[Dunandan] Mes critiques en 2013

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Kakemono » Lun 21 Jan 2013, 12:26

Ca va, tu n'as édité que 2 fois. :mrgreen:

Sur ton 1er post, je vois que tu commences l'année par le film n°487. Tu remets pas a 0 une fois l'année commencée?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Lun 21 Jan 2013, 13:35

Oui, j'essaie de faire un effort et de me limiter à 5 MAJ :mrgreen:.

Ben sinon l'année dernière j'avais adopté ce système pour le comptage de mes critiques, devenu inutile avec le nouveau système ... Mais bon je vais voir si je modifie ça ou non, ce n'est pas si long pour le faire.
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Black snake moan - 8/10

Messagepar Dunandan » Mer 23 Jan 2013, 22:55

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Black Snake Moan, Craig Brewer (2007)

Il s'agit d'une belle histoire de guérison mutuelle, assez classique au fond, mais traitée de façon assez originale, et surtout sans moralisme à deux balles, même si elle contient bien un message au bout. Une belle surprise pour ma part, pensant n'y trouver qu'un plaisir déviant ...

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La première heure pose bien le cadre, en exposant deux parcours aux antipodes, rythmée par une excellence B.O. sur le thème du blues, en parfaite cohérence avec la narration, comme le montrent les intermèdes documentaires qui livrent le sens de cette musique. Donc nous avons d'abord la délicieusement bandante Christina Ricci, qui a un sérieux problème d'addiction au sexe surtout après que son petit ami est parti faire son service militaire. Son physique limite anorexique est bien vu, reflétant une carence d'un autre ordre. Puis nous avons un vieux black, Lazarus, interprété par un Samuel Jackson qui n'a pas été aussi bon depuis un certain temps, subissant une rupture amoureuse douloureuse. Ayant trouvé la fille sur la route bien amochée, ce dernier va essayer de la guérir d'abord physiquement, puis lorsqu'il va découvrir ce qu'elle faisait, lui rappelant sa propre histoire, moralement. Ce qui est très rigolo dans tout ça, c'est la manière frontale d'opposer leur caractère. Elle, se baladant à moitié à poil en adoptant des poses lascives et faisant la chose parfois dans des conditions improbables, et lui fidèle croyant, l'enchaînant au radiateur alors qu'elle porte seulement une petite culotte et un t-shirt dévoilant les premisses de sa poitrine, pour calmer un peu ses ardeurs. Bref, c'est hot et même comique vu l'absurdité de la situation (et j'ai même appris des trucs sur le bondage).

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Mais en même temps, la force du film réside dans ses ruptures de ton. Avant ces passages assez délirants, en introduction, deux scènes très courtes sur la sincérité des motivations des personnages permettent de nous attacher très vite à eux malgré ce qu'ils vont faire par la suite. Et la seconde partie est moins tarée et plus posée, mais non moins profonde et intelligente, car on y parle de foi, de blessures, et de guérison, mais sans jamais tomber dans la résolution ni dans la morale faciles. Le film parvient à se renouveler, de manière un peu prévisible, mais pas par le moyen que l'on croît, puisque par exemple la réconciliation entre mère et fille ne se réalise pas, ou encore le pasteur et Lazarus, pourtant au nom biblique très évocateur, s'avouent impuissants dans la transformation des gens, même si un truc se passe par la relation. C'est une manière de comprendre le passage au bar où chacun exprime sa nature, dans l'acceptation de soi, mais sans passage à l'acte. Une scène simple mais belle, car lieu par excellence de la réconciliation avec soi-même et les autres, sans poser de jugements. Il y a aussi des scènes de composition musicale ou de chansonnette qui sont très chouettes, et qui montrent que le blues est avant tout une musique de l'âme par les paroles et la vibration qui en sortent. Enfin Timberlay qui joue le petit copain de la fille, même s'il n'atteint pas le niveau des deux autres acteurs, livre quand même une partition assez sincère et sensible, en apportant un petit truc par son côté candide.

Annoncé comme un film complètement déjanté, si c'est assez vrai au début, la suite montre un visage plus profond et moral des personnages sans tomber dans le jugement. Bref, une belle histoire d'amour et de guérison menée de manière originale et rythmée sur le son et la philosophie du blues.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar osorojo » Mer 23 Jan 2013, 23:06

J'lis pas tout, j'ai survolé parce que j'ai très envie de le voir. Il faut que je pense à me le choper. Par contre, ce screen de Ricci presque squelettique, ça fait bizarre de la voir comme ça :o
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar elpingos » Mer 23 Jan 2013, 23:12

Joli dun' :super:

Ricci elle est je trouve assez impressionnante avec ce perso pas mal borderline. Cette maigreur assez extrême correspond plutôt bien à son perso et puis ça lui permet d'assurer une bonne partie du film en petite tenue (car y aurait eu comme un "hic" si elle avait été plus "désirable").
Bref, pour moi, 2 acteurs au top, une histoire simple, barrée et profonde, et des scènes géniales. Un super film quoi.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Alegas » Mer 23 Jan 2013, 23:13

Bah moi je la trouve carrément désirable dans le film. :chut:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Mer 23 Jan 2013, 23:15

Moi aussi mais je comprends ce que veux dire Elpingos :eheh:

Bah sinon Oso, je suis sûr que tu vas apprécier : un film à la fois drôle, sexy, un peu barré, intelligent, et profond :super:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar elpingos » Mer 23 Jan 2013, 23:15

J'ai pas dit qu'elle l'était pas :nono:

C'est un euphémisme "plus désirable"... Bien sûr qu'elle l'est ds le film. (Et puis je suis membre du club, pas pour rien :eheh: )
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Predator - 10/10

Messagepar Dunandan » Jeu 24 Jan 2013, 05:35

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Predator, John Mc Tiernan (1987)

Contrairement à mes habitudes je ne vais pas écrire une tartine sur ce film, même s'il le mériterait, car tout a été dit sur le sujet, et j'insisterai surtout ce qui pour moi constitue ses forces motrices. Une des rares oeuvres fantastiques de l'époque à avoir bien vieilli avec par exemple Robocop et Terminator.

Predator ne perd pas de temps, et en quelques scènes, le décor est déjà planté. Le contexte est suffisamment vague pour subir la loi du temps, et suffisamment clair pour avoir tous les d'éléments dont le spectateur a besoin pour la crédibilité du scénario. On le sait, ce sera un film d'hommes, et pour la petite histoire, il y aurait eu une petite compétition entre les acteurs dans la salle de musculation pour savoir qui était le plus costaud. En une séquence, leur amitié (virile) est aussi exprimée, et c'est une belle brochette de personnages que l'on nous présente à la manière des 12 salopards, avec le marrant (pas drôle) accro aux blagues de cul, le texan mâchouilleur de tabac, le black aux yeux de tueur, l'indien mystérieux (voire mystique) à qui rien ne semble échapper, et bien d'autres.

Le film est divisé en deux parties. La mission que le groupe d'hommes pense devoir faire, puis la découverte progressive des tenants et aboutissants de cette dernière. Le but implicite du premier assaut contre les pauvres petits guérillos qui ne savent même pas ce qui leur arrive, est de montrer que l'on a affaire à des durs à cuire, qui ont une force de frappe impressionnante (et ils suppriment une partie de la végétation lors d'une fusillade). Ainsi leur impuissance face au Predator sera d'autant plus prégnante. En outre, l'ambiance est énorme dans la jungle, très immersive, le score à base de rythmiques roots y étant pour beaucoup. Et ça fait plaisir de voir quelques touches assez violentes voire gores (surtout durant l'incontournable bodycount du genre), juste ce qu'il faut.

Enfin, le dévoilement du Predator que l'on attend dès l'introduction, applique la règle d'or de Tourneur (comme l'a fait Alien avant lui) : moins on en voit, meilleur sera l'effet final. Et effectivement, intelligemment, on nous montre peu à peu ses attributs (vue infrarouge, furtivité, …), sa personnalité (un chasseur qui adore se mesurer aux créatures étrangères les plus dangereuses), son aspect physique. Le film est vraiment sous le signe du mystère, car on nous distille à travers l'une des autochtones une légende locale, et ainsi la créature est l'objet de toutes les croyances possibles, et il faudra attendre le combat final pour enfin l'apercevoir entièrement et comprendre pourquoi il est là. Jusque là il fait quasiment partie de la jungle, et on pourrait croire que c'est l'esprit de cette dernière qui agit contre ceux qui la souillent. Pour terminer, j'ai mis du temps à réaliser qu'il n'y avait qu'un ou deux dialogues durant les vingt dernières minutes, qui ne s'expriment que par l'image et l'ambiance sonore. Véritablement impressionnant de maîtrise dans la construction de l'action. Et le Predator n'a pas vieilli, il est toujours aussi flippant, imprévisible, dangereux. Après une dizaine de visions, je ne m'en lasse toujours pas.

L'un des films de SF qui résiste à la révision, parfaitement vieilli et toujours aussi efficace. Un véritable fer de lance de la SF d'action des années 80 porté par une mise en scène intelligente, une brochette de personnages bien gratinée, une ambiance super immersive ...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 24 Jan 2013, 08:35

Black Snake Moan devrait arriver dans ma boite aux lettres dans les prochains jours et Predator va passer dans mon lecteur prochainement. Deux très bonnes critiques!
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar zirko » Jeu 24 Jan 2013, 08:49

Predator, un grand classique ! A chaque fois que je lis une critique de ce film j'ai envie de le revoir.

Pour Black snake moan je l'avais vu à sa sortie vidéo et j'avais beaucoup tout comme Ricci :bluespit:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar caducia » Jeu 24 Jan 2013, 20:21

:super: Un des films fétiches.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Jeu 24 Jan 2013, 22:27

logan :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Alegas » Jeu 24 Jan 2013, 22:57

Logan il critique souvent mes 7 mais quand lui décide d'aller à contre-courant il y va pas de main morte. :mrgreen: (et pour une fois il est d'accord avec Zack)
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar elpingos » Jeu 24 Jan 2013, 23:08

Logan il critique souvent mes 7 mais quand lui décide d'aller à contre-courant il y va pas de main morte. :mrgreen:

C'est son petit côté Scalp... :mrgreen:
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