[Kareem Said] Mes Critiques 2013

[Kareem Said]

Janvier :
Django Unchained : 9/10
La Poursuite Implacable : 6/10
The Big Racket : 7/10
Le Dernier Rempart : 4,5/10
2019, Après la Chute de NY : 5/10
The Spirit : 4/10
Juice : 6/10


Février :
Aux Portes de l'Au-Delà : 7,5/10
Soldat Bleu : 7/10
Caught Up : 6/10
Trick'r Treat : 6,5/10
Réveillon Sanglant : 3,5/10
Métastases : 4,5/10
The Wrestler : 8/10
Live ! : 7,5/10
Total Recall 2012 : 4,5/10
John Rambo : 7,75/10
7 Psychopathes : 3/10
Psychose : 10/10
Schizophrenia : 8/10
Society : 5,5/10


Mars :
Le Nom des Gens 7/10
Clerks : 7,5/10
Clerks 2 : 8/10
Un Flic à la Maternelle : 6/10
Jumeaux : 3,5/10
Junior : 1/10
Blankman : 1,5/10


Avril :
Commando : 10/10
Comportements Troublants : 5,5/10


Mai :
Maniac : 6/10
Die Hard 5 : 1/10
Iron Man 3 : 3,5/10
Massacre à la Tronçonneuse 3D : 3/10


Juin :
The Hole 3D : 5,5/10

[Kareem Said]

Django Unchained 9,5/10
Je débute le topic avec une petite critique mais c'est un grand film, un vrai kif ce Django Unchained, dès le début j'ai été pris à 100%, je n'ai pas vu le temps passer. C'est bien jouissif, avant de le voir j'entendais déjà certains dire que c'est un Tarantino moins violent qu'à l'accoutumée puis à un moment on est pris par la surprise mais bien avant celà les impacts de balles font bien gicler l'hémoglobine. Tarantino a signé encore un sacré film, pas son meilleur celà dit. Après avoir dézingué du nazi, le voilà offrir un rôle à la mesure du contre poids à Christoph Waltz. Ce film est fort, riche de la cinégénie du cinéaste avec sa critique habituelle, puis il y a des passages très forts dans ce Django. Comme d'hab' les persos même les figurants dépotent, puis Samuel L. Jackson n'a pas été aussi bon depuis Pulp Fiction, il y est peut-être même meilleur. Purée, vivement la sortie vidéo pour redécouvrir cet excellent film, je ne parlerai pas de chef d'oeuvre, cet adjectif appartient à Inglourious Basterds. Puis LE passage avec 2pac en fond wooh ça envoit sévère !
Pour les fans de Tarantino, le rendez-vous n'est pas manqué. Il a intérêt a monter dans le TOP BOM

[Moviewar]

N'oublie pas de reporter ta note dans le classement

[Kareem Said]

C'est fait.

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Décidément, c'est moi le plus méchant sur le Tarantino

[Hannibal]

non c'est Jed!

[Kareem Said]

La Poursuite Implacable
(Revolver)
de Sergio Sollima
[1973]





Un directeur de prison doit libérer un détenu, petit truand sans envergure, s'il veut revoir sa femme vivante.

Fabio Testi et Oliver Reed au casting, il y a de quoi être preneur et au final ce film est intéressant malgré certains défauts surtout avec les années qu'il accumule mais dans son ensemble il est très correct, de quoi passer près de 2 heures sans peiner. Son récit commence gentiment et on se laisse prendre par cette histoire mystérieuse autour du personnage de Milo, puis quand le duo se forme entre Fabio Testi et Oliver Reed c'est tout simplement réussi. L'histoire tient la route et les interrogations sont présentes. La violence est là et un léger côté malsain s'en dégage, rien de terrible mais ce côté prendra toute sa splendeur lors d'une dernière demi-heure très étrange où le thriller laisse place à une conspiration machiavélique que personne ne peut arrêter. Il faut reconnaître que l'énergie de ses 2 acteurs principaux porte le film à bout de bras, le scénario est travaillé malgré certaines facilités comme le coup de la passeuse avec une pseudo poursuite qui démarre dans une station service. Une fois que nos protagonistes arrivent à partir là on est dans un registre plus terne, plus paranoïaque, c'est tout simplement jouissif surtout la fusillade dans une petite rue Parisienne.
La Poursuite Implacable est un bon film qui ne fera pas date mais qui mérite d'être découvert surtout pour ses 2 monstres de l'époque qui officiaient dans des registres par forcément similaires. La bande son quant à elle est signée Ennio Morricone. Ce n'est pas le meilleur film de Sergio Sollima mais ce n'est pas le plus mauvais non plus. A découvrir ou redécouvrir !

6/10

[pabelbaba]

J'ai le poster français de celui-là, mais jamais vu! Albanie je suppose?

[Kareem Said]

Tu devrais le tenter, il est sympa.

[pabelbaba]

Va juste falloir trouver une version avec st...

[Jed Trigado]

Sévère comme note je trouve, c'est mon préféré de toute l’œuvre de Sollima (oui, oui devant ses westerns).

[Kareem Said]

J'avoue avoir hésité à mettre un 7 mais le 7 je le réserve à Big Racket plus fort encore mais moins profond par contre.

[Kareem Said]

The Big Racket
(Il Grande Racket)
de Enzo G. Castellari
[1976]





L'inspecteur Nico Palmieri enquête sur une série de rackets violents dont sont victimes plusieurs importants commerçants de Rome. Il découvre que les petits voyous qui mènent ces expéditions punitives sont certainement recrutés par un groupe mafieux local. Palmieri est lui-même victime de la bande et après un bref séjour à l'hôpital, se décide à les mettre hors d'état de nuire par tous les moyens nécessaires.

Un classique pour nombre de cinéphiles du genre, The Big Racket est le passage obligatoire pour les férus de polars Italiens. Le film ne traîne pas, les méchants sont pointés du doigt immédiatement d'ailleurs c'est la femme du gang qui se montre la plus détestable dans ce joli lot d'enfoirés, la détermination des 2 policiers est sans équivoque. Enzo G. Castellari signe un polar bien sombre avec son lot de passages durs et marquants avec un côté réaliste bluffant. La mise en scène est soignée, la direction des acteurs impeccable, c'est malsain comme il faut, clair que c'est pas en France ou aux USA que l'on aurait pu avoir une telle bobine.
Le récit est calme puis d'un coup l'enfer se répend et ça devient oppressant, ça viole, ça tue sans sommation. Y'a du Dirty Harry dans ce film, mais The Big Racket n'a pas d'équivalent. Puis nous avons droit à l'un des plus impressionnants gunfight de cette époque, la mise en place avant ce déchaînement de haine nous met dans un état second, on vibre tout comme les personnages qui avouent flipper à mort. Les méchants se placent dans ces 10 dernières minutes puis vlan... c'est non-stop jusqu'au dernier plan fixe qui nous abandonne après 1h45 de bobines. The Big Racket c'est la classe et c'est jouissif, ça bavarde un peu, ce n'est pas le film hardboiled que certains décrivent, il va plus dans l'ordre de l'intime comme la respectueuse relation entre un flic et un truand. L'un des meilleurs films de Fabio Testi.

7/10

[Alegas]

Le Dernier Rempart 4,5/10
C'est un retour non gagnant pour Schwarzy, je savais que ce ne serait pas terrible mais vu que je suis sur sa bio en ce moment, c'était un passage obligatoire.
Ca bouge parfois mais ça manque de vie, même l'utilisation d'une violence graphique parfois appuyée n'aide pas, il faut dire que l'action véritable (quoi que c'est vite poussif comme la scène dans le champ de maïs) n'arrive que très tard, on veut faire monter la sauce mais on nous laisse un peu à vide pendant près d'une heure, le réal s'est contenté de nous faire patienter avec une fusillade nocturne vite torchée, après ça on nous sort les violons mais l'émotion ne passe pas, genre Schwarzy ne va plus rigoler, déjà qu'il ne rigole à la base. Les répliques sont nazes et on sent qu'un travail a été apporté dessus mais c'est fait avec les pieds. Schwarzy semble bien fatigué, c'est le but recherché au début pour marquer le coup mais même quand il se fight on ne ressent plus la hargne de Commando. La participation de Forest Whitaker est sympa mais il est pas bien exploité, de la part du cinéaste d'une des claques cinématographiques de 2010 c'est vraiment navrant. Johnny Knoxville ne sert pas à grand chose mais le coup du poteau électrique m'a fait rire. Ca se regarde certes mais s'oublie aussitôt. Dommage.

[Jimmy Two Times]

Je pensais y aller demain matin mais ça me dit de moins en moins de lâcher quelques euros vu les retours...