[Scalp] Mes Critiques en 2013

[Jed Trigado]

J'allais citer le dossier Killer Elite, le pire c'est qu'il avoue que c'est de la merde !

Au moins New Mexico, j'ai pas honte d'en dire du bien.

[Scalp]

Bein faut toujours être conscient de ce qu'on aime

[Scalp]

Django le Bâtard Sergio Garrone - 1969

Rarement cité dans le bon petits spaghetti, je suis plus qu'agréablement surpris, c'est bien meilleur que le pourtant réputé et le vent apporta la violence, le manque de popularité du film vient surement de son casting de 3ème zone car oui Anthony Steffen en premier rôle c'est pas la joie.

Donc Django le batard c'est Django qui revient d'entre les morts pour se venger de ses meurtriers ( 16 ans après ), l'aspect fantastique fonctionne bien avec Django qui apparait et disparait presque par magie ( et quand il apparait c'est toujours super classe ) et par moment on a même l'impression qu'il a des pouvoirs ( bon par contre l'aspect fantastique sera évacué en un plan quand on comprend que c'est finalement pas un fantôme ) d'ailleurs plus que Tire encore si tu peux j'ai l'impression que c'est ce film l'influence de l'Homme des Hautes Plaines.

Django y revient donc pour se venger mais il est pas pressé et il est prévoyant puisqu'il annonce d'abord à sa victime qu'il va mourir ( pour le dernier il lui annonce même qu'il viendra le tuer le lendemain ) et pour çà il fabrique des petites croix daté ce qui donne lieu à des chouettes cadrages.

Le plan de Django fonctionne bien sauf bien entendu pour le dernier à tuer qui recrute une armée de tueur sans pitié pour se défendre dans une ville vidé de ses habitants, on a donc droit à une partie de cache cache où Django se promène et tue les méchants 1 par 1 ensuite on a même une petite partie survival puisque Django est blessé et doit se cacher ( et on a bien entendu le plan de la goutte de sang qui tombe sur le gars entrain de chercher Django ), bon par contre le rythme est quand même un peu tranquille, malgré un gros bodycount ça prend son temps sans que le sache vraiment pourquoi finalement vu que le héros peut buter tout le monde en 3 minutes

L'atout du numéro du film est sans aucun doute sa réalisation, enfin pour être précis c'est plus les cadrages car après au niveau du montage c'est pas du niveau des grands réal italien, genre le duel final est quand même torché super rapidement mais bon faut avouer que les compos de plans sont souvent excellente et que Garrone se fait plaisir avec son Django à l'iconiser dès qu'il peut et en plus malgré le budget restreint la photo a quand même bien de la gueule.
L'autre soucis de la réal c'est la peine que Garrone a à foutre du suspens car il a rendu son héros très fort, trop fort du coup y a pas réellement de danger ( même si à la fin il en chie un peu plus ) et il ne reste plus qu'a attendre les mises à morts des hommes de mains, toujours de façon classe.

Le casting c'est donc pas glorieux, Steffen je connaissais pas et c'est du Clint roumain quoi, charisme de juif sortant de Auschwitz et ce malgré tout les efforts de Garrone pour l'iconiser, alors les plans sont classe mais dès qu'il ouvre la bouche ça nique tout, faut quand même admettre qu'il retranscrit bien le coté monolithique du personnage, le reste du cast je connaissais personne, enfin c'est des têtes qu'on a déjà croisé mais que des 3èmes rôles et ça manque d'un méchant réellement marquant.

La BO a défaut d'être génial réussit à instaurer une bonne ambiance.
Vu la forme du film ça donne envie de voir d'autres films de Garrone.

6/10

[Heatmann]

mouai , pourquoi pas , j'attendrai de crever la dalle quand meme , j ai plein de gros morceau a mater encore

[Scalp]

Le Retour de Ringo Duccio Tessari - 1965

Bien meilleur que le piètre pistolet pour Ringo avec le même duo acteur/réal, enfin en même temps c'est difficile de faire pire, le film est sympathique mais se révèle malheureusement un peu fade niveau réal, en fait c'est comme pour Big Guns c'est carré mais rien ne se sort vraiment du lot.

Ringo rentre donc chez lui après la guerre de Secession mais il découvre que son village est sous l'emprise de vilains mexicains qui ont tué son père, il va donc vouloir se venger mais vu qu'il est seul bein va falloir bien gérer son truc, du coup dans un premier temps il s'en prend plein la gueule sans broncher puis quand il va se réveiller ça sort le shotgun et la winchester, ça appel son pote indien à la rescousse ( perso bien ridicule ) et ça mène la révolte villageoise contre l'oppresseur mexicain, le script fait pas mal penser au retour d'Ulysse dans l'Odyssée, vu que c'est écrit par Fernando Di Léo je pense que c'est voulu quand même.
Ca se laisse bien suivre grâce à un bon perso de Ringo qu'on encaisser sans broncher pendant presque une heure et quand il décide de répliquer du coup on est bien content même si pour ça il est aidé par le fleuriste tout ringard et le vieux shérif alcoolique.

La réal comme je l'ai c'est carré mais ça manque clairement d'éclat, y pas réellement de plans classe ou iconique, y a pas d'idée de mise en scène, c'est plus fonctionnelle qu'autre chose, en gros on a champ un tire, contre champ un cascadeur qui tombe, pas bien folichon dans l'ensemble ( et puis c'est pas aidé par le coté cheap du film ), par contre y a un pur plan Polanski approved, j'ai même été choqué pour le coup.

Gemma livre une bonne prestation, un de ses meilleurs rôles avec le Dernier jour de la colère dans le reste du casting personne de bien notable mais bon la beauté de Nieves Navarro est très appréciable.

La BO de Morricone est marquante, le thème quand il retrouve sa femme est splendide et la chanson du début est encore plus puissante quand on a vu Une Affaire d'Etat.

Petit spaghetti qui a le mérite d'avoir au moins un semblant de script écrit ce qui est déjà bien mais dans l'ensemble c'est destiné au crève la dalle du genre.

5,5/10

[Heatmann]

gemma je suis moyen fan pour le moment , je le trouve vraiment pas dans la meme categorie que milian , van cleed, nero ou galante

[Scalp]

Bein il est pas génial comme acteur.

[Heatmann]

jsuis decut , j'ai cliquer sur le lien big guns ( quel titre ) en croyant que c'etait un western

[Scalp]

Ah non c'est du Delon

[Scalp]

La Maitresse de Fer Gordon Douglas - 1952

Gordon Douglas, réalisateur prolifique de western mais qui possède une filmo qui ne possède aucune pépite ( quoique Fort Dobbs a bonne répute ) ainsi entre le moyen Barquero et le mauvais Rio Conchos on peut pas dire que Douglas soit un foudre de guerre bien qu'il faille reconnaitre que ces 2 films ont des qualités visuelles indéniable.
Ici le film narre donc la film du célèbre Jim Bowie ( et de son couteau forcément et on a bien la scène de création de son couteau et des plans iconique sur ce putain de couteau, bon par contre y sorte dans le film qu'il a été fait avec des morceaux d'étoiles filantes /> ) et on se promène dans la Nouvelle Orléans ( on parle même un peu français ) et l'ambiance est bien éloigné des westerns, on a des bals à la Sisi, des courses hippiques, des duels à l'ancienne ( notamment aux vieux pistolet un coup ) et des scènes d'escrimes.
Le coeur du film c'est l'amour que Bowie a pour la belle héritière qui le poussera à tout faire pour devenir célèbre et autant que c'est pas le truc des plus passionnant, ça traine quand même pas mal ( la première demi heure est assez pénible d'ailleurs et puis on sait très bien que cette histoire d'amour est voué à l'échec ) et finalement Bowie c'est pas un personnage follement intéressant ( il est bien plus intéressant dans Alamo pour le peu qu'on voit que durant tout ce film ), il va devenir célèbre après avoir participer à un duel qui a déraper, rien de bien captivant et en plus on a même pas l'épisode Alamo.

Douglas une surprenante scène de duel au fleuret où les 2 adversaires se battent dans une pièce obscur seulement éclairé par les éclairs de l'orage grondant, scène vraiment réussit et classe visuellement, la scène de duel dans le brouillard est pas trop mal aussi ( l'issue final est un peu foiré par contre ), celui au couteau où les 2 adversaires sont attaché l'un à l'autre est pas mal bien que trop court.

Alan Ladd c'est un acteur que j'apprécie en général mais bon là en Bowie c'est quand même pas fameux, faut dire que j'ai été tellement marqué par Widmark dans Alamo que j'ai du mal à voir quelqu'un d'autre dans le rôle, Virginia Mayo une fois de plus joue la belle femme que tout le monde veut et bon c'est un rôle qu'elle maitrise à la perfection.
Biopic assez pénible, à voir pour quelques bonnes scènes mais dans l'ensemble on a un Bowie bien insipide.

3/10

[Scalp]

Sukiyaki Western Django Takashi Miike - 2007

Ca supporte pas trop une seconde vision, déjà que la première fois j'avais trouvé ça longuet ( et encore on a de la chance on a la version de 1h30 car la version jap elle dure 2h ).
Le soucis du film c'est bien qu'il n'y ai rien à raconter bein c'est quand même super bavard et c'est finalement pas si généreux que ça niveau action ( le début ça traine vraiment ) et pis Miike a l'idée de merde de rajouté des gags bien nase dans son film ( le perso du shérif au secours !! ). Le héros du film n'a rien d'un héros, il fait peine suffit pas d'avoir des fringues classes et de fumé un cigarillo pour être charismatique.
Sinon pas trop compris pourquoi y ont appelé çà Django, ça devait pas être trop cher à prendre comme nom et le clin d'oeil se limite au cercueil et à la gatling, gatling d'ailleurs bien ringardisé pour le coup ( faut dire qu'un gars tout droit sorti de la gay pride avec sa grosse gatling ça le fait moyen ). Le film n'atteint jamais le potentiel de départ ( des putains de samourais dans un western quoi )

Le film a un coté bouillie visuelle, ainsi si on a des super plans dans un très beau scope à coté de ça faut se farcir un flashback a base de filtre jaune pisse c'est horrible mais bon dans l'ensemble on retient que c'est quand même plutôt beau dans l'ensemble et que Miike emballe plusieurs séquence bien cool et il se fait plaisir avec son climax final où le bodycount est bien élevé et le duel Katana/colt sous la neige est une très belle trouvaille qui est super classe.

Le casting est marrant, le mot d'ordre a été cabotinons et du coup bein tout le monde cabotine sauf le héros et du coup c'est lui le plus nul du film et être plus mauvais que Tarantino faut le faire ( et pourtant là on a Tarantino en vieillard avec un putain d'accent ), par contre le choix de l'anglais c'est pas judicieux du tout, les accents sont atroce.

Un mélange western/chambara foiré, faute à un manque tout simplement pas écrit et atrocement mal joué, reste le climax final qui envoie du lourd et du coup obligé de mettre la moyenne, mais bon ça fait mal au cul de voir se film oser s'appeler Django ( et pis la fin fallait oser avec Django repris en japonais et une phrase qui fait style c'est un prequel ).

5/10

[Heatmann]

y tue ce poster ! arf la j'en garde un souvenir sympa , un peut too much mais pas degueu , jvais ptre le revoir aussi tient , ca fera un brin de place en effet

[Scalp]

Oue bein passez l'effet de surprise y reste plus grand chose.

[Heatmann]

un peu de neige quand meme et des gatling mais bon j en est plus trop de souvenir concret quand meme

[Scalp]

Oue bein la gatling ici elle sert plus de gag qu'autre chose