[Waylander] Mes critiques 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Waylander » Sam 19 Jan 2013, 19:59

Ne pas répondre.Ne pas répondre. Ne pas répondre. :evil: Paix sur toi Heat. :super: Changeons de sujet.
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Heatmann » Sam 19 Jan 2013, 20:00

Halla wouakba ( ouai je sait ca s'ecrit pas comme ca ) !

au moin Way il a pas ouvert sont topic pour rien 8) :super:

je te sent chaud way la :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Waylander » Sam 19 Jan 2013, 20:05

Bah en fait je vais poster tant que ça ici. Pi c'est prévu, c'est en cours d'écriture ( 7 pages mais faut que je taille dans le gras). Ce sera pas une critique du film mais film + livre. Je sais pas si ça vaudra bien le coup de la poster ici.
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Heatmann » Sam 19 Jan 2013, 20:08

ben si vas y , moi le film il ma plue , meme si y a des truc qui m'on souler et pis bon je suis un gros 30 million d amis , y a un moment j'ai vraiment vraiment pas aimer ca ma fait mal , mais bon au final ca va , plus que peur que de mal :oops: :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Alegas » Sam 19 Jan 2013, 20:10

'tain Heatmann, c'est pas possible entre le topic Django et celui là t'a du ingérer des litres de café pour être aussi chiant avec les autres. :mrgreen:

Ou alors...

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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Scalp » Sam 19 Jan 2013, 20:12

Attend je le sens chaud là, y va débarquer sur le topic cloud atlas :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Heatmann » Sam 19 Jan 2013, 20:15

cloud atlas je peut aussi , ce soir c'est saturday night , la c est que 19h11 et j'ai prevue du lourd ce soir :mrgreen: 8)
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar elpingos » Dim 20 Jan 2013, 02:52

Waylander a écrit:2- Cloud Atlas (vostfr) : 10/10


C'est joli ça :super:
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Samsara - 9,5/10

Messagepar Waylander » Ven 25 Jan 2013, 18:08

Alors, direct j'annonce que c'est le film-doc de Fricke que j’aime le moins :

1- Baraka
2- Chronos (mais limite je le préfère à Baraka)
3- Samsara

Son dernier film est forcément d'une beauté ultime (surtout en bluray, j'imagine même pas sur grand écran 4k), une soundtrack magistrale, le regard que pose le réalisateur sur notre monde est tantôt contemplatif et très respectueux, en admiration devant ce qui nous entoure et par moment tout s'accélère, tout devient dépressif et/ou tragique et/ou abrutissant. Samsara s'intègre parfaitement dans l’œuvre de Ron Fricke, cinéaste atypique à la filmo très originale mais assez redondante dans la forme et le traitement.

Dans l'hindouisme, saṃsāra signifie :

1- cours commun de rivières après leur confluent ;
2-mouvement circulaire de la conscience divine dans l'espace et le temps (selon shrî Aurobindo) ;
3-ronde des naissances et des morts (selon swâmî Râmdâs), réincarnations successives (selon swâmî Vivékânanda) ;
4-la vie dans le monde de la multiplicité (selon Râmana Maharshi) ;
5- le monde (selon shrî Râmakrishna). source: wiki.


On retrouve ce terme dans le bouddhisme aussi. Et c'est exactement ce que l'on retrouve dans le film.




A travers le prisme d'une caméra, le monde devient Unique car les multiples cultures, les divers styles architecturaux, les divers modes de vie, religions etc..deviennent un tout éparse qui se rassemble pour offrir la trilogie de Fricke (mais avant ça, celle des Qatsi), artiste certainement très amoureux de sa planète et de la Vie tout autant qu'il doit en détester plusieurs aspects sans pourtant jamais chercher autre chose que la beauté, la symétrie et les similitudes dans nos différences. Même les scènes plutôt glauques et violentes force le respect par le soin apporter à la lumière, au cadre, au travelling aussi doux qu'une caresse, porté par un lyrisme hors du commun. Fricke a compris depuis son première film que c'est par la contemplation que les choses se révèlent, que la patience et le regard, la méditation et une certaine lenteur peuvent "éveiller" à ce qui nous entoure. Pas de voix-off pédagogique. Juste un film qui évoque, qui provoque les sens et qui émeut. Des plans hallucinants, un autre regard sur le monde, à la fois forcément très critique sur la société occidentale , les nouvelles technologies, les abattoirs, la production d'arme (en soulignant bien que ces armes sont faites chez nous et vendues à des tribus en Afrique etc...) etc...mais toujours avec "grâce".

Plusieurs grands monuments passent par l'oeil de la caméra, les religions sont aussi évoquées (Bouddhisme, Hindouisme, Christianisme, Judaïsme et et Islam) souvent par des scènes qui peuvent autant "répugner" que fasciner car chez Fricke, tout devient sacré : du petit poussin qu'on amène à la mort qu'un monument délabré gisant perdu au milieu du désert qu'un homme travaillant devant son bureau qu'une petit fille perdue dans une favela...



Samsara se permet même quelques plans de "vrais" morts dans des cercueils et certaines scènes sont assez crus notamment dans leur signification (voir les scènes avec les bimbos asiatiques strip-teaseuses portant des petites pastilles avec des numéros sur le string puis le plan d'après c'est les fameuses poupées très réalistes de jeunes filles, poupées aux formes et à la texture quasi organique faite pour combler des frustrations sexuelles...).

Des trois films, c'est celui-ci qui "ose" le plus : à l'inverse des deux premiers films, celui-ci se concentre avant tout sur la pauvreté, le Tiers-Monde, les villes etc...Au-delà des "codes" culturels, des frontières, des barrières quelconques que les hommes se dressent mutuellement, , Samsara vise avant tout à saisir des moments magiques, une pureté de l'instant qui transforme chaque seconde en extase que l'on souhaiterait infinie, comme une éternité de communion entre les êtres, par les sens exaltés et une compréhension du monde essentiellement intuitive, sensorielle, sublimée par l'Universalité , la Seule, la Vraie.

Les plans quasi pots-apocalytpique et certains monument antiques laissent entrevoir un monde qui , en quelques lieux, est vide d'hommes. inondation, tornade, ouragan, guerre antique, génocide... Comme dans les deux autres documentaires, Samsara confronte matérialisme/spiritualité, passé/présent, histoire/mythe, nature/ville, naissance/mort etc...Aucune œuvre cinématographique ne peut se targuer d'être "plus" universelle que les deux trilogies que sont Qatsi et Baraka. Un nombre incroyable de peuples, de religions, de modes de vies , de paysages y défilent. Tous contemplés avec respect et humilité.

L’œuvre intemporelle du réalisateur démontre une fois de plus que les hommes gravissent tous la même montagne par des chemins différents mais que la fin est pour tous la même. Le sommet "est" la Vérité.





Dédicace à Scalp, j'ai versé une larme de compassion, de joie, d'amour :



La musique qui va avec ce plan :
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Alegas » Ven 25 Jan 2013, 18:15

Comment ils tuent tes screens, ça donne grave envie.

Quand tu dis que Fricke est redondant sur la forme et la traitement, tu veux dire que Samsara a la même construction que Baraka ? Y'a toujours un parallèle entre monde moderne et nature préservée ou alors le film va dans une toute autre direction ?
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Dunandan » Ven 25 Jan 2013, 19:07

De ce que tu en dis, ça me donne lourdement envie de me pencher sur cette trilogie, en plus je suis en plein dedans via mes études, ça va forcément me parler :super:
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Waylander » Ven 25 Jan 2013, 21:35

Ya toujours le parallèle mais avec un petit renouveau (forcément on visite encore d'autres lieux, d'autres villes etc...mais le fond reste le même sauf qu'ici, Samsara évoque assez crument certaines choses tout en les sublimant : la mort, le sexe, l'industrie agroalimentaire etc...). ce que je voulais dire c'est que la forme c'est la même chose au travelling près.
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Sa majesté des mouches (1990) - 7/10

Messagepar Waylander » Sam 26 Jan 2013, 12:31



Les passages en gras sont des extraits du roman édité chez folio Je parle pas trop du film en fait. :mrgreen: La note c'est bien pour le film par contre. SPOILERS

Cette nouvelle adaptation fait du bien car le premier film en noir et blanc , trop statique permettait difficilement l'immersion au sein de l’île mais la version 1990 souffre d'une trop courte durée, des personnages trop peu développés, d'un rythme trop véloce pour vraiment exploiter la profondeur du roman. La mise en scène bien plus énergique ne met cependant jamais l’ile ne valeur : le paradis exotique reste très terne, c'est à la fois dommage et à la fois très cohérent avec le sujet car au final " l'île" devient démoniaque alors qu'en fait c'est l'Homme qui le devient et , ce déni sur sa propre nature pousse certains gamins à une forme primitive d'animisme qui les empêche de voir la réalité en face d'où la Bête, d'où la tête de cochon plantée au bout d'un bâton taillé, d'où des rites, des danses tribales, des "sacrifices" et des peintures corporelles permettant de camoufler ses peurs, ses doutes, ses failles...

[…] affranchis par l'anonymat du masque de peinture, rien n'empêchait les garçons de devenir des sauvages.

Sa Majesté des Mouches reste une œuvre cinématographique très fade, loin de tirer le meilleur du matériau d'origine bien plus introspectif, plus subtil, plus glauque, plus violent et en même temps plus subversif. Saluons une histoire qui se permet de montrer l'enfant sous un autre jour que les fables Disney, une enfance sans adulte, sans civilisation, sans règles, donc une enfance anarchique, sans repères. Que ce passerait-il ? Ce qui est intéressant, c'est de se dire qu'au final, avec des adultes, tout aurait certainement finit de la même façon (voir les histoires vraies de plusieurs tragédies comme le Batavia, le Bounty etc...). En fait, l'enfance n'est qu'un prétexte pour développer une facette humaine qu'on a trop tendance à oublier et qui nous éloigne de l'humilité : est-ce nous, par nous-mêmes que "pensons" et posons des bases morales, des lois etc..ou est-ce qu'on le fait seulement parce qu'o na été éduqué ainsi , que c'est donc inscrit en nous ? L'enfance étant le début d'une vie, donc rien n'est encore clairement figé dans nos esprits. On ne pense qu'à jouer, à profiter.


Roger se baissa, ramassa un galet et le lança sur Henry, mais non dans l'intention de l'atteindre. Le galet, ce gage d'une époque révolue, rebondit à cinq mètres à la droite d'Henry et tomba dans l'eau. Roger ramassa une poignée de galets et continua à le bombarder. Mails il laissait autour du petit garçon un espace d’environ six mètres de diamètre qu'il n'osait pas franchir. Là, invisibles mais puissants, dominaient les tabous de sa vie d'antan. Autour de l'enfant accroupi planait la protestation des parents , de l'école, du gendarme et de la loi. Le bras de Roger était retenu par une civilisation qui ne se préoccupait aucunement de lui et tombait en ruine.

Il ne faut pas oublier le contexte de l'époque du récit: Guerre Froide. Les gamins sont Britanniques et sont sauvés par...des Marines. :mrgreen: Mais il faut surtout voir dans l’œuvre le fameux adage: l’Homme est un loup pour l'Homme et quand Porcinet dit qu'il a peur de se faire attraper par les Russes , vers la fin, c'est plutôt incongru de sa part lui qui est bien plus menacé par les gamins qui l'entourent...


Sur l'île plusieurs mentalités s’affrontent : 1 esprit cultivé mais faible et dépendant du fort, 1 autre très mature , 1 autre charismatique fort et courageux et le reste, tiraillé entre les deux pôles. Les acteurs sont vraiment bien choisis (un blond " Brad Pitt" enfant :shock: vraiment excellent) et leurs interprétations ne sonnent jamais faux comparé au premier film justement. Deux plans sont assez jolis, dans l'ensemble c'est plutôt pauvre niveau langage cinématographique. 1h20 qui passe assez vite voir même trop, pas l'impression d'avoir vu quelque chose de vraiment poignant. C'est assez plat, pas assez rentre dedans. Je préfère cette adaptation mais est-elle vraiment plus intéressante je ne sais pas. Reste la soundtrack plutôt bonne avec une mélange de chants d'écoliers qui s'intensifient jusqu'à devenir limite effrayants.



Il vaut mieux lire le roman pour saisir sa portée dérangeante : l’œuvre est même très réputée dans l'ethnologie. En gros on y suit la formation d'une société tribale fondée sur la chasse, l'animisme basée sur la peur des éléments et de notre propre nature en les extériorisant pour ne pas avoir à les assumer. Le personnage de Porcinet est le seul qui possède un certain savoir pour ne pas tomber dans le gouffre des illuminés et Ralph et en réalité un chef qui repose énormément ses discours sur ce que lui dit Porcinet. Seulement le petit gros n'a pas le charisme ni la force ni le caractère d'un chef. Dans le roman, Ralph n'est pas si gentil que ça avec son bras droit. Au départ il est même pote avec Jack et plus tard dans le film il hésite, il est "tenté" d'aller vers la tribu des chasseurs.

Selon un schéma plutôt simple, l'auteur explore carrément ce qui compose une société : deux pôles antinomiques, le peuple au milieu qui doit subir les alés, les duels, se faire sa propre idée, aller vers l'un ou l'autre, parfois on allant de l'un à l'autre etc...car tous n'ont pas la capacité ni la fore de faire leur propre chemin, de survivre par eux-mêmes alors il faut bien suivre quelqu’un. Ici, en occurrence il y a soit suivre les plus raisonnables qui cherchent à se faire secourir, soit aller vers ceux qui pensent à leur survie , aux besoins premiers de l'Homme. Le camp de Jack pousse les autres à ne plus "espéré" et à suivre les règles de la Nature, à devenir des sauvages seulement poussé par la faim et s'adonnent à des rites basés sur leur propre imagination. Le "monstre" de l'île n'est en fait qu'un reflet de leur cauchemar (eux-mêmes) comme le souligne Jack :

- Je veux dire qu'avec tout ça ils ont des cauchemars, On les entend. T ne t'es jamais réveillé la nuit ? [..] Ils parlent, ils crient. Les petits. Et mêmes quelques-uns des autres. Comme si...
- Comme si on n'était pas sur une île sympathique.



Porcinet :


[...] Je sais qu'il n'y a pas de bêtes, -je veux dire pas des monstres avec des griffes et tout ça- mais je sais aussi qu'il n'y pas de peur à avoir. [...] - A moins qu'on ait peur des gens.

Plus tard, "Simon" découvre la Vérité sur le monstre mais se fait tuer juste avant de pouvoir l'annoncer...

Écoute Ralph. Ne cherche pas la logique. Ça n'existe plus.

On peut y voir une métaphore de l'évolution humaine, de l'esprit tribal/chasse/animisme à son total opposé raison/État/science. Car le monde de Raplh est une démocratie, il veut organisé les choses correctement et surtout faire du feu pour provoquer de la fumée et indiquer à d'éventuels secours leur position mais Jack n'y croit pas et préfère poser direct des bases pour survivre sans se préoccuper de la vie d'antan car sur l'Ile i les le chef que tous craignent. c'est sympa aussi de voir dans ce "feu" perpétuel une petite métaphore du feu intérieur, de l'espoir qui ne doit pas s'éteindre (c'est sous-entendu plusieurs fois et on pense à la Route de McCarthy) alors qu'aux antipodes il y a l'autre symbole, la tête de cochon qui représente le camp de Jack, l'animisme, la chasse, la violence, la mort, la "chute" de l'esprit humain dans les dédales de la peur de nos propres instincts et c'est face à cette entité qu'un petit hallucine et que la tête lui parle :

Tu savais bien ,voyons, que je faisais partie de toi. Intimement partie de toi, intimement. Je suis ce qui fait que rien ne va, tu le sais ? Ce qui fait que les choses sont comme elles sont.



Lord of the flies est donc plutôt pessimiste et fait du camp de Jack, le vainqueur. Cela dit, la fin arrive, le salut aussi et les gamins de pleurer sur leur sort et de tomber à genoux devant l'adulte, véritable flambeau d'espérance car l'enfant ne peut vivre sans lui. Sans ses décisions, sans sa présence, sans le sentiment de sécurité qu'il confère, la peur de ses réprimandes, son éducation, ses conseils, l'enfant ne peut pas , de lui-même, organiser sa vie , donc il lui est totalement dépendant. Pourtant, tous les gamins sont des Britanniques de l'"élite" ce qui rend l’œuvre encore plus intéressante qu'il n'y parait. Une des répliques finales du militaire qui les trouve sur la plage :

" Il m'aurait semblé, commença l'officier que n'enchantait pas la perspective d'une fouille dans cette île, il m'aurait semblé qu'un groupe de garçons britanniques auraient réagi de façon plus énergique[...]

Au milieu d'eux, couvert de crasse, la chevelure emmêlée , et le nez sale, Ralph pleurait sur la fin de l'innocence, la noirceur du cœur humain [...]
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Jack Spret » Sam 26 Jan 2013, 12:33

Il m'a toujours fait envie ce bouquin.
Je me laisserais tenter la prochaine fois que je passe à Gibert :wink:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

Messagepar Dunandan » Sam 26 Jan 2013, 12:40

Oui moi aussi, c'était le but non :mrgreen: ? En passant je suis en train de relire l'appel de la forêt (mon bouquin de métro ...). J'avais presque tout oublié, et c'est bon de pouvoir comprendre les allusions que l'on ne voit pas forcément à 10 ans.
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