit:[On croit absolument à tout dans ce long-métrage : la violence des coups, la portée des coups, les blessures, tout semble filmé en live
Pour moi le problème de the raid, c'est d'en faire toujours trop. Au début tu kiffes méchamment et ensuite t'en as marre. Le combat des 3 gus, il dure tellement des heures que t'y crois plus au bout d'un moment, surtout que tu sens bien les mecs s'épuiser au fur et à mesure que le combat avance. A la fin, il est juste too much, t'as qu'une envie, qu'il se finisse.