[Sylclo] Mes critiques en 2013

[sylclo]

Merci pour le coup de main . Je ne maîtrise pas encore très bien ...ma phase d'apprentissage prend un peu de temps. Ah elle est loin l'époque de la plume sergent major (non ce n'est pas un film). Je suis également impatient de voir le volume 2 et l'ensemble de l' oeuvre si elle est de la même qualité.
Vive le cinéma!

[Moviewar]

Citizen Kane : Film d’Orson Welles (date de sortie1941), avec Orson Welles, Joseph Cotten, Everett Sloane, Dorothy Comingore, Ray Collins…Genre : Drame - Durée : 2H0 mn Scénario : Herman J. Mankiewicz et Orson Welle ,sMusique : Bernard Herrmann



Au début des années 1940, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu, en prononçant dans un dernier souffle « Rosebud (bouton de rose) ». Ce dernier mot énigmatique attise la curiosité de la presse. Le journaliste Thompson est chargé de percer le mystère et va rencontrer tous ceux qui l'ont connu. Ces rencontres au présent, nous plongent dans les souvenirs accompagnées à chaque fois de flash-back qui lèvent toujours un peu plus le voile sur la vie de Charles Foster Kane.
[i]Pour apprécier entièrement Citizen Kane il faut le restituer dans le contexte de l’époque (1941). C’est le premier long métrage d’Orson Welles, homme de théâtre, de cinéma, écrivain, magicien, dessinateur etc. Quelques informations historiques et techniques (pas forcément nécessaire) m’ont permis d’aborder cette seconde projection plus sereinement et je ne peux qu’adhérer, confirmer que ce film n’usurpe pas son classement qui le place parmi les plus grandes œuvres cinématographiques du XXe siècle. Soixante douze ans plus tard l’impact est encore totale.

Les premières minutes retracent la vie de cet homme qui fut puissant, sous forme d’un documentaire. Le journaliste Thomson, va mener une véritable enquête pour trouver le sens, l’explication, des derniers mots de Charles Kane. Le regard d’Orson Welles est très affuté, acéré. Il dépeint la réalité du monde qui l’entoure avec une précision chirurgicale. L’ascension de cet homme vers les sommets de l’échelle sociale, est décrite par les multiples témoins que Thomson rencontre. Tour à tour le présent et le passé de cet homme défilent sous nos yeux. Ce portrait au scalpel Orson Welles nous l’offre, avec tout son génie, sa créativité. On accompagne ce journaliste et l’on découvre toute les facettes de Charles Kane, et quelque part, celles de la nature humaine en générale. Mégalomane et pourtant attachant, cet homme n’obtiendra jamais ce qu’il recherchait, ce dont nous avons tous besoin…le bonheur.

Orgueil, vanité, soif de pouvoir, servilité, soumission, stress, polution, votre cuire chevelu est atteint, Petrolane dresse une liste des faiblesses de ses contemporains et un état des lieus de son époque qui est malheureusement encore d’actualité, mais ceci est une autre histoire, un autre film. Un des derniers plans est magique. Les objets de Charles Kane, meubles, statues, etc. sont rassemblés dans une pièce gigantesque. La caméra survole ce bric-à-brac, on a l’impression d’être au dessus d’une immense cité. Le journaliste Thomson repart bredouille mais le spectateur découvre le sens des derniers mots de Charles Kane à l'ultime minute de la fin.

Ce film est un monument et malgré tout il se regarde, se savoure sans que l’on ressente de pesanteur, de lourdeur, un vrai bonheur, non un plaisir,( il ne faut pas confondre).

[sylclo]

Mr Nobody ate de sortie 13 janvier 2010 (2h 17min)
Réalisé par Jaco van Dormael
Avec: Jared Leto, Sarah Polley, Diane Kruger
Genre :Fantastique , Science fiction , Drame
Nationalité : Français , britannique , belge , canadien




En 2092, Nemo Nobody, âgé de 118 ans, est le dernier mortel vivant dans un monde d'immortels. Il est interviewé sur son passé. Il se retrouve sous les soins du docteur Feldheim, qui veut l'aider à mettre de l'ordre dans ses souvenirs brouillés. Profondément marqué par le divorce de ses parents et par ses échecs sentimentaux, le vieillard a des trous de mémoire et son témoignage est constitué d’épisodes contradictoires de son enfance, de ses amours et de sa vie conjugale.

Nemo Nobody se remémore à travers différents flashbacks ses différentes vies dans des espace-temps différents. Pas évident de synthétiser avec ce genre de film même si l’on pioche dans certaines sources. Dès les premières minutes le ton est donné (vous pourrez vous exercer chez vous avec un pigeon ou tout autre animal).
Décrit comme un film à ‘‘tiroirs’’ ou le spectateur doit trouver les réponses au questionnement du héros ou des protagonistes, j’avoue que je me suis un peu perdu. En guise de tiroirs j’ai plutôt trouvé un grand placard genre, foutoir style chambre d’ado. Vas y débrouille toi, mais comment veux tu trouver ce que tu cherches si à chaque foi que tu es proche du but t’as un truc qui te tombe sur la tête. Assommant!

Le concept est mainte fois utilisé par les cinéastes, et cela fonctionne généralement relativement bien. Ici J.van Dormael force un peu. Il charge un peu trop ou alors je n’étais pas en forme. Pris entre L'Histoire sans Fin et Incéption c’est rageant on est un peu largué. L’image est superbe bien traitée, les plans sont magnifiques, et la B.O sans être grandiose est en harmonie pendant les 2H15.Deux passages sont splendides avec l’air Diva Casta dans Norma de Bellini interprété par la Callas si je ne me trompe. Les effets spéciaux ne sont pas mal aussi. Les acteurs sont crédibles, ce qui n’est pas faciles dans ce méli -mélo. Méli-méli-mélo, a 3 tois je t'attrape et je te mors, Leerdammer!

Un film qui aurait pu être parmi les meilleurs de ces dix dernières années lors de sa sortie Donc comme cela arrive souvent, les moyens sont présent, la trame également, mais un scénario labyrinthe dans lequel on se perd trop rapidement. Film attachant malgré tout grâce à ses personnages , son esthétisme .

[Moviewar]

Psychose : Date de sortie :2 novembre 1960 (1h 49min) Réalisé par Alfred Hitchcock
Avec: Anthony Perkins, Janet Leigh, John Gavin
Genre :Thriller- Epouvante-horreur
Nationalité :Américain

Marion Crane en a assez de ne pouvoir mener sa vie comme elle l'entend. Son travail ne la passionne plus, son amant ne peut l'épouser car il doit verser une énorme pension alimentaire le laissant sans le sou... Mais un beau jour, son patron lui demande de déposer 40 000 dollars à la banque. La tentation est trop grande, et Marion s'enfuit avec l'argent.
Très vite la panique commence à se faire sentir. Partagée entre l'angoisse de se faire prendre et l'excitation de mener une nouvelle vie, Marion roule vers une destination qu'elle n'atteindra jamais. La pluie est battante, la jeune femme s'arrête près d'un motel, tenu par un sympathique gérant nommé Norman Bates, celui ci doit supporter le caractère possessif de sa mère.
Après un copieux repas avec Norman, Marion prend toutes ses précautions afin de dissimuler l'argent. Pour se délasser de cette journée, elle prend une douche...




La signature de l’œuvre devrait se suffire à elle-même, je vais donc tenter humblement quelques commentaires et donner ma vision de ce film.
Dans Psychose, comme dans de nombreux films d’Hitchcock, tout se met en place de manière méthodique, progressive, il n’y a pas de précipitation. Avant le tournage, Hitchcock à son film dans la tête, chaque détail est pensé, cela se voit, se ressent. Son but créer une atmosphère dans laquelle le spectateur doit se plonger et le tenir en haleine jusqu’à la fin. L’objectif est généralement atteint. La réussite de Psychose tient tout autant de la réalisation que de la performance des acteurs. Le choix (le pari) d’Hitchcock d’engager Anthony Perkins s’est révélé payant, tout autant que celui de Janet Leigh.

Anthony Perkins est magistral dans le rôle de Norman Bates. Son physique se prête idéalement au personnage, (filiforme, son côté juvénile, angélique). Sa double personnalité apparait dès le début de sa rencontre avec Marion Crane (Janet Leigh) au cour du repas. Se sont essentiellement les changements d’expressions du visage, ses tics qui révèlent cet aspect de la bipolarité de Norman.

Tout a été dit sur la scène de la douche alors je soulignerai ‘’modestement’’ que celle de l’escalier, qui met face à face la mère de Norman et Arbogast, est un peu trop rapide. Dans la chute du détective on perçoit trop le trucage, c’est un des seuls points qui dénote dans le film (il est vrai que j’ai vu ce film plusieurs, fois ceci expl.peut être ce point de vue).Les lieux ont une grande importance Le contraste est saisissant entre le motel, linéaire, impersonnel et le côté , étouffant, écrasant, mystérieux, lugubre de la demeure des Gates.

La musique est un élément qui a bien entendu toute son importance. Les violons omniprésents, se chargent d’accentuer l’aspect angoissant. Le noir et blanc est la petite touche finale qui convient . Tout est suggéré dans ce film, tout appel au suspens, à l’angoisse et c’est fantastique de se laisser porter, emporter dans cet univers pendant prêt d' 1h 50.

Pour conclure et comme cela ce dit parfois. Respect M. Hitchcock et merci.

[sylclo]

L’oiseau : Date de sortie : 25 janvier 2012 (1h 33min)
Réalisé par Yves Caumon
Avec :Sandrine Kiberlain, Clément Sibony, Bruno Todeschini
Genre rame
Nationalité :Français
A Bordeaux Anne n’a pas d’amis, pas d’enfants, pas d’amants, elle est seule, et semble déconnectée du monde. Elle fait semblant de vivre, et traverse sa vie et ses rencontres comme un être désincarné, sans passion. Quelque chose la pousse au contact humain, et quelque chose la retient aussi. Depuis peu, elle entend des bruits étranges dans les murs de son appartement. Un oiseau apparaît…


Perplexe, dubitatif, que dire de suffisamment positif pour sauver ce film du naufrage, peu de chose malheureusement. Yves Caumon essaie de faire appel à notre sensibilité, c’est louable. Son approche de la perte d’un être cher est pertinente mais sa démonstration par l’image brise toute empathie et sa tentative de nous entraîner dans le partage de ses réflexions échoue.
La seule chose que l’on partage avec Sandrine Kimberlain c’est l’ennui. O.K. on comprend que cette jeune femme est à la recherche d’un futur plus joyeux, que son passé la ‘’plombe’’. Mais pourquoi cette lenteur, ces longs plans inutiles, (c’est beau un labo de boucherie, un plan d’eau, une cuisine, etc.), ces interminables minutes de silence.
Mélancolique ? à peine; creux ? oui ; déprimant ? sans doute ; une fin un peu plus légère, et le nom du bar (la Part des Anges) m’ont évité de sombrer à mon tour dans la déprime. Ouf!

[sylclo]

Dread : Date de sortie 11 février 2013
Réalisé par Pete Travis
Avec: Karl Urban, Olivia Thirlby, Lena Headey
Genre : Action , Science fiction , Thriller
Nationalité : Américain , britannique , indien


Dans un avenir proche, les Etats-Unis ne sont plus qu’un immense désert irradié. Mega City One est une métropole tentaculaire rongée par le vice. La seule forme d’autorité restante est représentée par les juges, une police urbaine qui cumule toutes les fonctions : flic, juge et bourreau. Une nouvelle drogue se propage, la Slo-Mo, qui permet de percevoir la réalité au ralenti. Sa distribution est contrôlée par Ma-Ma, ancienne prostituée, devenue baronne de la drogue. Dredd, le juge ultime, va se voir assigner une mission dans les environs de la tour de Ma-Ma et va devoir s’y confronter.



Un cadre apocalyptique, un futur proche, une méga cité où sont regroupés des centaines de millions d’habitants, des très méchants contre des très gentils, voici en raccourci le décor de Dredd. Un peu léger, mais à un film d’action que l’on espère divertissant on ne lui demande pas de nous faire exploser le cerveau côté ‘’gamberge ‘’.

Seulement voilà passé les premiers amuses bouches, genre cité de 800 millions d’habitants, une technologie super pointue, des flics avec les pleins pouvoirs face à un taux de criminalité de 17000 meurtres au quotidien, on est en droit d’assister à un bon spectacle. Sans être totalement déçu je suis resté sur ma faim.

Passé les premières minutes, le film déroule ses gros clichés, style personnages ultra maquillés, caricatures des gros vilains. Le look de Ma-Ma, la big chef des méchants, hésite entre Lisbeth Salander, Jeanne Mass (année 80), Albator pour les plus anciens. Une punk gothique qui a un peu de plumage sans le ramage et à l’écran cela ce traduit par un personnage fade en retrait par rapport au statut qu’il lui est accordé.

L’accent a été mis sur les scènes d’affrontements, les combats. Le profil, la personnalité des principaux protagonistes sont traités au minima, dommage. Du mouvement, quelques effets spéciaux, des ralentis bien choisis, le côté futuriste, ne nourrissent pas suffisamment notre imaginaire. De la méga cité nous n’avons droit qu’à une vue panoramique puisque l’action se déroule dans une immense tour, dont les couloirs, sasses, et autres coursives n’ajoutent absolument rien à l’ambiance (sans doute responsable de cette mauvaise impression, les couleurs, l’éclairage traités avec légèreté, pas de mise en valeur du lieu).

Quelques fausses notes sur l’aspect des motos qui semblent sortir fraîchement d’un moule de plasturgie et l’éternelle grimace figée sur les lèvres de Karl Urban( Zorro du futur) dont on ne voit jamais le visage (est ce important ?) agacent ou font sourire.

Dredd reste un film sympathique, il ne suscite pas l’ennui, et si j’ai été un peu sévère c’est que j’attendais beaucoup mieux du sujet. Le thème est porteur alors souhaitons qu’il inspire d’autres réalisateurs.

[Alegas]

Black Book : Date de sortie : 29 novembre 2006 (2h 25min)
Réalisé par : Paul Verhoeven
Avec : Carice Van Houten, Sebastian Koch, Thom Hoffman plus
Genre rame , Guerre
Nationalité : Britannique , belge , allemand , néerlandais



La Haye, sous l'occupation allemande.
Lorsque sa cachette est détruite par une bombe, la belle chanteuse Rachel Stein tente, avec un groupe de Juifs, de gagner la Hollande Méridionale, déjà libérée. Mais une patrouille allemande intercepte la péniche sur laquelle il tentait de s’enfuir. Tous les réfugiés sont abattus ; seule Rachel échappe au massacre.
Elle rejoint alors la Résistance et, sous le nom d'Ellis de Vries, parvient à infiltrer le Service de Renseignements allemand et à se lier avec l'officier Mûntze. Séduit, celui-ci lui offre un emploi..



Inspiré d’une histoire vraie, ce film nous offre, de manière romancé, une vision singulière sur la manière que différents individus mettent en œuvre pour résister, survivre ou profiter d’une situation extrême.

Dans ces périodes très troublées, toutes les couches sociales sont concernées. A situation extrême, comportement extrême. Paule Verhoeven décrypte admirablement, les multiples facettes de ces femmes et de ces hommes face à leur destin.

La conjugaison du talent acteurs/ réalisateur nous entraîne dans les pas de Rachel Stein. Nous ne connaîtrons jamais la (ou les) motivation(s) profonde(s) de cette femme. Survivre, se venger, l’amour, les trois probablement. Son insouciance surprend. P. Verhoeven grossit ce trait de caractère, cela renforce l’incompréhension, le décalage dans la perception de la réalité de Rachel. Elle semble ne pas réaliser, ne pas comprendre (pas immédiatement) la gravité de l’évènement dont elle est victime et témoin.

La guerre est un véritable révélateur. Les aspects les plus noirs ou les plus nobles des individus se dévoilent. On enseigne l’histoire mais il semble que nous ne retenons aucun enseignement de l’histoire. C’est un peu ce que suggèrent les dernières secondes du film. Une guerre se termine une autre commence…

[Jimmy Two Times]

Va falloir que je me le refasse un de ces quatre celui-là, j'avais tellement aimé au cinéma!

[Scalp]

Et t'as intérêt d'être généreux, ça doit être le film "récent" que j'ai vu le plus de fois celui là.

[Jimmy Two Times]

De mémoire, c'est 9/9.5.

[sylclo]

La Vérité sur Jack (You Don't Know Jack) Téléfilm : Date de sortie : avril 2010
Réalisé : par Barry Levinson
Avec : Al Pacino, John Goodman, Susan Sarandon
Genre : Biopic , Drame
Nationalité : Américain


C'est un film sur le combat de Jack Kevorkian (Al Pacino), le premier médecin à pratiquer le suicide assisté (l'euthanasie étant interdite) sur des patients en phase terminale et son combat pour faire voter une loi sur l'euthanasie volontaire. Filmant ses patients évoquant leur besoin de mettre fin à leurs jours, il échappe ainsi à la prison, rendant service aux malades en souffrance.
Un sujet de société délicat, sensible, abordé de manière directe, sans provocation. Al Pacino apporte sa touche personnelle avec justesse. Il reste crédible et c’est tant mieux pour le personnage qu’il interprète, et le thème traité. Ce n’est pas un film partisan ? Ce téléfilm ouvre le débat, incite à une réflexion, invite à réfléchir sur une société moderne confrontée à la réalité de la fin de vie choisie ; vaste sujet. B. Levinson a fait le choix d’un scénario sur le parcours du Dr Kervorkian et de quelques patients, traité de manière plus intimiste (ex.:Philadelphia) il aurait, peut être touché un public plus large… ? Ce très bon téléfilm évite les clichés et se laisse regarder sans nous mettre mal à l’aise. Un sentiment de colère peut survenir, mais ceci est point de vue très personnel, et je laisse à chacun le soin de se faire une opinion si ce n’est déjà fait.

[Dunandan]

Starship Troopers : Date de sortie : 21 janvier 1998 (2h 15min)
Réalisé par : Paul Verhoeven
Avec : Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards plus
Genre : Fantastique
Nationalité : Américain

Au XXIVe siècle, une fédération musclée fait régner sur la Terre l'ordre et la vertu, exhortant sans relâche la jeunesse à la lutte, au devoir, à l'abnégation et au sacrifice de soi. Mais aux confins de la galaxie, une armée d'arachnides se dresse contre l'espèce humaine et ces insectes géants rasent en quelques secondes la ville de Buenos-Aires. Cinq jeunes gens, cinq volontaires à peine sortis du lycée, pleins d'ardeurs et de courage, partent en mission dans l'espace pour combattre les envahisseurs. Ils sont loin de se douter de ce qui les attend.



Revenir aux fondamentaux, ou tout simplement se faire plaisir c'est-à-dire petit coup d’œil dans le rétro et voici ressorti des cartons un bon ’’vieux film’’.
Les films sont comme les personnes, certains vieillissent mieux que d’autres. Starship Troopers à relativement bien traversé ces 15 années. Le thème abordé, fort bien parodié, lui permet de se préserver des outrages du temps et d’être encore (malheureusement) d’actualité.

Une lecture au premier degré n’est pas incompatible mais cela serait dommage de passer à côté du propos de l’auteur. Cette petite merveille prend totalement le contre pied du roman de Robert A. Heinlein tout en conservant de nombreux éléments :

Ex. : avant le recrutement, sont conservés la scène de dispute entre Rico et son père ; la scène de classe avec le professeur de philosophie morale et la scène avec le recruteur amputé. -Pendant l'instruction militaire on retrouve l’accueil des nouvelles recrues par Zim, sa punition pour Kitten Smith, la scène du lancé de couteau, la mort de Breckinridge et les coups de fouets pour Johnny. -Lors de la guerre, sont aussi repris la destruction de Buenos Aires, la bataille de Klendathu, la mort du lieutenant Rasczak, la mission sur la planète P et la capture du Cerveau par Zim.

Assister au carnage en direct fait également parti des petits plaisirs des civils. L’omniprésence de la télévision est un apport supplémentaire. Toute l’absurdité de la guerre avec son cortège d’horreurs, est regardée comme un simple divertissement (ce qui devient le cas aujourd’hui). La dérive fasciste est quant à elle bien marquée : de la race supérieure, en passant par les tenues des autorités, les rituels, les symboles, la propagande etc... En touches discrètes, quelques clins d’œil aux films références de l’époque, tel que (Apocalypse Now, Full Métal Jacket) permettent de bien positionner le film.
P. Verhoeven contourne la difficulté du film d'opinion en nous présentant un film d'action classique. Il fournit l'outil au spéctateur , à ce dernier de savoir l'utiliser.
Critique et divertissant un bon moment de cinéma

[Jimmy Two Times]

Le film a 15 ans, pas 25.

[sylclo]

L'Incroyable histoire de Winter le dauphin
Date de sortie :2 novembre 2011 (1h 52min)
Réalisé par : Charles Martin Smith
Avec : Harry Connick Jr, Ashley Judd, Nathan Gamble, Morgan Freeman
Genre : Drame ?, Famille
Nationalité : Américain

Un jeune garçon (Sowyer) se lie d’amitié pour Winter, un dauphin blessé qui a perdu sa queue à cause d’une corde de casier à crabes, et qui motive tout le monde autour de lui afin de l’aider à le sauver en remplaçant sa queue manquante par une prothèse. Clay Haskett, un vétérinaire, sauve les mammifères et décide de l’amener à l’hôpital marin qu’il dirige, tandis que le Dr Cameron McCarthy essaye de créer une prothèse pour Winter.



Inspiré d’une histoire vraie, ce film passe totalement à côté d’un événement(d’un sujet) qui aurait mérité un meilleur traitement cinématographique.
Léger, tellement léger, larmoyant à souhait. Les Bisounours et leurs compères vous donnent rendez vous au bord du bassin. O.K. je suis ironique mais quand même il y va fort le pépère. Dans le genre tout le monde il est beau tout le monde il est gentil il m’est la barre très haute. Ca dégouline de compassion, dialogue acidulé, on se croirait au rayon confiserie de la boîte à parole. Toute la panoplie y passe : les regards guimauve, les gestes chantilly (si ça existe), les attitudes clafoutis, la tendresse caramélisée, le désespoir chamallow, et les situations aromatisées à la fraise. Bon j’arrête on va ma traiter de méchant. Ce genre de film s’adresse à un jeune public, mais alors à petite dose, sinon les mômes vont mal finir. Après la séance, petit temps pédagogique avec explication de ‘‘texte’’, faut pas leur mentir, ce film peut faire des dégâts. Bon j’exagère, mais pas beaucoup. Je suis allé au bout, comme pour Ducobu, et effectivement j’en ressors énervé, donc pas bon pour la note, mais il l’a bien cherché. Le dauphin joue super bien (la prothèse également…) A regarder en famille et tant pis pour les parents.

[zack_]

A regarder en famille et tant pis pour les parents.

J'ai eu le droit à Yogi l'ours y a pas longtemps, je vais passer à la critique aussi