[angel.heart] Mes critiques en 2013

[angel.heart]

Ouais mais toi là t'as l'air de mater ça comme une comédie...

Franchement, j'ai maté Bloodsport au premier degré, c'est pas le truc que je regarde pour me marrer. Et même les Chuck ( que je découvre seulement maintenant pour la plupart ) je les mate ( en partie ) au premier degré. Alors ouais c'est parfois con, les punchlines font sourires et les action stars se la pète grave mais moi je prend ça très au sérieux...

[Jed Trigado]

Je remets pas en cause son statut culte, j'ai aussi grandi devant ce film et j'en garde de nombreuses scènes en tête, mais le temps lui a été moins favorable d'autant qu'il souffre de sa forte ressemblance avec Bloodsport.

[angel.heart]

Et le Pyun ( le 2 hein, pas le 4... )? Je suppose que tu l'as revu plus récemment que moi, Jed... Il se mate toujours bien celui-la?

[Jed Trigado]

Le 2 reste pour moi, le meilleur de la saga (en même temps vu la gueule des autres, c'est pas une prouesse ). Tu peux y aller pépère.

[angel.heart]

Ok bah c'est cool ça. Dans mon prochain panier.

[angel.heart]

The Unseeable - Wisit Sasanatieng ( 2006 )

Finalement aussi proche ( voir même un peu plus ) de la nouvelle vague de film horrifique espagnole, principale héritière à l'heure actuelle du bon vieux fantastique gothique des 60/70's, que celle asiatique, bien relancée avec la mode des petites japonaises à cheveux longs, ce The Unseeable se montre particulièrement chiant, aussi prévisible dans son déroulement que ringard dans ses effets horrifiques, ni original, ni efficace, il propose une histoire qu'on a déjà vu 100 fois, avec tous les éléments rabâchés qui vont avec, à savoir une pauvre fille au vécu peu glorieux, paumée dans une immense demeure un poil flippante dont chaque couloir semble porter le poids d'un terrible secret.

Alors ouais ok, moi à la rigueur j'veux bien qu'on me raconte cette histoire pour la énième fois, mais dans ce cas j'aime y sentir du coeur, de l'émotion, un peu de vie bordel!... Mais là non. Ça n'est pas flippant, pas prenant, on se fait méchamment chier pendant les 1h30 d'un film qui semble pourtant appliqué mais malheureusement trop mécanique pour susciter l'intérêt.

C'est nul...

3/10

[angel.heart]

Petit bilan sur la collec "l'age d'or du X américain" :

La perle du lot ( 8/10 ):

Le haut du panier ( 7/10 ) :

Très sympathique ( 6,5/10 ) :

Correct ( entre 5,5 et 6/10 ) :

Mauvais ( moins de 4/10 ) :

À chier ( moins de 2/10 ) :

Voilà, après ça n'est qu'un avis personnel. Dans l'ensemble c'est quand-même pas mal du tout, avec des films très différents, certains valent le coup essentiellement pour leurs scènes X, d'autres sont vraiment intéressants à bien des niveaux, que se soit réal soignée, scénar de qualité, interprétation convaincante ou bien un humour bien fendard. Bien sûr il faut quand-même remettre les choses dans leurs contexte, on est quand-même dans les 70's, le spectateur qui aujourd'hui ne mate ça juste pour le cul risque de trouver ça bien moins bandant que ce qu'on peut trouver en quelques clicks sur le net... En tout cas moi je trouve que ça a du charme et je suis vraiment content de certaines découvertes. Voilà...

[osorojo]

Sympa de ta part ce petit bilan

J'me laisserai certainement tenter lors d'une prochaine promo WS

[angel.heart]

Bilan janvier :

88 films vu.

La grosse claque du mois :

Autres très belles découvertes :

Les grosses merdes du mois

La plus belle scène :

( le strip sous la pluie de A snake of June )

[Logan]

Je vais tenter la blessure ca me dit bien

[Mark Chopper]

La plus belle scène :

( le strip sous la pluie de A snake of June )

Le montage au gré des flashs de l'appareil photo de Tsukamoto

Si tu as un faible pour l'actrice, précipite-toi sur Cold Fish de Sion Sono.

[angel.heart]

C'est clair, c'est un truc de dingue cette scène.

Dans le genre ( érotique, au sens large ) j'ai rarement vu un truc aussi puissant.

[angel.heart]

Si tu as un faible pour l'actrice, précipite-toi sur Cold Fish de Sion Sono.

C'est noté. ( sublime cette actrice!... )

[angel.heart]

J'me suis maté Haze hier et ça arrache, certainement le meilleur moyen métrage que j'ai vu à ce jour.
Beau, mystérieux et franchement inconfortable, une putain d'expérience de cinéma, vraiment marquante et avec un final tout simplement sublime, c'est du lourd!

Dommage que le dvd anglais souffre d'une image un peu trop crado, qui rend malheureusement certaines scène presque illisibles.

[Dunandan]

A Snake of June - Shinya Tsukamoto ( 2002 )

Rinko, jeune femme de 30 ans, est assistante sociale et passe son temps à converser au téléphone avec des interlocuteurs souvent désespérés. Elle est mariée à Shigehiko, un homme d'affaire bien plus âgé qu'elle, obsédé par la propreté. Le soir, quand elle rejoint le lit conjugal, il préfère dormir sur un fauteuil. Un intrus va briser le train-train de leur vie rangée...


Magnifique! C'est certainement le plus beau film érotique qu'il m'ait été donné de voir et ce, tout pays et sous-genres confondus... C'est un peu le Pinku eiga de Tsukamoto, le film se montrant assez proche des bonnes veilles bandes d'exploitation érotique japonaise du fait qu'ici, le plaisir sexuel se doit de passer par la douleur, qu'elle soit physique ou mentale, avec les jeux de piste à tendance malsaine, le voyeurisme, et les humiliations que cela implique.
Comme d'hab dans le cinéma du réal, ici le changement n'est pas synonyme de dégradation ( à l'inverse d'un Cronenberg, avec lequel le cinéaste est souvent comparé ) mais est bien une évolution, une étape suivante ici nécessaire, tel le souffle bénéfique sur les braises d'un couple dont la vie au quotidien semblait avoir perdu tout intérêt, jusqu'à en être totalement dépourvu d'échanges, affectif ou sexuel...

Le métrage comporte une des scènes les plus stimulantes jamais vu à l'écran, elle sera celle qui marquera le renouveau du désir et également le retour d'un échange, la jeune femme se déshabillant en plein air sous une pluie battante, éclairée par les assauts des flashs d'un photographe installé dans sa voiture pendant que le mari de la femme, caché non loin de là et totalement excité par la situation, ne résistera pas au désir de se satisfaire en solitaire.
La scène est très puissance, de par son visuelle ( la photo arrache tout ), l'excitation qui s'en dégage mais également pour ce qu'elle représente, l'étranger aux intentions à première vu malsaines servant finalement de médiateur au couple, comme s'il avait fallu cette incursion en son sein pour enfin lui redonner un sens.

Il y aurait beaucoup à dire ce ce chef-d'oeuvre mais bon, je ne suis pas le plus doué ici pour pondre des pavés et analyser chaque recoin d'un film ( et puis surtout, ça me fait chier... ), je vais donc m'arrêter là, mais en ce qui me concerne, la découverte de ce A snake of June fut une putain de claque.

Une oeuvre indispensable!

10/10